Quelque
soit le sujet, l’extrême droite présentera toujours la situation de façon simpliste en essayant de
la rattacher à sa rente électorale, "immigration et faits divers pour
mieux vous servir" pour tenter d’obtenir, en comptant désespérément sur le
maintien d’une forte abstention, le peu de voix qu’elle arrive ainsi à
conserver de justesse auprès des milieux populaires, sans lesquelles elle
redeviendrait un groupuscule inaudible et inutile pour l’oligarchie en place. Ce
qui lui permet aussi, les deux vont ensemble, elle a besoin d’une clientèle
sous-informée et manipulable, de ne pas avoir à sérieusement s’expliquer sur
ses analyses et propositions économiques, sociales, écologiques et géopolitiques.
Chacun a pu voir deux fois dans le débat présidentiel
un échantillon du contenu et des compétences de MLP pour laquelle Zemmour avait
fait un appel au second tour.
Sinon, nous avons tous le droit de savoir, de
prendre du recul et de regarder de près où se situent nos intérêts et qui les
défend et qui fait semblant en nous prenant pour leurs couillons préférés.
Les sondages, injectés à la dose de 70% de
mensonges grâce à la gentillesse désintéressée des milliardaires dont le
fameux Bollloré-club, qui ont pris le
contrôle de l’essentiel des moyens d’information, engendrent une réaction
inversée, la prise de conscience des manipulés et la détection de la chaîne des manipulateurs. Alors, cédant à la
tentation permanente quasi réflexe du fait divers, le retour de la ratonnade est tentée dans une
fuite en avant qui en dit long sur l’idéologie profonde de l’extrême-droite et
la nature brinquebalante, hybride et opportuniste de son appareil.
On
ne parle pas encore ouvertement de guerre civile, mais on sent que cela vient.
Il faut savoir doser et espacer les
vaccinations sinon le présumé malade se
rebiffe ou la grenouille saute en dehors du bocal médiatique. Que voulez-vous,
il faut au moins cela pour tenir une imposture, nous manoeuvrer et nous manipuler jusqu’en 2027.