John Stewart a bien intégré l’idée orwellienne que la guerre extérieure (ici le renversement d’un dictateur, la lutte contre le terrorisme) sert à orienter les médias et à maintenir la hiérarchie en place.
Ce qui est rassurant, c’est qu’il y a dorénavant une réaction médiatique aux USA pour dénoncer la "politique de la peur".
Peut-être parce que Gore Vidal et Howard Zinn ont alerté les médias sur un laissez-faire des attaques du 11/9.
Pendant ce temps-là, chez nous, dans le Monde Diplo, on reste pépère en tong. On se penche sur des polars-fiction, sur le rôle des services spéciaux pendant les années de plomb, mais pas plus.
Continuez d’avoir peur des islamistes. Cachez-moi ces coups tordus que je ne saurais voir. Laissez tomber. Never mind. La peur de l’autre, ça rapporte. Notre structure militaro-industrielle a bien besoin de quelques relais diplomatico-infrastructurels.
Ils sont pourtant flagrants ces sales coups tordus guerriers qui ont soutenu cette sale guerre, comme en témoignent, au WTC, le faux passeport, le faux testament et l’enquête bâclée dès le début sur la chute des trois tours, ou, pour les attentats pré-électoraux de Madrid, la qualité d’indics des coupables et l’élimination, par la police espagnole, de boucs émissaires et d’une pièce à conviction, en l’ occurrence un sac rempli d’explosifs... rien que de très négligeable, hein ?...