Toutes
les chorégraphies proposées durant cette soirée d’ouverture des JO signent la
mort de la danse contemporaine et la mort de l’art avec une insistance d’une
brutalité revendiquée sans rapport avec l’esprit des Jeux… du moins, ce qu’ils
sont censés incarner… comme s’il était question de célébrer cette mort et
de la danse et de l’Art.
C’est
sûr : Roland Petit, Béjart, Cunnigham n’ont plus qu’à bien se tenir !
Il
y a sans doute une haine de l’Art et de son histoire - haine du talent, de
l’excellence acquise après des années de travail, haine du génie - chez ceux
qui ont porté aux nues une telle négation ; haine que l’on retrouve chez
certains metteurs en scène de théâtre face à un Shakespeare par exemple :
détruire son œuvre semble être leur motivation première car enfin, qu’est-ce
qu’un metteur en scène quel qu’il soit face à un Shakespeare ?