@yoananda2
Bien sur que
le facteur culturel compte mais il y’a une hiérarchisation des dangers immédiats :
la guerre culturelle entre conservateurs et progressistes dans un pays est sans
commune mesure avec la guerre directe dans un pays voisin, l’ouverture de
nouveaux potentiels foyers, l’affaiblissement économique et diplomatique etc.
Donc oui, le
facteur culturel compte mais certaines situations sont bien plus graves que d’autres,
et ceux que connaissent la Russie en ce moment sont sans commune mesure avec celui-là.
Sinon, d’un
point de vue géostratégique, le bloc américano-occidental existe et agit de
manière cohérente pour une raison : les US en sont le navire amiral !
Alors oui, il y’a des désaccords mais il y’a un hégémon et des vassaux qui
obéissent. Et cela, depuis la victoire de la seconde guerre mondiale. C’est ce
qui fait qu’il y’a une alliance militaire commune (l’OTAN), des stratégies
économiques communes (la politique des sanctions) etc.
Rien de tout
ça n’existe au sein des BRICS. Et dans un avenir proche ça ne peut pas exister :
quel serait la puissance dominante ? La Chine ? Ici et maintenant, ni
la Russie, ni le Brésil, ni personne, n’a envie de voir les Chinois les
dominer. Alors que la domination américaine dans les pays occidentaux est
totalement acceptée. Grosse différence.