@yoananda2
Il y a toujours un peu de bon et de mauvais partout. Ce n’est pas la question, ça ne l’a jamais été et ne le sera jamais.
Si c’est important car le christianisme est un manichéisme. Les bons (les chrétiens) contre les méchants (les autres).
Or ce manichéisme est encore à l’œuvre aujourd’hui notamment dans la société américaine qui est un rejeton du christianisme..
Voir l’autre comme le diable est assez typique de l’américanisme.. Voir GW Bush.
Mais le "bon" dans l’église existait déjà dans le paganisme, on n’a pas eu besoin de l’église pour avoir des notions de transcendance, ou de générosité.
Je ne suis pas d’accord là dessus. Même si la générosité existait elle me semble réservée à ses proches, amis... Le christianisme parle d’amour des ennemis. Je peux me tromper mais il me semble que c’est nouveau.
Bon cela n’a pas été vraiment mis en pratique puisque les non chrétiens ont souvent été persécutés.. et même des "frères" chrétiens pas tout à fait sur la doxa ont été persécutés, et peut-être encore plus que les non chrétiens.
Les "forces de l’argent", ça c’est un autre problème, qui n’est pas lié au lumières à mon avis, mais au pouvoir démiurgique de notre époque.
Oui mais c’est bien le primat de la raison et l’absence de transcendance qui a engendré cette hybris..
Les lumières sont le "fruit" du catholicisme, oui, l’accomplissement même je dirais. On vire les superstitions, mais on garde la même mythologie, l’homme égal, la recherche de rédemption (par une société idéale), le retour au paradis perdu (le bon sauvage de Rousseau
Oui.
La nouvelle philo arrive, mais on est loin d’avoir les institutions de remplacement, et puis il va falloir que les institutions actuelles montrent leurs limites, qu’elles échouent pour qu’on puisse passer à autre chose.
Oui l’ancien monde n’est pas encore mort mais il y a tout ce qu’il faut pour une nouvelle Renaissance. Effectivement seul un échec gigantesque ouvrira la voie à du neuf. Mais on y va c’est bien parti pour.
La notion de mal absolu.
Oui grave erreur. Et surtout ne pas voir que mal et bien sont intrinsèquement liés, des fois il y a plus de mal que de bien et des fois non.
Je dis que cette notion fait qu’on ne peut pas retourner au catholicisme, et que le catholicisme ne peut pas s’en débarrasser, et que ça condamne, irrémédiablement cette religion.
Elle est déjà morte quasiment. Ce qu’on voit bouger ce sont les derniers soubresauts du cadavre..
Il n’y a pas que le problème du mal qui déconne dans le catholicisme c’est tout un ensemble. Mettre le mal uniquement sur le dos de l’homme a quelque chose de fondamentalement pervers. La nécessité, du coup, d’un sacrifice sanglant horrible pour racheter l’humanité est très perverse aussi. Cela culpabilise l’homme au maximum qui voit qu’il est tellement coupable (mais en quoi en fait ? Pour la plupart d’entre nous on ne fait qu’essayer de vivre sans faire de vagues et plutôt avec bienveillance) que cela nécessite qu’un autre souffre infiniment pour calmer la colère du vieux.. Surréaliste non ? Et bien évidemment comme la plupart des gens ne sont pas capables d’un tel acte héroïque cela engendre une culpabilité maladive que l’on appelle... amour... Beurk.
Amusant ce terme de catholique d’ailleurs car cette religion n’a vraiment rien d’universelle.. C’est vraiment une arnaque ce terme.
Moi, perso, je mettrais cette religion dans les poubelles de l’histoire, comme une des pires erreurs du peuple blanc, mais, ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort, et heureusement, Dieu est mort, on peut passer à autre chose maintenant !
Bah ça n’a tenu si longtemps que grâce à la coercition sinon ça n’aurait pas tenu... Et dès que la science s’est mise en marche.. plouf !
Sinon le dieu chrétien est mort. Place à une autre vision de Dieu plus universelle et réellement universelle.
Mais il faut que le rationalisme s’écroule aussi avant cela.
Au fond le christianisme a engendré le rationalisme et les deux vont disparaître en même temps.