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tchakpoum

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  • Premier article le 13/02/2020
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Derniers commentaires




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    Tchakpoum 21 novembre 2020 11:02

    @Simple citoyenne

    « Ce ne sont pas les ‘gilets jaunes’ qui ont manifesté, c’est la peste brune. Ce n’est pas parce que vous mettez un ‘gilet jaune’ que vous ne portez pas une chemise brune en dessous ». Gérald Darmanin était déjà ministre quand il avait déclaré cela. Le même, donc, qui a fait passer cette loi interdisant de filmer les flics (du moins de diffuser la vidéo, mais les flics ont déjà commencé à violenter ceux qui filment, se sachant maintenant impunis). Et des députés LREM se répandent dans les plateaux tévés à oser expliquer que le but de cet article de loi est de protéger les journalistes.

    Darmanin, savait très bien que les GJ ne sont pas nazis et que ceux à qui il s’adressaient savaient aussi que c’est faux (quand on ment, on essaye au moins de faire croire que c’est vrai). C’est la pratique du gaslighting (terme anglais, désolé). Ça consiste, souvent dans un relation amoureuse, à nier la réalité, ou la réalité de l’autre pour l’humilier, le détruire, le rendre fou (lui cacher ou déplacer ses objets courants, nier une une erreur évidente qu’on a faite sans chercher à justifier, etc...). c’est du vandalisme dans la relation inter-humaine, qui consiste à jouir de son existence en détruisant celle de l’autre, sa dignité et son estime soi. Ce que raconte cette Jacqueline.

    Et c’est le mode de gouvernance du macronisme. On affaire à des sortes de mutants sociaux. A force de baigner dans le mensonge, la pub, le marketing on a fabriqué une génération indifférente à ce que dit le langage, réduit à un simple instrument pour assurer sa promotion, ou celle de son clan. Et on est mal. C’est la différence entre Macron et ses prédécesseurs qui devaient encore tortiller du cul quand ils mentaient.

    Le jour où les mots n’auront plus de sens, nous auront gagné. Joseph Goebbels (un admirateur d’Edward Benays, d’ailleurs, l’inventeur du marketing).



  • 2 votes
    Tchakpoum 18 novembre 2020 09:05

    @Qaspard Delanuit @Simple Citoyenne

    Avec des tickets de rationnement ("bon pour une autorisation d’achat d’1 slip").


    Ça date un peu, la guerre et les topinambours, c’est fini. Denormandie va délivrer un décret autorisant l’achat de slips. Vous aurez un formulaire électronique à remplir sur gouv.fr pour vous autoriser à aller faire cet achat. C’est le Grand Reset, maintenant, et toute l’histoire de votre vie sera numérisée pour vous protéger.

    En revanche, les masques étant en vente libre, on peut peut-être les porter en slip ?

    Ça existe déjà. Des modèles avec matériau anti fuites covid depuis cet endroit sont en préparation.

    Plus sérieusement (enfin, façon de dire, le sérieux / pas sérieux va aussi changer de paradigme) : les sapins sont en vente libre, mais pas les décorations qu’il faudra acheter sur Internet.
    https://www.nouvelobs.com/confinement/20201117.OBS36207/les-sapins-seront-en-vente-libre-vendredi-mais-pas-les-decorations-de-noel-qu-il-faudra-acheter-sur-internet.html
    Sans doute qu’Amazon a informé le gouvernement que la livraison des sapins à vélo ou avec des drones était compliquée à faire...



  • 3 votes
    Tchakpoum 16 novembre 2020 17:05

    @bubu12

    un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé



    L’HCQ est un médicament utilisé dans le monde depuis les années 60. Il est donc largement éprouvé et on en sait suffisamment les effets secondaires pour encadrer les conditions de son utilisation. Et échapper à cet article du code de la santé publique.

    La question est celle du repositionnement du médicament, vers une nouvelle indication thérapeutique. https://fr.wikipedia.org/wiki/Repositionnement_des_m%C3%A9dicaments#Maladies_orphelines_ou_rares
    C’est comme cela que la tri-thérapie a été trouvée contre le SIDA, qui n’a pas de vaccin.

    Aujourd’hui, l’HCQ est autorisée par décret dans le cadre d’essais cliniques (cadre revendiqué par Raoult et disputé par les autorités sanitaires) et en milieu hospitalier pour les cas les plus graves. Les médecins de villes n’ont plus accès à l’HCQ.

