@sls0 & al.
L’immunité, qu’elle ait été acquise par une contamination antérieure ou par vaccin, n’agit que lorsque l’agent pathogène est reconnu par le système immunitaire, qui va alors générer des anticorps. Mais entretemps, le virus a commencé à se multiplier dans les voies respiratoires.
Cette multiplication est très nettement plus rapide avec le variant delta que pour la souche initiale, donc la personne "immunisée" sera contagieuse pendant les premiers jours, puis la charge virale -donc la contagiosité- déclinera plus vite que pour une pour une personne "non immunisée".
Cette diminution de charge virale se produit avant que la maladie ne prenne une forme grave (il peut y avoir eu néanmoins un début de forme symptomatique).

Les autorités médicales et politiques ont commis une faute en annonçant le vaccin comme LA solution pour sortir de l’épidémie.
Il peut contribuer à ralentir la propagation, et surtout à réduire le nombre de cas graves et de décès, mais -comme pour la grippe- il n’éradiquera pas le virus.
La fuite en avant sur la "couverture vaccinale" pour atteindre une supposée "immunité collective" est donc une utopie (et/ou une question de business).
Sur ce point, Blachier est convaincant.