@maQiavel
« Bien sûr. Le racisme s’exerce concrètement
sur des individus au motif de la supposée catégorie raciale à laquelle on les
rattache par le biais de caractéristiques biologiques. »
Pas forcément. On peut très bien admirer tel ou tel individu appartenant à telle ou telle communauté et gerber la communauté à laquelle il appartient. Ça, c’est le genre de nuance que les intégristes de l’antiracisme sont beaucoup trop lourdingues pour comprendre.
@micnet
« J’aime bien ,moi aussi, Gustave Le Bon mais à cette citation je vous réponds en citant à mon tour Machiavel… »
Les sentiments dont parle Gustave Le Bon ne sont ni « bons » ni « mauvais », ce sont ceux auxquels il se réfère, lorsqu’il écrit :
« Les forces affectives, c’est-à-dire les sentiments et les passions, se mettant le plus souvent au service des forces biologiques, la raison est impuissante contre elles. »
ou
« Les sentiments sont à la base de l’existence. Le jour où le dévouement, la pitié, l’amour et les illusions qui nous mènent, seraient remplacés par la froide raison, tous les ressorts de l’activité se trouveraient brisés. »
@micnet
"...vouloir contrer le racisme de manière rationnelle paraît certes indispensable mais que ce n’est pas aussi évident que ce que vous semblez croire..."
Gustave Le Bon qui, sur ce point comme sur tant d’autres, avait entièrement raison, a écrit :
« Les sentiments se combattent avec des
sentiments ou des représentations mentales de sentiments, jamais avec des
raisons. »
@Éric Guéguen
".. comme on peut le voir de façon dramatique dans un film tel que Bad Day at Black Rock..."
Pour ceux qui ne connaissent qu’en version française, Un homme est passé, de John Sturges, avec Spencer Tracy, Lee Marvin et Robert Ryan...
Mais encore une fois, cela nous ramène à la définition du racisme en question, puisque nous avons, ici, un racisme dirigé contre les individus, qui se distingue du rejet d’une communauté en tant que corps étranger au sein d’une société d’accueil.
@philouie
"...provoqué par l’attachement à la mère, dont la meute est un substitut."
Ça a à voir avec Œdipe ?
@maQiavel et @yoananda
« … mais ce n’est qu’une partie du phénomène. »
Evidemment, ce n’est qu’une partie du phénomène, mais elle est bien difficile à quantifier et, du coup, elle fausse la perception de l’ampleur réelle dudit phénomène.
« Il y’a aussi des personnes plutôt intelligente qui rationalisent ce racisme, yoananda par est très représentatif de cette catégorie. (…) Le racisme chez lui n’est pas le fruit d’une colère ou d’un manque d’intelligence mais plutôt d’une réflexion froide. Il y’a de plus en plus de gens comme ça... »
On retombe, ici, sur la sempiternelle question de la définition du racisme. Pour moi, Yoananda n’est pas raciste, et son « aveu » me paraît découler d’une (aimable) volonté de provocation. Ou alors, si Yoananda est raciste, il ne l’est pas plus que De Gaulle, disant :
« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. »
…pas plus que Pompidou, qui, en 1969, déclarait à la télévision :
« Le problème, c’est que les Nord-Africains, et particulièrement, les Algériens sont concentrés dans quelques agglomérations, Marseille et sa banlieue, la banlieue lyonnaise, la banlieue et Paris. Il y a là des concentrations énormes. Dans telle localité de la banlieue lyonnaise, les étrangers de toute espèce sont en majorité. Il va de soi qu’à partir de ce moment là, lorsque deux communautés se trouvent vivre mélangées, avec des habitudes, des convictions, des modes de vie absolument différents, il se crée des conflits. Il est déjà très difficile de vivre en paix avec ses voisins. A plus forte raison lorsque ces voisins ont des habitudes absolument différentes des vôtres ».
…pas plus non plus que Mitterrand qui, à la télévision toujours, mais le 10 décembre 1982, reconnaissait l’existence d’un seuil de tolérance, que l’on disait alors de l’ordre de 10 %.
