@medialter

J’admets que ce sont deux idées qui s’entrechoquent, qui contiennent deux modèles de sociétés peut-être non conciliables, qui ont chacun des arguments et des défauts.
J’ai toujours regretté qu’on dise : "qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ?" et non pas "Quel rôle tu veux jouer dans la société ?" (éventuellement "Quelle place tu veux prendre"). Je regrette la loi Le Chapellier qui a fait disparaitre les corporations, rassemblant l’économique et le social, le métier de jadis étant un écosystème rassemblant des unités économiques, des activités sociales, prenant en charge la formation, la protection avec les mutuelles et soucieux du travail utile à la société.
Une société qui perd ses fonctions qui l’animent tombe dans l’entropie.Et c’est en effet un piège d’une "république".

Pour le moins, il ne faut pas confondre la qualité et la fonction. La qualité humaine, ce sont les droits civiques, (et pourquoi pas économiques). Et la justice, qui n’est plus la même pour tous (et peut-être, ne l’a jamais été) sert de révélateur : les humains n’ont pas les mêmes droits à leur existence. Ou plus précisément : plus le pouvoir d’influence d’un individu s’étend, plus les passe droits sont possibles.

Une monarchie de droit divin, c’est la confusion entre le rôle d’une élite et sa qualité rendue extra-humaine (on devrait un peu plus expliquer ce qui s’est passé dans le vrai Eden de Sumer avec la société annunakienne...).
Reste la question de l’élite. L’élite républicaine, c’est l’ENA, fabriquée pour former des serviteurs de l’Etat devenu la fabrique à spoliateurs des biens communs de la société. Cette élite est devenue toxique.
On a tous fait l’expérience d’un bon et d’un mauvais garagiste. C’est la même chose dans tous les métiers dont on pourrait faire des corporations (plombier, médecin, architecte, comptable, agriculteur, pourquoi pas marchand, si on réglemente son utilité dans une société). Le ’bon artisan" pourrait être reconnu par ses pairs dans la corporation qui reconnaîtrait ainsi son élite et la société jugeant la bonne ou mauvaise utilité de telle corporation.
Les problèmes de fonctionnement d’une société seraient déjà bien aplanis à partir du bon fonctionnement des métiers. Mais tout ça, je sais bien c’est une vue d’esprit et la question de l’élite utile reste entière.