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Lucadeparis Lucadeparis 23 juillet 2011 18:46

« C’est toujours des exemples absurdes. Y a un immeuble en feu ; vous êtes pompier ; dans cet immeuble en feu, vous ne pouvez sauver qu’une personne, soit un prix Nobel de Médecine qui va bientôt soigner le cancer, soit votre mère femme de ménage. Qu’est-ce que vous allez faire ? Alors, ce qui est le plus affreux, c’est qu’en fait il faut rajouter "votre mère femme de ménage" parce qu’on suppose qu’au fond, s’il y avait un prix Nobel de Médecine et une femme de ménage, le choix serait vite fait : pour Singer, on sauve le prix Nobel. Ma mère femme de ménage, ça se discute, il faut réfléchir. On sait pas trop. Je pense qu’il choisirait le prix Nobel de Médecine puisqu’il sauvera plus de vies. Donc, si c’est un problème purement quantitatif. Sur tout, le problème, c’est que ça n’existe pas. De telles situations n’existent jamais. On sait bien par exemple que dans la médecine

de

catastrophe ou

d’urgence , que les choix se font sur des critères qui sont beaucoup plus subtils, beaucoup plus fins, beaucoup plus variables ; et l’idée comme ça qu’on pourrait choisir de mettre à mort ou laisser vivre, qu’on peut étouffer.... L’idée-même qu’on peut étouffer un enfant, c’est simplement, je crois qu’on n’a jamais eu un enfant entre les bras. Bon, je ne vais pas faire de sentimentalisme mais pourquoi on n’étouffe pas un enfant ? Ben, parce qu’on n’étouffe pas les enfants. »

Quels critères subtils, fins et variables ? Les urgentistes prennent des critères vitaux, techniques, et pas du tout moraux : ils vont essayer de sauver le jeune plutôt que le vieux, le plus sauvable que le moins sauvable, et donc peuvent sauver par conséquent un malfaiteur (criminel) plutôt qu’un bienfaiteur.

S’il avait parlé à des professionnels de la santé, il aurait pu apprendre que l’euthanasie est bien plus pratiquée qu’on ne le dit publiquement, par exemple sur « 

les comateux irréversibles  » (04:23) ou des « 

malades atteints d’un Alzheimer ». "Cachez ces pratiques de médecins que je ne saurais voir.", en toute hypocrisie.

Braunstein fait de la dénégation en disant ne pas vouloir faire de sentimentalisme, car il en fait. Des mères tuent même leur bébé, dont elles viennent d’accoucher, et ça a été en plus médiatisé récemment, surtout depuis l’affaire Véronique Courjault, du nom de la mère dont le mari avait retrouvé le cadavre de deux bébés congelés par son épouse, qui avait déjà tué un premier bébé.




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