@yoananda2
yep, toutafé, mais faut pas oublier un truc important : la néguentropie ne se maintient qu’au prix d’une production d’entropie d’autant plus importante que la néguentropie est forte. Pourquoi ? parce que l’entropie (globale) ne peut qu’augmenter, et que la néguentropie (locale) à besoin d’un flux permanente (ça n’existe pas de façon isolée).
Vaste sujet, justement. En êtes vous sûr ?
On peut optimiser un système clos et réduire sa consommation : une voiture consomme moins de carburant qu’il y a 20 ans, avec plus d’options.
Un système peut-être différent.
Agriculture "révolution verte" : augmentation du rendement avec plus d’intrants (passer de 50 à 80 tonnes de blés à l’ha, par exemple).
Agriculture d’écosystème (peu importe le terme : permaculture, agro-écologie, syntropique, etc...) : augmentation de la productivité : plus de fruits et légumes à l’ha. Et ça ne change rien des externalités : la biologie est du renouvelable dans des cycles clos : carbone, oxygène, eau, humus, etc...
Wiener : "L’information n’est ni de la matière, ni de l’énergie, c’est de l’information".
Avec une même quantité de hardware et même conso d’énergie, On pouvait jouer au ping pong le années 90, très sommaire, on peut jouer à Doom aujourd’hui, incomparablement plus complexe. La différence est l’encodage, la quantité d’infos, un système bien plus complexe d’actions plus nombreuses pour une même entropie.
Le rapport entropie-néguentropie me semble bien plus complexe que ça.
on peut tout faire... temporairement. Après faut tout refaire. D’ou la nécessité de la guerre : nécessaire pour obtenir la paix... paix temporaire.
Peut-être une confusion entre nécessaire et inévitable.
- Inévitable : depuis que l’humanité existe, les guerres ont toujours existé et ça continue. Il y a des situations de tension qui finissent en effet par péter.
- Nécessaire : Il a toujours existé une propension à les éviter : les morts et destructions sont des mal-heurs et non des bon-heurs. Parce que les humains, en tout cas individuellement, ne cherchent pas à souffrir, mais à éviter de souffrir.