Ockrent : - Monsieur Mitterrand, est-ce que vous acceptez, comme une grande majorité de Français, cette notion qu’il y a en fait un seuil de tolérance ? Est-ce que c’est une notion que vous acceptez ?
Mitterrand : - Ne me demandez pas mon avis sur le caractère moral, bien que j’aie une opinion, mais le seuil de tolérance a été atteint dès les années 1970 où il y avait déjà 4 100 000 à 4 200 000 cartes de séjour, comme à partir de 1982.
Et Yonanada le reste infiniment moins, raciste, que le même Mitterrand, évoquant les massacres du Rwanda et laissant tomber à portée d’oreille du journaliste Patrick de Saint-Exupéry, qui l’a publié dans Le Figaro du 12 janvier 1998 : « Dans ces pays-là, un génocide, ce n’est pas trop important . »
Pour Jean-Marie Le Pen, c’étaient les chambres à gaz qui étaient un point de détail de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale, pour François Mitterrand, c’était le massacre de centaines de milliers de personnes (de 500’000 à 1 million, selon les estimations), qui était négligeable. Ici, ce n’est pas « Selon que vous serez puissant ou misérable », c’est le « Selon que vous serez catalogué ou pas »…
Pour en revenir au « cas » de Yoananda, il convient aussi d’aborder les questions de Weltansschauungen, de conceptions du monde. Pour des questions de personnalité, de tempérament, d’expériences, de parcours, de réflexions personnelles, d’influences extérieures, certains professent que l’homme est un animal clanique et territorial, défendant donc son clan et son territoire, comme la plupart des mammifères, alors que d’autres croient en un sens de l’histoire, une sorte de millénarisme laïc, au long duquel tous les hommes vivront dans une fraternité pacifiée, égalitaire et solidaire.
Les premiers sont « racistes » par leur volonté de tenir les envahisseurs potentiels à distance ; les seconds sont antiracistes dans leur propension à accueillir n’importe quoi avec le sentiment de favoriser ainsi l’émergence du paradis de demain annoncé par l’Apocalypse de saint Jean et récupéré par les « penseurs », de La Sociale, Marx en tête.
P.S. – Quand - le cas échéant, parce que tout n’est pas perdu -, les seconds s’apercevront qu’ils sont en train d’être submergés par des claniques territoriaux venus d’ailleurs, et bien il sera trop tard !
@César Castique
J’ajoute, sans trop savoir si c’est rassurant, que Peter Sloterdijk n’a pas dû, à la différence du Norvégien Steinar Lem, attendre d’être à l’article de la mort, pour exprimer tout le mal qu’il pensait de la politique migratoire de son gouvernement...
Steinar Lem (57 ans) était une figure de l’écologisme norvégien, condamnée par un cancer en phase terminale, et qui a attendu le mois d’avril 2009 pour révéler à un journaliste du Dagbladet, troisième quotidien norvégien, qu’il estimait que "La culture norvégienne est menacée par les musulmans".
L’article a paru le 15 avril 2009, Steinar Lem est mort le 29.
@Éric Guéguen
"...de la xénophobie ordinaire, c’est-à-dire une méfiance à l’égard de ce qui est autre, "sentiment" certes regrettable, mais tout à fait humain."
Je ne parviens pas à voir qu’il y a de regrettable dans la "xénophobie", dès lors qu’elle vise non pas l’invraisemblable boulanger étranger du sketch de Fernand Raynaud, mais des centaines de milliers d’individus et, à terme, des millions, qui prétendent s’asseoir à une table qui n’a pas été dressée pour eux, pour y manger les fruits d’arbres qui n’ont pas davantage été plantés pour eux.
Personnellement, je n’ai besoin de personne pour penser ce que je pense, mais je me dis quand même que quand une des (ex- ?)coqueluches intellectuelles du temps, déclare à propos de la politique migratoire d’Angela Merkel : « L’auto-destruction n’est pas un devoir moral. », je pense cela devrait faire réfléchir, au minimum un petit peu, les moins atteintes des victimes du virus politiquement correct.
