@yoananda
Tu te trompes. Si tu veux produire un système logique duquel il est possible de tirer des prédictions, il te faut à sa racine des prémisses qui soient très généraux, modèles abstraits des quelques réalités modélisées. Or l’abstraction se fait par le raisonnement d’induction (cf wikipédia). Et ce raisonnement n’est jamais parfaitement rigoureux.
Par exemple, cette modélisation usuelle d’attribuer des propriétés à tel objet, cela ne peut pas se démontrer, c’est de la métaphysique, et ça vient d’Aristote.
L’expérimentation permet de vérifier que quelques prédictions sont justes. Mais elle ne peut jamais vérifier les principes tenus à la racine du raisonnement en tant que tels, puisque les principes du raisonnement n’existent que dans l’intellect, et non dans le monde concret.
Les principes de datation géologique furent fondés sur l’assertion selon laquelle les strates sédimentaires seraient, à l’image des cernes de croissance des arbres, le reflet d’un dépôt régulier, l’intervalle de temps étant alors conçu comme proportionnel au nombre des strates. Or, les dernières expérimentations en sédimentologie, menées en laboratoire, telles celles menées par Guy Berthault, montre que cette assertion est tout simplement fausse. En conséquence de quoi, la datation est fausse.
@guepe
Je vous cite : « On ne date pas des fossiles au carbone 14, qu’importe que ce soit du collagène ou du carbonate de calcium ».
Ben si, justement, on peut dater du collagène au carbone 14, puisque c’est de la matière organique... Vous vous plantâtes mon cher.
Quant à la demi-vie. Bon, j’ai fait des études d’ingénieur, donc je connais bien le principe. Mais la datation d’une pierre, c’est encore un autre problème. Il faudrait pouvoir estimer le pourcentage de l’élément père à la formation de celle-ci. Or personne n’y était. De plus, il y a la diffusion des éléments chimiques, en l’interaction avec l’eau. Toutes ces inconnues sont résolues par un certain nombre d’hypothèses, qui sont rarement mises en lumière, et qui n’ont été que faiblement vérifiées. De fait, les datations des roches issues des éruptions volcanique sont constamment surévaluées semblent-ils.
@wendigo
Que veux-tu : les enfants des familles catholiques ont généralement une bonne éducation, donc réussissent plutôt bien dans les études, et s’insèrent facilement sur le marché du travail. C’est pour cela qu’ils sont aisés. S’ils se rangent du coté de la droite, c’est surtout parce que la gauche les prend sans cesse comme cible (un peu comme toi). Donc ils ne sont pas maso.
Quand aux gamins des familles de gauchistes, ils sont mal éduqués. S’ils réussissent parfois dans les études, car leur culture correspond bien à l’idéologie de l’éducation nationale, ils sont souvent trop asociaux pour trouver facilement une place sur le marché du travail (meilleur planche de salut : le fonctionnariat...). C’est pour cela qu’ils sont pauvres.
C’est que le gauchiste ne sait pas gérer son esprit. Il est tout seul pour cela, et cela ne lui suffit pas. Il lui est difficile de pardonner. Le soir, dans son lit, il rumine. Du coup, le jour, il se met en colère à mauvais escient, ou réalise des conneries préméditées. Alors il se vautre dans les drogues et autres illusions pleines de vanité en guide de dérivatif.
Et oui, la pratique des vertus, mon ami. C’est une question de santé mentale... Souvient-en.
Je suis un gauchiste repentis. J’étais seul et haïs. Je suis convertis. Et depuis,... j’ai une femme, du travail, des amis, un enfant. Je n’ai plus mal à la tête le soir.
@jeanpiètre
Après 1000 ans de christianisme, l’Europe a conquit le monde : elle avait la science la plus développée, la démographie la plus dynamique, un art... - bon, ok, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas -, et aussi l’économie la plus prospère.
Comment vous expliquez ça ?
Après 200 ans d’apostasie, l’Europe est conquise par le monde, sa science patine ou délire, sa démographie est atone, son art... est, sans contredit, dégénéré..., son économie est en berne.
