J’ai
tendance à confondre Vercingétorix et
Clovis. Quant au sacre de Reims, il faut que j’allume les antibrouillards pour
y voir quelque chose. C’est dire l’étendue de mes connaissances de l’histoire de France.
Mais quand
cette dame aborde la guerre d’Algérie, je tends l’oreille, j’ai failli y aller
comme bidasse.
Elle dit que
De Gaulle n’a pas donné l’indépendance à l’Algérie, la résistance FLN n’étant
pas morte en 1960. Pure idéologie, pur bobard que le discours de cette dame. L’armée
française avait gagné la guerre contre le FLN, qui fut décimé, sans discussion possible. De
Gaulle a jugé que faire de l’Algérie la France comportait trop de risques à
terme et a décidé de donner l’indépendance. Ce fut le choix politique d’un
visionnaire.
Mes connaissance sur la guerre d’Algérie viennent de mes nombreux voyages en auto stop pendant mon service, en uniforme de bidasse. Presque systématiquement, j’étais pris par de jeunes hommes à peine plus vieux que moi qui me l’ont racontée en détail, cette guerre, gégène et corvées de bois comprises (ça leur a laissé des traces, des traumatismes).
Quant à
Papon, personnage hautement antipathique, je préfère le jugement d’anciens
résistants qui ont acquitté Papon plutôt que celui de magistrats dont on
connaît l’histoire sous Vichy. Un procès politique, peut-être utile à la société française à ce moment là, mais on devrait éviter de glorifier un procès politique comme le fait cette pâle descendante de Vichinsky.
Si tout ce
qu’affirme cette dame est du même jus, on peut se passer d’en goûter.
Cette
brochette d’historiens, tous dans la doxa macrono-gaucho compatible, elle me
fait penser à ces universitaires des années 50, tous marxistes, chassant tous leurs collègues non marxistes. Ils ont disparu
aujourd’hui, et le marxisme avec. Devise de l’université : modes et conformisme.