@chat maigre

je rajoute juste que le but à atteindre nous révolterait si les objectifs étaient clairement énoncés et faire croire que le but est surtout économique, ça permet de cacher les vrais raisons jusqu’au point de non retour 

Oui, ça c’est fondamental ce point que tu soulève.

Supposons, pour prendre un exemple concret, comme le dit ezechiel, que la LFI a un projet raciste créole, c’est à dire que ce ne serait pas un projet anti-raciste, mais un projet néo-raciste déguisé en projet anti-raciste.

Les faits restent les faits : les discours de la FLI sont anti-raciste, c’est très clair, c’est explicite presque à chaque discours ... et c’est aussi conforme au phénomène (qui n’est pas un projet mais un simple constat) de la créolisation (sur les iles).

Mais, étant donné que le discours raciste est criminalisé en France, on est légtime de se dire "et si en fait, c’était juste une étape vers une inversion du racisme plutôt qu’une suppression"...

En gros, est-ce qu’il n’y a pas un agenda caché derrière.

On peut faire le même exercice avec Davos, avec Macron, avec "les élites", avec les religieux, avec tout le monde en fait.

Dès qu’on parle politique et non pas économique, il est bien évident que cacher son jeu est un peu la base et qu’il faut en permanence essayer de deviner le jeu de l’autre, tout en cachant le sien, pour déjouer les rapports de forces et nous les rendre favorables.

Je crois que jusque là, tu seras d’accord non ?

Donc, oui, dénoncer un agenda caché qu’on aurait réussit à percer à jour, chez un adversaire politique, ça peut se comprendre, et d’ailleurs, c’est le jeu que jouent de nombreux acteurs politiques.

Et ce n’est pas si compliqué de faire la part des choses en dernière instance : il faut, non pas regarder les discours, mais les actes.

Ceci dit ça reste un exercice délicat ou l’on peut vite inférer des choses erronées sur un adversaire politique ;

Mais on ne peut pas s’arrêter là. Certains objectifs sont clairement annoncés, les actes sont cohérent avec. Et on peut continuer de soupçonner un agenda caché, car on peut simplement se dire "ils sont assez malin".

Et on ne peut pas trancher : sont ils juste très malin ou simplement cohérents ?

A ce stade, il faut chercher à comprendre la partie adverse, ses motivations intrinsèques, sans le diaboliser.

Ensuite, il faut aussi faire une analyse systémique, car ce n’est pas le tout d’avoir constaté les intrications du jeu politique, il faut les replacer dans l’arène politique et même géopolitique.

Il FAUT faire l’exercice de se mettre à la place des gens pour de vrai selon moi.

Et pour tout ça, il faut beaucoup de modestie épistémique.

Bref, ce n’est qu’une esquisse. Il y aurait beaucoup plus à dire.

C’était juste pour expliquer que je ne fais pas de réductionisme économique, mais l’économisme est une "base" pour commencer à y voir plus clair.

Je vais être plus explicite pour conclure.

Que la FLI ou Macron ou moi ou Damien Rieu soit pour ou contre l’immigration, ça ne change absolument pas que l’immigration est un phénomène en grande partie économique car, les pays développés ne font plus assez d’enfants, qu’aucune politique volontariste n’a réussit à enrayer le phénomène et qu’il y a une pression énorme pour faire venir du monde, et donc une compétition acharnée pour les pays pour être attractifs à ce niveau là.

On peut discutailler de l’exception Japonaise, mais c’est ainsi en occident. La corée du sud est sur le point de disparaître démographiquement, c’est une catastrophe absolue et ce n’est pas à cause de la FLI.

Il y a des phénomènes économiques qui sont là. Il faut d’abord commencer par prendre la mesure du réel pouvoir dont les politiques disposent avant de voir des complots partout 

Mais je ne dis pas qu’il n’y en a pas non plus. Juste, il faut procéder par étape.