@beo111
Dans mes songes maudits de processus électoral l’urne c’est le bide de l’ennemi et le bulletin de vote c’est un canif...
J’ai jeté un œil sur le module indiqué...ce qui est certain c’est que la plume de Djam est une arme de précision avec la capacité de tirer dans les coins, le tout dans une langue maitrisée avec une rare virtuosité...
Concernant la fortuite rencontre avec la ségosphère c’est un regrettable accident de campagne...une bavure indépendante de ma volonté dont la narration, je le confesse, me coutât...
Peut-être qu’à cette occasion mon âme mystique était en inconsciente cavale, croyant toucher la grâce par cette promiscuité avec une Madone, ne fut-elle que poitevine...bref...
Je suis prêt pour 2022...la légende est écrite...celle d’un garçon à l’esprit bancal, hanté par une pluralité d’entités, jeune orphelin ayant perdu précocement père, mère, beau-père, les deux derniers emportés par un mystérieux cluster de space cake à la strychnine...
Celle d’un jeune homme livré à lui-même, voire eux-mêmes, dans un motel isolé, ayant comme seuls contacts les bavardages inaudibles d’oiseaux empaillés et les récriminations maternelles venues d’un indicible ailleurs...
Jeune homme au chemin tracé, parti de rien pour arriver à pas grand chose, broyé par le spectre de l’inertie...jusqu’au jour où elle chuchotât à son oreille..."viens me sauver, j’ai besoin de toi"...oui, la France éternelle avait choisi cette âme damnée, sous mortifères écrous, pour venir la délivrer et lui insuffler la vie...
Il y eut ensuite la guerre du covid, retracée ici dans les chroniques "Confinement au Bates motel", où je devins ce fier combattant héroïque face à l’ennemi invisible...du sang, des larmes, de la sueur, mais aussi des giclées vigoureuses de testostérone pour aboutir et célébrer la victoire relatée dans le recueil "Mémoires de guerre au Bates motel" que je voulais d’abord intituler "Mon combat" avant qu’on me soufflât que c’était pas un titre adéquat...
Promis maintes fois à l’extrême-onction en temps de guerre, j’arracherai la fonction suprême en temps de paix...mais...sommes-nous en paix.. ? ou dans une guerre larvée, une nouvelle drôle de guerre cette fois virale sur fond de libertés qu’on assassine sans que nul ne moufte comme on abat les chênes, qu’on abat les chevaux, et qu’on arrache les ailes aux mouches.. ?
Mon savoir est certes guère épais, mais d’instinct je le sais, mon quinquennat à vie marquera une vraie rupture...une rupture qui maculera les pages de l’Histoire du sang de nos ennemis...l’avenir louera ou honnira ce chapitre, mais à la limite peu importe, le plus important aura été de ne pas sombrer en silence et l’indignité de la soumission...