@Opposition contrôlée
Mmoui... Après avoir expliqué aux naïfs votre "quart d’heure" de lucidité que Kamala Harris allait évidemment être élue, vous avez tenté de vous défausser en expliquant que c’est l’Etat profond qui fait son choix.
Quand on n’est pas étatsunien soi-même, c’était bien présomptueux de prétendre détenir la boule de cristal.
Trump est de toute façon un imprévisible, c’est ce qui a fait sa force pour devenir milliardaire. On ne peut pas savoir ce qui va se passer avec lui. Mais ce qui change est que son équipe qu’il forme n’a rien à voir celle qu’il a improvisé à l’arrache à sa première élection en 2017, ne pensant pas être élu (ce n’était pas plus qu’un continuité de mégalomane après son succès médiatique de ses émission "you’re fired").
Il y a redistribution en cours des courants d’idées, ou valeurs, entre les partis démocrates et républicains. Elon Musk est un transfuge qui amène le libertarianisme à la place du néoconservatisme, JFK Jr veut retirer la santé et l’environnement de la mainmise oligarchique, Tulsi Gabbard, reprend le vieux courant isolationniste.
Sondage a été fait sur les raisons au vote pour Trump : en premier, c’est l’inflation (que Trump a maîtrisé à son premier mandat et relancé les emplois avant l’arrivée du covid), en deuxième, c’est l’immigration, en troisième, c’est le wokisme.
Le parti démocrate paye de toute façon de ses outrances idéologiques, un peu comme le P.S. sous François Hollande.
Son MAGA, c’est la nostalgie de rêve américain en somme, sur les valeurs de la famille et du christianisme, en pays fédéral d’opportunités économiques libérales. Encore une fois, cela ne préjuge rien, mais il y a des mouvements sismiques en cours sur le terrain des idéologies.