    Les problèmes :
    - Il y a rupture d’égalité dans l’accès au traitement à base d’hydroxychloroquine. La privation de l’accès de tous à ce traitement viole l’article L. 1110-1 du Code de santé publique : le droit fondamental à la protection de la santé doit être mis en oeuvre par tous moyens disponibles au bénéfice de toute personne. Les professionnels, les établissements et réseaux de santé, les organismes d’assurance maladie ou tous autres organismes participant à la prévention et aux soins, et les autorités sanitaires contribuent, avec les usagers, à développer la prévention, garantir l’égal accès de chaque personne aux soins nécessités par son état de santé et assurer la continuité des soins et la meilleure sécurité sanitaire possible.

    - La décision de rendre un décret retirant un médicament à la liberté de prescription selon l’article cité par Unghmar est possible. Mais elle doit être justifiée par des impératifs de santé publique. Et c’est cette justification qui est litigieuse : au moins 12 pays ont officialisé le recours à l’HCQ, les études présentent des résultats contradictoires ne permettant pas de trancher, de nombreux médecins de villes sont prêts à essayer le traitement dans le cadre d’essais thérapeutiques.

    https://www.village-justice.com/articles/liberte-prescription-medecin-mythe-realite,34550.html



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    Tchakpoum 15 novembre 2020 01:23

    @yoananda2

    On peut ajouter Black Mirror, le film avec les notes qu’on se donne sur les réseaux sociaux qui est le plus connu, Minority Report : je vois bien, pour sésame à cette pratique, le GAFAM profiler et anticiper parmi les fichiers S pour les évaporer, si les attentats se multiplient de façon incontrôlable et menaçante pour la caste.

    On devrait créer une discipline, la dystopilogie, qui inventorie les fictions, spécifie les modèles de société préfigurés, classe les aspects qui nous attendent ou menacent, à la dystopie… Et puis il est temps de ranger La richesse des nations comme le manifeste du parti communiste au rayon des antiquités pour mettre à jour les cerveaux des citoyens, si ce statut existe encore. Quel que soit le régime politique, l’horizon technologique est le même pour tous : la question est comment gérer le progrès technologique, car il s’occupe de nous de toute façon, avec toujours en cheval de Troie une solution à nos conforts ou inconforts de vies.

    C’est Damasio, je crois, qui disait la difficulté à se placer dans l’anticipation, car la réalité rejoint la fiction que l’on se donne. De fait il y a évolution dans la production des dystopies : elles imaginaient un futur possible, elles expliquent maintenant un présent en cours.

    Pour la comparaison entre les deux romans, je dirais que la société de 1984 est celle du Meilleurs des monde qui n’aboutit pas. 1984 est un semi échec, puisque la domestication et le contrôle sont nécessaires, à défaut de rendre les individus satisfaits. L’ambigüité du meilleurs des mondes n’est toujours pas levée, d’ailleurs, puisqu’on n’a toujours pas établi les raisons anthropologiques à ne pas souhaiter une société ou chacun peut se satisfaire de ses plaisirs. La société Gondawa, d’ailleurs, dans la Nuit des temps, est présentée de façon édénique, alors qu’elle est de modèle comparable à celle du meilleur des mondes.

    Mais Orwell a eu l’expérience de vie pour savoir qu’une société parfaitement organisée est irréaliste, car les humains ne sont pas objectivables, et que le plus simple sera toujours la petite caste gestionnaire contre le vaste troupeau de gueux à domestiquer avec le fouet en main. Sans compter les raisons externes, comme l’épuisement des ressources terrestres. Il est aussi le seul, parmi les dystopies, à avoir réfléchi à l’arme ultime du pouvoir : le langage. Le mot « complotiste » en est une parfaite illustration qui déplace la raison de la vérité pour expliquer le réel vers la raison de pouvoir pour conformer la vision du réel à la version officielle.

    Pendant ce temps, la différence entre des illuminati et un nouvel ordre mondial s’amenuise avec la convergence d’intérêts qui s’accélère à la prétention de diriger l’humanité dans son ensemble ("Personne, je dis bien personne...").



  • 1 vote
    Tchakpoum 14 novembre 2020 11:27

    S’il avait fallu présenter des oeuvres pour mieux en détruire leurs intérêts, ce documentaire en est cas d’école. L’écart entre le niveau d’analyse des intervenants (surtout le Meilleurs des mondes)

    et les exemples d’applications est désespérant.

    Tant que cette chaîne tévé accepte de reconduire pour président du conseil de surveillance depuis sa création, en 1986, le pire meurtrier du pays et premier zélateur du slogan "la guerre, c’est la paix", les documentaires ayant relation à ce sujet seront toujours vérolés. 

    Mais ça marche, puisque ces deux ouvrages font partie de mes lectures fondamentales et que j’aurai bien des commentaires à partager et ce documentaire m’en a coupé l’envie.

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