Comment vous expliquez ça ?
@wendigo :
Pt’êt que ton « naturel » turbulent a manqué d’un culturel apaisant...
Dommage pour toi.
« la religion », c’est déjà un terme trop général, substance seconde dirait Aristote, où « universel » disait-on au moyen-âge. (cf querelles des universaux)
Autrement dit, la religion est au catholicisme comme l’humanité est à un homme. Personnellement, je n’ai jamais vu « l’humanité » passer en bas de chez moi. J’ai toujours vu un homme. Il y a des hommes bons. Il y a des hommes mauvais. Au plan de l’humanité, puisque c’est une substance seconde, on ne peut que dire qu’elle a un potentiel, bon ou mauvais.
C’est pareil pour « la religion ». La religion a un potentiel, bon ou mauvais.
Suffit de voir le niveau de prospérité, d’art, de science produits par notre pays pour comprendre la qualité du catholicisme.
@wendigo
Bof. En 1905, l’État s’est approprié toutes les églises. Donc l’entretien lui revient. Et puis, l’État républicain a tout fait pour que la population catholique apostasie.
En gros. L’État s’est approprié des Biens, qu’il se fait fort de déprécier par la suite. En matière d’économie politique, faut admettre que c’est parfaitement débile.
Maintenant, du point de vue de la spiritualité catholique, je trouve qu’il y a là un véritable trésor philosophique, qui surplombe largement les niaiseries actuelles. Ceux qui la critique n’y connaissent rien. Ils en restent toujours à des généralités floues, sans jamais pouvoir contredire les propos d’un auteur précisément cité.
@Qaspard Delanuit
Le début de l’automobile fut le fait des artisans. Il y avait des centaines de constructeurs rien qu’en France début XXe. Nombreux sont ceux qui sont passés de la charrette à la voiture.
On pourrait y revenir, avec quelques changements d’organisation économique.
1° Les grosses unités de production ne pourraient pas vendre de produit fini au consommateur final, mais seulement des pièces « prêt-à-monter » aux artisans.
2° Les artisans auraient le monopole de la vente au consommateur final, plus la contrainte du retraitement des produits usagés.
Cela permettrait d’adapter la production à la demande, donc d’éviter les gaspillages, tout en gardant un rendement correct.
(Beaucoup de garagistes retapent des voitures et les revendent à l’occasion)
@DJL 93VIDEO
Tu es vraiment une victime du battage médiatique des startupeurs de la silicone vallée qui sont prêt à raconter n’importer quoi pour lever des capitaux et pouvoir glander tranquille dans leurs bureaux. A croire que t’as voté Macron.
Il y a plus de trente ans déjà qu’on nous vendait le réseau de Neurone comme le moyen de produire l’intelligence artificielle...
Ce sont des imposteurs. Même dans 100 ans, ça ne fonctionnera toujours pas. La bulle aura éclaté d’ici-là, et on sera revenu à des vues plus raisonnables.
Réfléchit bien : Un robot est un produit de la science. Or la science est une connaissance du nécessaire. Donc le robot fait selon le nécessaire.
Mais la vie est contingente, et l’intelligence, c’est d’en tirer partie.
Donc le robot, qui ne sait faire que selon le nécessaire, ne peut faire face à la contingence. Sa discipline fait sa bêtise.
Un parti politique, c’est une corporation, dont la finalité est de concourir aux récurrents appels d’offre du grand marché des postes politiques ouverts aux suffrages.
Les militants ne sont là que pour réaliser la publicité nécessaire à la victoire de leur candidat. On ne leur demande pas de réfléchir à autre chose que pour déterminer le meilleur moyen de faire cette publicité.
Si un militant veut penser les finalités politiques du parti, c’est qu’il aspire en être un des chef. Son ambition est donc vue comme une menace. Il aura donc fort à faire...
@jeanpiètre
Le Christianisme aurait-il massacré autant en 2 millénaires que la République en 2 siècles ? Non, même pas. 10 fois moins, en 10 fois plus de temps, peut-être.
