@ maQ
Bon, je vois que vous relancez le débat... Je vais prendre le temps de lire vos posts.
@ Bainville
S’agissant de votre dernier commentaire au mien, un peu plus haut, vous avez raison. "Mépris" est un terme inadéquat en l’occurrence. On trouve en effet chez JC de la compassion, de l’humour, de l’intransigeance, parfois de l’agacement et même de la fureur - puisqu’il n’hésite pas à qualifier de "races de vipères" et de "sépulcres blanchis" les Pharisiens et autres Marchands du Temple ; les désignant ainsi - d’ailleurs et pour me répéter - en tant que groupe social plutôt qu’en tant qu’engeances individuelles, sous-entendant qu’il n’est pas de pardon collectif. De sorte qu’il n’agresse pas tant ces derniers, qu’il ne s’en prend à cette abstraction de leur âme en quoi consiste in fine leur petit commerce parasitaire. Mais, en effet, éprouvé à l’égard d’une personne, le mépris est une haine froide ; tandis que s’agissant d’un groupe, d’une corporation, d’une caste, il relève de l’indifférence (ou de la pathologie obsessionnelle). Soit les deux impasses de l’âme, selon la doctrine de l’amour divin.