@Gollum
Bon, alors, sur la très grosse connerie coralienne ?
La couverture coralienne d’Australie a fait une chute depuis 2011, puis une remontée plus forte depuis 2018. Le graphique s’arrête à 2022, (même si on peut les retrouver par secteur ici :
https://apps.aims.gov.au/reef-monitoring/sector/list en cliquant sur les "read summary").
Celui en dessous (toujours sur la page du premier lien) indique cependant une faible présence d’acanthasters (COTS) depuis 2017, ces étoiles de mers croqueuses de corail, par invasions, sur les sites déjà fragilisés. Je le vois bien chez moi, la deuxième plus grande barrière au monde après celle australienne. Et ça bouge bien plus qu’on le croit : ça meurt ici, ça vit là bas. Des sites quasi morts que j’ai vus il y a 10 ans encore plus colorés maintenant que dans un dessin animé de Disney. Et l’inverse ailleurs. J’ai la chance de pouvoir utiliser mes yeux.
En Australie, la barrière-témoin de la planète, ça reste loin du compte, puisqu’on en est à 35% de couverture par rapport à celle totale possible en Australie (j’ignore le point de référence).
L’article que vous rapportez de Ouest-France, indique, de la part du gouvernement australien encore, une très mauvaise année 2024 et donc diminution dans le global (renseigné aussi par secteur sur le site que je vous ai mis en lien).
Ces éléments indiquent, que, en tout cas la plus grande barrière au monde, est réduite par rapport à une belle époque, dont je n’ai pas ici la référence. Donc menacée. L’évolution est en dents de scie depuis 1986 : à la fois, c’est fragile et vulnérable, à la fois c’est persistant en dépit du réchauffement climatique jusqu’à ce jour (ceux qui ne sont pas le nez dans le mainstream savent qu’il y a évidemment d’autres causes qui atteignent les barrières de corail, qui méritent d’autres actions que cette simple histoire de CO2).
Vous voyez qu’on peu regarder les infos, sans se demander si c’est réchauffiste ou climatosceptique, complotiste ou pas, sans se demander si c’est GIEC ou Sylvano Trotta. Mais tout est fait pour nous pourrir les cerveaux, je sais bien. On nous désapprend à regarder les messages afin de nous faire réagir par rapports aux messagers (les gentils, les méchants). Alors que le réel n’est pas une question gentils et méchants.