Certes, tout pouvoir pousse à abuser. Mais l’homme de pouvoir, rendu conscient de son imperfection originelle, en est-il au moins un peu plus conscient. Louis XIV, au seuil de sa mort, ne déclarait-il pas : « J’ai trop aimé faire la guerre » ? Certes, c’était bien tard. Mais cela restera à la postérité. Quant à l’homme de Pouvoir disciple de Rousseau, pour qui l’homme est naturellement bon... Quelle prise de conscience ? Les adorateurs de Robespierre n’en montrèrent guère.
Tu pourrais écouter « le sermon sur l’ambition » de Bossuet.
Considère que ce symbole - que tu y crois ou pas, telle n’est pas la question - du berger qui se sacrifie pour ses brebis ; du chef qui se sacrifie pour ses sujets ; du maître qui lave les pieds de ses disciples - ça donne une certaine mentalité aux élites, un sens du service, que l’on trouvera pas chez les idéologues républicains, qui peuvent se servir sans interdit.
Réfléchit à ce symbole :
10 »En vérité, en vérité, je vous le dis,
celui qui n’entre pas dans l’enclos des brebis par la porte mais s’y
introduit par un autre endroit est un voleur et un brigand.
2 Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis.
3 Le gardien lui ouvre et les brebis écoutent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent et il les conduit dehors.
4 Lorsqu’il les a [toutes] fait sortir, il marche devant elles et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix.
5 Elles ne suivront pas un étranger, mais elles fuiront au contraire loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
6 Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
7 Jésus leur dit encore : « En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis.
8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands, mais les brebis ne les ont pas écoutés.
9 C’est moi qui suis la porte. Si quelqu’un
entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et il trouvera de
quoi se nourrir.
10 Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance.
11 »Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
12 Le simple salarié, quant à lui, n’est pas
le berger et les brebis ne lui appartiennent pas. Lorsqu’il voit venir
le loup, il abandonne les brebis et prend la fuite ; alors le loup s’en
empare et les disperse.
13 [Le simple salarié s’enfuit] car il travaille pour de l’argent et ne se soucie pas des brebis.
14 Moi, je suis le bon berger. Je connais mes brebis et elles me connaissent,
15 tout comme le Père me connaît et comme je connais le Père. Je donne ma vie pour mes brebis.
16 J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont
pas de cet enclos ; celles-là aussi, il faut que je les amène ; elles
écouteront ma voix et il y aura un seul troupeau, un seul berger.
17 Le Père m’aime, parce que je donne ma vie pour la reprendre ensuite.
18 Personne ne me l’enlève, mais je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de la reprendre. Tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père. »
@jeanpiètre
Des sagouins accomplissant la volonté d’une entité tyrannique, qui créèrent les écoles, les collèges, les lycées, les universités, les hospices et les hôpitaux, qui organisèrent le soutien aux vieux travailleurs, aux veuves et des orphelins, qui construisirent des moulins, des fours à pains, des greniers et des ponts, qui asséchèrent les marais et défrichèrent les terres... Faisant du pays l’un des plus prospère du monde...
« Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » [Jean 10.11]
Tout pays aura de toute façon des élites pour mener le peuple. Encore faut-il que celles-ci soient bonnes.
Or, avec les millions de paysans français exterminés sous la révolution, ou pendant la première guerre mondiale, on voit bien que ce fut dorénavant aux brebis de donner leur vie pour sauver leur berger. « Aux armes citoyens ! »...
@psychorigide
Cite-moi seulement un seul argument donné par Macron ?
L’euro nous protège ?
Le quitter ruinerait les épargnants ?
Macron s’est révélé comme le porte-parole des retraités dont l’assurance-vie est placée en bourse à l’étranger... Tel fut son unique argument contre la sortie de l’Euro. Les actifs qui travaillent (ou pas...) en France et dont tous les revenus sont mobilisés à leur subsistance immédiate (la bouffe et les loyers, produits et consommés en France - donc d’un prix indépendant du taux de change), ça ne lui est pas venu à l’idée...
