Mélenchon qui dit "on a besoin de policiers républicains". A dénigrer toute la profession policière comme le fait toute la gauche "maast" (maastrichienne dixit Onfray), de la bourgeoise de gauche à l’antifa de base, la qualité des policiers recrutés va diminuer car personne de sensé n’aura envie d’aller tchatcher avec la racaille (les excités ethnicistes et/ou victimistes si vous préférez) en recevant des insultes tous les jours (on les comprend : c’est possible de passer à BFMTV si on arrive à leur faire perdre leurs moyens), en ayant peur pour sa famille et en plus risquer la plainte pour racisme (entendons-nous, c’est bien qu’elle existe, son abus d’utilisation en situation tendue par contre non, on le voit déjà avec les enseignants forcés de ménager les susceptibilités et dans la difficulté à appliquer le modèle républicain : un jeune gavé d’anti-racisme dans son enfance voit plus facilement dans la personne qui le contredit un raciste en puissance, cette difficulté psychologique est le cadeau de la "gauche" aux quartiers). Sans la police, la loi publique, les bobos ne sont rien. Ils seront les premiers à en subir les effets et je ne m’en réjouis pas. Ce n’est pas comme si on ne les avait pas prévenus, ils jouent le modèle de la guerre de Syrie ou du Maïdan sauf qu’à la place du méchant dictateur, c’est la police essentialisée comme raciste au plus haut degré. Et les policiers noirs seraient les pires, j’ai lu ça comme justification de l’odieuse appellation de vendu donnée à un policier de couleur cette semaine. Ces gens — les progressistes — ne se rendent pas compte que d’une part ils ne peuvent imaginer qu’ils sont racistes (puisqu’ils aident la cause, n’est ce pas) et d’autre part ce sont bien eux les racistes, les vrais, que ce soit envers les blancs qu’envers les noirs (dans cet exemple). Leur vision du monde est celle du Nouvel-Obs ou du Monde, mais eux ne travaillent pas avec la population qu’ils croient défendre, ce sont les enseignants, les commerçants, les policiers, etc., qui travaillent dans ou à proximité de ces quartiers qui aident à en améliorer la vie, pas Omar Sy ou autre poule de luxe télévisuelle starisée qui se fait une pub gratuite, ou le bobo de quartier branché qui se croit anti-flic car n’ayant jamais été agressé (le cocon bobo
).
Les écoles de journalisme ont une immense responsabilité dans cette dérive. Un nouveau code de déontologie des grands médias est nécessaire, voir n’attribuer de fréquence (radio-télé) qu’à des groupements citoyens d’envergure avec choix en interne des journalistes. OK c’est un peu Agoravox que je propose
, mais généralisé.