@Qaspard Delanuit
"Oui, mais cette explication n’a pas besoin d’être présente dans l’esprit de celui qui éprouve la répulsion,..."
Bien sûr que non, c’est un réflexe. Qui se traduit parfois - souvent ? - par un "T’as qu’à retourner dans ton pays !", exprimé ou contenu, indépendamment de la nationalité de la "cible".
@Qaspard Delanuit
« Le racisme du quotidien, avant d’être une opinion est tout simplement un sentiment… »
Absolument. C’est ce que je pense depuis toujours, et du coup que, pas plus que n’importe quel autre sentiment, il n’est passible de la raison raisonnante – Le cœur a ses raisons que la raison ignore.
« …quelque chose qui - pour la plupart des gens - est ressenti sans être analysé. »
Quand Montaigne tente d’analyser son amitié à l’égard de La Boétie, tout ce qu’il trouve à écrire, c’est « Parce que c’était lui ; parce que c’était moi », en version primaire « A cause de parce que… »
« Tandis qu’une opinion suppose au moins d’avoir un début de théorie - même stupide - sur la question. »
Si ce n’est pas une théorie, il y a au moins un début d’explication au rejet de l’allogène : il est l’intrus, celui qui vient d’ailleurs, et qui, tout compte fait, ne devrait pas être là.
Et je me demande si, pour certains, voire pour beaucoup, plus ou moins consciemment, il n’est pas celui par qui la division arrive au sein de la population d’accueil…
@pegase
Avec mon mégaphone, mon micro et mes médias imprimés, je parlais bien des leaders et non de la piétaille. Des leaders dont vous dites qu’ils ne croient peut-être pas eux-mêmes à ce qu’ils disent, mais enfin qui se sont installés dans un créneau confortable et pas vraiment fatigant, comme le montrait Yann Moncomble (1953-1990) dans « Les professionnels de l’antiracisme » Faits et Documents, Paris 1987. Yann Moncomble est mort à... 36 ans, d’une crise cardiaque, quelques jours après la sortie de son ultime enquête « Le pouvoir de la drogue dans la politique mondiale », Faits et Documents, Paris 1990.
@maQiavel
« Non, il y’a des racistes, il suffit d’aller sur les réseaux sociaux pour s’apercevoir qu’il en regorge. Il y’en a de plus en plus d’ailleurs. «
En est-on bien sûr ? Les supporters de foot, qui n’occupent pas le dessus du panier dans le domaine de l’intelligence, poussent des cris de singe quand le « nègre » de l’équipe adverse a le ballon, et applaudisse le Noir de leur équipe lorsqu’il marque. Avec leur honnêteté légendaire, les médiateux ne retiendront que les cris imités du chimpanzé.
Y a-t-il plus de racisme dans le fait de traiter un Subsaharien de « sale Noir » comme disent les antiracistes qui n’osent pas les mots, et celui de traiter un échalas de « grand con » et un avorton de « p’tit con » ? Pas sûr.
Dans le feu de
l’"action verbale", on ramasse la caractéristique la plus visible de la personne
et on s’en sert contre elle. Il n’est pas certain que la première insulte qui
vienne en face d’une femme noire, ne soit pas « pétasse » ou
« pauvre conne », ce qui signifierait que parmi les signes visibles
d’appartenance, pour les femmes, le sexe l’emporte sur la couleur de peau.
Quant aux « racistes » qui sévissent sur les réseaux sociaux, il serait intéressant de savoir combien ont des copains noirs et arabes, et combien sont des fans de Dieudonné, de Djamel Debbouze, d’Oxmo Puccino, de Zidane ou d’Abou Diaby.
Parce que s’il y a, sur les réseaux sociaux des néo-nazis, des des skins et des suprémacistes blancs, c’est bien évident, je peine à mettre sur un même plan, ou dans une même catégorie des types qui s’inspirent de Vacher de Lapouge, de Charles Richet ou de René Binet, et des types en rogne, au racisme épidermique, occasionnel et à géométrie variable, qui se lâchent sur Internet.
