Il faudrait peut-être sortir de l’idée de culture ou de civilisation comme des données immuables, les groupes humains se caractérisent effectivement par des formes de consensus, des manières de penser le monde qui les aident à survivre et à évoluer.
A évoluer car aucune culture, aucune civilisation ne perdure à l’identique et celles qui se prolongent le plus sont celles qui sont capables non seulement de s’auto-transformer mais aussi de s’enrichir d’ éléments étrangers.
Les apports extérieurs et la critique implicite de nos certitudes qui leur sont inhérents sont indispensables pour maintenir une dynamique, un progrès.
C’est pourquoi il faut refuser toute idée de clôture, de retour intégriste et tout élément culturel peut et doit être soumis à la critique qu’il soit extérieur à notre mode de pensée ou non. Les membres d’une civilisation vivante ne devraient pas craindre la confrontation avec les autres. Ils sont en capacité d’accepter ou de rejeter les modifications qui leurs sont proposées.