Le débat de second tour, qui consiste à évoquer l’intégralité des préoccupations de dizaines de millions d’électeurs, oblige à rester dans le superficiel. Il est inapte à évoquer sérieusement des questions un peu techniques, tel l’euro, où c’est la cacophonie, même chez les économistes.
Macron a eu beau jeu de se débarrasser de ce thème par quelques réponses laconiques. Mais la vérité sur les conséquences de l’Euro ne s’évacuera pas si facilement. Celles-ci vont s’aggraver.
Macron, plutôt que de laisser se déprécier la monnaie en revenant au Franc, a choisi de déprécier les salaires, pour maintenir l’Euro. Pour garantir les retraites complémentaires, il choisit de sacrifier les salaires. Il sacrifie l’essentiel au complémentaire.
Tout le monde dit que Marine Le Pen ne fut pas à la hauteur pendant le débat.
Pour ma part, je n’ai pas trouvé cela flagrant.
J’ai trouvé qu’elle s’était bien débrouillée, pas plus mal que Macron.
Peines de vie : petite digression philosophique.
L’une est donner sa vie au non-être, puisqu’on a produit du non-être (meurtre) ; L’autre est donner sa vie à l’être, puisqu’on a produit de l’être (enfantement)...
Le devoir d’être, comme prix du non-être ; Le droit de non-être, comme prix de l’être. L’être du non-être est clamé nécessaire ; le non-être de l’être est clamé contingent.
L’être de l’être est tenu pour facultatif.
Or, toute société est une récursion d’être : une société, c’est un être d’êtres.
Un être de non-êtres, comme un non-être d’êtres n’en sont point.
Bref : Nous ne serons bientôt plus...
Pas logique sur l’avortement :
On a le devoir de rendre à la société, selon ce qu’on se donne le droit d’y prendre.
Si on prend une vie dans la société, alors on doit rendre sa vie conformément à la manière qu’on a pris cette vie.
Si on prend une vie pour la détruire (par meurtre), alors on rend sa propre vie, conformément à la destruction engendrée : c’est la peine de mort.
Si on prend une vie pour la produire (par reproduction), alors on rend sa propre vie conformément à cette production engendrée : c’est la parentalité.
La parentalité, comme la peine de mort est un devoir, attaché à sa propre vie. On devrait parler de « peines de vie » : l’une est donner la sienne au néant, puisqu’on a produit du néant par un meurtre ; l’autre est donner sa vie à l’enfant, puisqu’on a produit un enfant...
En fait, la mise en place de l’avortement correspond à l’affaiblissement du devoir de parentalité. Cela n’est pas contradictoire avec l’abolition de la peine de mort. Le point commun est l’affaiblissement du principe de la responsabilité.
@maQiavel
Petite précision sur la définition.
Le transhumanisme se caractérise non pas par une finalité d’orienter l’évolution humaine, mais par la finalité de transformer l’espèce humaine.
C’est donné par le terme lui-même : notre espèce, c’est l’humanité. Le préfixe "trans" signifie "au-delà". Le transhumanisme, c’est vouloir aller au-delà de l’humanité.
De notre nature humaine, nous tirons un certain nombre de capacités, qui sont un potentiel. Ce potentiel est réalisé à un certain degré, selon la diversité des hommes. Augmenter une capacité, ce n’est qu’augmenter le degré de réalisation d’une faculté déjà présente dans l’espèce. Ce n’est donc pas du transhumanisme.
Le transhumanisme, ce serait apporter de nouvelles facultés à l’homme, facultés non présentes dans le potentiel de l’espèce. Ce serait, par exemple, faire un homme avec 4 estomacs, qui puisse ainsi ruminer, afin qu’il puisse brouter de l’herbe.
A mon humble avis, je ne vois pas cette faculté corporelle qui manque à l’homme, puisque, grâce son intelligence, et via l’utilisation d’outils, le potentiel de l’homme ne se limite pas à celui de ses facultés corporelles. Le potentiel de l’homme dépasse celui de sa biologie, du fait de son intelligence.
