@ Pierre Regnier,
Tout d’abord, si mon post vous "atteint très durement", j’en suis désolée, car ce n’était pas mon intention et j’apprécie la discussion avec vous.
Vous avez raison de poser la question de base, qui est la violence du dieu monothéiste abrahamique. Violence originelle, dont on rencontre les références à plusieurs endroits de la Bible, par exemple : Abraham sacrifie un agneau à la place de son fils, mais le texte s’en excuse presque. Voir aussi ce passage de Jérémie où il fustige des sacrifices d’enfants par les gens de Jérusalem, autrement dit ces sacrifices avaient bien lieu.
Violence basique. Violence tenant d’abord au fait que la religion n’est pas la morale. Elle tient plutôt de la démarche magique et civique à la fois. Là où l’individu ferait des sortilèges, la cité pratique une "religion", c’est à dire une forme collective de magie. Elle demande des avantages matériels à son dieu : la terre, la victoire sur les ennemis.
Au plan moral, on part clairement DE TRES BAS.
Et en même temps, et c’est ça qui est touchant, on monte ou du moins ceux qui le veulent montent. Voir l’enseignement du Christ.
Cela dit, ce texte avait pour seul but de parler THEOLOGIE.
Il ne faut pas que la religion déborde sur la politique et surtout il ne faut pas qu’elle se mêle de donner des leçons de morale, car franchement, surtout dans le cas d’un culte abrahamique, elle revient de loin.
Et même, dans le cas de l’islam, elle ne revient pas. Elle reste dans sa violence moyen-âgeuse.