@Éric Guéguen¨
« Aujourd’hui, "on" aurait presque tendance à taxer de "racisme" toute personne qui prétend encore qu’il existe des races. »
En réalité, ça va déjà beaucoup plus loin. On en est à taxer de « racisme » ceux qui croient distinguer une différence significative, chez ceux qui ne correspondent pas au type dominant du territoire considéré. Dire qu’Obama est bronzé, demander à Rockkhaya Diallo d’où elle vient, et à un gosse qui demande à un autre s’il vient d’Afrique, revient « à réduire l’individu à sa couleur »
Le 21 novembre 2009, Gianfranco Fini, alors président de la Chambre italienne, ex-néo-fasciste, très peu « néo » au demeurant, qui vingt ans plus tôt, tenait Mussolini pour le grand homme politique de l’Italie du XXe siècle, co-auteur – avec Umberto Bossi, leader de la Ligue du Nord - d’une loi très restrictive sur l’immigration, faisait le buzz, lors de la visite d’une de ces classes de Rome où les souchiens ne sont plus représentés que par les enseignants, disait « S’il y a quelque étron* qui dit quelque parole de trop, si quelqu’un pense que vous êtes différents parce qu’étrangers, il mérite quelque insulte. Vous, vous le pensez, moi, je la prononce. »
Le 27 mars 2012, cité par Rue89, le Pr François Héran, entre autres éminentes qualités, directeur de recherche à l’Institut national des études démographiques (Ined), disait (sans rire) que « le « color-blind » (ou le « religion-blind »), c’est-à-dire le refus de voir la couleur, l’origine, voire la religion, alors même qu’elles sont visibles » est « une ascèse à construire ».
Ce qui démontre que le problème de ces gens, ce n’est plus la race et le racisme, c’est la différence visible. Ce qu’une sociologue de l’université de Lausanne confirmait en 2015, dans une revue féminine, en laissant pointer une aspiration implicite au sex-blind :
« Dès que l’on rencontre une femme (ou un homme bien sûr), on la considère non pas comme une « personne », mais d’abord une femme, et l’on généralise ce que l’on constate chez elle comme étant un trait commun à toutes les femmes. »
* En termes de degré de mépris des insultes, le « stronzo » des Italiens et l’équivalent de l’ « en…lé » de par chez nous.
@maQiavel
"micnet et Gueguen ne sont pas des antiracistes institutionnels et lorsqu’ils parlent de racisme, c’est dans le sens authentique du terme."
Encore une fois, quel "sens authentique du terme" ? Voici 5 définitions copiées dans "Le Petit Larousse illustré" :
1946 : Théorie qui cherche à fixer la pureté de certaines races.
***
1948 : Théorie qui tend à préserver la pureté de la race dans une nation.
***
1960 : système qui affirme la supériorité d’un groupe racial sur les autres, en préconisant, en particulier, la séparation de ceux-ci à l’intérieur d’un pays (ségrégation raciale).
***
1966 : système qui affirme la supériorité d’un groupe racial sur les autres, en préconisant, en particulier, la séparation de ceux-ci à l’intérieur d’un pays (ségrégation raciale). ou même en visant à l’extermination d’une minorité (racisme antisémite des nazis).
***
1983 : idéologie qui affirme la supériorité d’un groupe racial sur les autres, en préconisant en particulier la séparation de ceux-ci à l’intérieur d’un pays (ségrégation raciale) ou même en visant à leur élimination (génocide, racisme des nazis).
***
Or, ce genre de théories n’est plus guère cultivé que par des groupuscules de néo-nazis, de suprémacistes blancs et de skinheads, discriminés par les médias de masse. Il est donc si peu répandu qu’il ne saurait servir de support à une réflexion sur la racisme et la liberté d’expression.
Le vrai problème, du point de vue de la liberté d’expression, c’est le tollé quasi universel que soulève Berlusconi en répondant à la question d’un journaliste sur sa perception d’Obama, à peine élu : "Il est bien bronzé !"
C’est aussi Rockhaya Diallo poussant des cris d’orfraie quand quelqu’un lui demande de quel pays, elle vient.
C’est encore Elliott Dearlove, 7 ans, renvoyé d’une école élémentaire de Hull (260’000 habitants), en février 2012, pour avoir demandé à un collègue basané, "Tu es brun parce que tu viens
d’Afrique ?"
Alors voilà... Dans ce contexte, parler d’un sens authentique du racisme - tombé en désuétude - et de liberté d’expression, c’est regarder le doigt... Désolé.
@philouie
"Je craignais qu’il y ai quelques obstacles rédhibitoires..."
@philouie
" je voulais savoir, ce qui concrêtement était pour vous un obstacle au vivre-ensemble ?"
En tout premier lieu, l’absence de commensalité, pour cause d’aliments et de boissons prohibés, et les obstacles aux libres relations libres et "naturelles" - en tout bien tout honneur ou pas - entre hommes et femmes mariées ou non.
Vous m’objecterez peut-être que des couples arabo-musulmans viennent chez vous manger le boudin arrosé au bourgueil, et que l’un d’eux est même échangiste, mais je peux vous affirmer qu’au sein de leur communauté, ils sont ultra-minoritaires pour les premiers, et ultra-ultra-minoritaires pour le second, ce qui fait qu’ils ne sont représentatifs que d’eux-mêmes.
@maQiavel
"On se fiche de ce que disent les antiracistes institutionnels..."
Vous peut-être, moi pas. Ce sont eux qui tiennent le mégaphone, à qui on tend le micro, qu’on invite à la télé et qui ont, seuls, droit de cité dans les médias imprimés. Leur influence est énorme, et c’est elle que nous devons combattre. Et on n’y arrivera pas si on ne connaît pas leur discours aussi bien qu’eux.
@philouie
"Vous pouvez précisez ce que vous entendez par là ?"
Ni plus ni moins que ce qui est écrit. La gauche est, par conviction, universaliste et elle croit en un sens de l’histoire qui débouchera sur l’édification d’une humanité pacifiée, fraternelle et solidaire, dans laquelle chaque être humain sera un frère pour tous les autres dans un "Vivre ensemble" au faux airs de paradis terrestre, indépendamment des différences de codes culturels.
Donc, quand on croit à ce genre de sornettes, on est obligé de croire à la vocation de toutes les communautés à se mêler les unes et les autres, même si les codes culturels sont inconciliables.
Et inconciliables à un point tel que les Arabes, les Espagnols et les Juifs ont pu vivre sept siècles durant*, sur un même territoire, sans que ce métissage généralisé auquel certains chimériques aspirent encore, ne produise un nouveau peuple appelé à se substituer aux Espagnols "d’origine"..
* Sept siècles, pour situer, c’est le laps de temps qui nous sépare du début du règne de Philippe le Long
@maQiavel
"Dans votre exemple, il ne s’agit simplement pas de racisme (...) ."
N’importe quel antiraciste, même débutant, vous dira qu’il n’est écrit nulle part qu’il existe des codes culturels rendant le "Vivre Ensemble" impossible et que le racisme, c’est précisément de croire qu’il y a des peuples qui ne sont pas faits pour vivre ensemble.
"Le racisme consiste à porter des jugements sur des personnes selon des critères biologiques discriminants, ça va plus loin que la banale incompatibilité culturelle"
C’est votre définition, je doute qu’elle soit retenue par la galaxie antiraciste, et je vous renvoie à ma question initiale.
Pour le reste, je vous signale que pour un antiraciste professionnel, comme Pierre-André Taguieff, le néo-racisme est justement culturel. Il écrit, dans le Hufffington Post du 27 septembre 2012 :
"Le rejet peut se fonder classiquement sur l’apparence physique, notamment sur la couleur de peau, mais il tend aujourd’hui à privilégier les caractères culturels, au premier rang desquels on trouve la religion."
"Le cas typique du racisme..."
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