@yoananda2
Oui, merci, j’ai compris, c’est un peu le point où l’on
place par rapport à l’idée que l’on se fait. Moi j’explique cela sous forme d’ambivalences.
Le monothéisme est exclusif : il n’y a qu’un dieu et
pas d’autres. Contrairement à des religions polythéistes où on peut faire bœuf carottes
entre soi, il y en a pour tout le monde. Le syncrétisme. Comme les cités grecques
qui se sont agglomérées, avec son dieu ou ses dieux pour chacune d’elles, qui eux, se sont fait panthéon avec toutes
sortes d’histoires de leurs existences, racontant d’une certaine manière la formation
de le Grèce antique. Si vous préférez Zeus et moi Artémis, c’est pas grave, c’est
même bien, ça fait des caractères et fonctions complémentaires qui sont bons
pour la santé de la société. Ainsi que pour la créativité de celle-ci : la
Grèce antique n’en a pas manqué, on le sait, en arts, sciences et artisanat.
De plus, ces 3 monothéisme ont un même bouquin d’origine, un
peu comme des siamois, trois têtes dans une sorte de même corps. D’où le cauchemar,
le triangle de karpman et toutes sortes d’ambivalences qui ont fait l’histoire
souvent éreintante, et ça continue. Vous parlez des évangélistes qui
entretiennent le sionisme Israélien. En 1982, personne n’avait compris l’attentat
de la rue des Rosiers. C’était comme un orage dans un ciel clair : un
attentat antisémite en France était un truc improbable. L’immigration muslim a
remis le jeton dans la machine, déjà avec l’importation du conflit
israelo-paléstinien et maintenant les détestations croisées qui s’accumulent
entre les trois monothéismes à l’intérieur de l’Hexagone.
Et c’est bien pour ça qu’il me semble urgent d’expliquer
comment se sont faits les trois bouquins monothéistes, successivement, surtout
à l’école, pour que tout le monde puisse respirer un peu plus (vœu pieu, je
sais, il m’arrive encore, parfois, un peu, de rêver).
----------
Mythes sumériens.
Il faut acheter Jean Botéro & Samuel Noah Kramer : « Lorsque
les Dieux faisaient l’homme : mythologie mésopotamiennes ».
Sinon : le poème d’Atrahasis (du Supersage) en premier,
puis Enki et Ninhursag.
J’ai cherché sur Internet, mais c’est un bazar. D’une
part, il ne s’agit pas tant de textes complets, mais plutôt de textes qu’on
sait exister et des morceaux de tablettes sumériennes insérées dedans, comme
des pièces de puzzles, sachant encore que ces morceaux de tablettes peuvent
provenir de différentes époques sumériennes. D’autre part, sur Internet, ce
sont souvent des extraits choisis et rassemblés par des azimutés qui vous
expliquent ce qu’il faut en penser. Alors que dans le bouquin de Botéro et
Kramer : ce sont des traductions telles qu’elles et on vous laisse penser
tout seul comme un grand garçon.
Je vais quand même chercher sur Internet, mais pas tout de
suite.