Comme tu l’as dit, l’idéologie transhumanisme vient du matérialisme : Dans le matérialisme, toutes les dimensions de l’homme sont réduites à sa biologie. Pour transformer les capacités de l’homme, il faudrait donc transformer sa biologie...
Or, toute l’histoire montre que l’humanité a pu transformer ses capacités par l’intelligence. C’est donc que :
- 1° le postulat matérialiste est trop réducteur.
- 2° le transhumanisme est basé sur une incompréhension de la nature humaine.
Sachant que, de toute façon, la biologie recèle encore bien des mystères, les « transhumanistes » ne seront que des apprentis sorciers.
ET je puis m’y opposer en cela que ce mouvement vise à atteindre à l’espèce humaine. Or cette humanité, je la partage. Nous la partageons tous. C’est un Bien commun. En atteignant à l’humanité, le transhumanisme m’atteint. Ça me concerne, j’ai mon mot à dire.
@samagora95
Ce n’est pas qu’une question de règles communes, qui sont de toutes manières impossibles à établir. C’est aussi une question de taux de change des monnaies. Une monnaie très forte implique de renchérir tous les prix à l’export, c’est-à-dire le coût du travail.
On ne peut pas faire comme si, depuis des dizaines d’années, les rejetons de l’immigration musulmane ne fournissaient pas le gros des bataillons de la délinquance en France... (et donc de la population carcérale...)
Il me semble que quand on agit de manière délictuelle envers quelqu’un, ce n’est pas un signe d’amour. À ce niveau de généralité-là, c’est même une preuve de haine.
Les enfants agissent, mais sans prudence, selon les opinions de leurs parents.
La vérité sort de la bouche des enfants...
Le comportement des enfants de l’immigration musulmane montra ainsi les véritables intentions de ces migrants.
Pour être audible dans la démocratie, il faut avoir une certaine notoriété.
Un des moyens d’avoir cette notoriété est d’avoir participé au jeu démocratique.
Pour participer au jeu démocratique, il est nécessaire de faire certains compromis. C’est la condition sine qua non pour y être reconnu, pour monter en grade, donc acquérir de la notoriété.
Une fois que la notoriété est suffisante, alors on peut s’exprimer librement.
L’homme qui commence est un apprenti, il se fait fort d’obéir aux directives d’autrui. Ce n’est qu’une fois qu’il a acquis la maîtrise qu’il peut agir selon ses propres opinions.
Jean Robin a un coté anarchiste, il voudrait croire qu’on pourrait être maître sans jamais avoir été apprenti.
Bref ; il y a, depuis des temps immémoriaux, des gens qui crurent que l’humanité s’en sortirait mieux en faisant tout à l’envers.
Mais faire les choses à l’endroit resta toujours plus efficace.
Il existe des lois extérieures à la volonté humaine, qui dépendent de raisons qui dépassent son entendement, et, qui, par conséquent, ne peuvent que se constater de manière empirique : ce sont les lois naturelles. Les lois juridiques issues des raisons humaines sont artificielles, et, comme la raison tend à l’idéologie, comme le constat des réalités s’affaiblit, ces lois juridiques tendent à s’écarter des lois naturelles, dont l’obéissance correspond pourtant à une nécessité.
En fait, la raison humaine, par ses limites propres, produit toujours des schémas un peu trop simplistes. Lorsque ces schémas voilent le réel, du fait de leur facilité d’usage, la raison devient une idéologie dont émane un discours stéréotypé, inefficient à produire une loi juridique correspondant aux nécessités.
Le déni des réalités est toujours le prélude à ce genre de dérive. L’idéologue tourne en rond dans ses abstraction, sans prise sur le réel. Le déni de la réalité de la différence homme-femme, réalité intangible qui dépasse l’entendement humain, puisque la chirurgie ne peut produire qu’une imitation fallacieuse de sexe, car dénuée de toute capacité de reproduction, est le premier pas vers une catastrophe annoncée.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération