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Bernard Dugué

Scientifique, philosophe, écrivain.
En quête d’emploi
Ce que j’ai fait et sais faire : enseigner (niveau universitaire), chercher, analyser, synthétiser, écrire ; accessoirement, radio libre et animation café philo.
Domaines du savoir maîtrisés correctement ou plus : sciences physiques, chimie, biochimie, sciences du vivant, neurosciences, sciences cognitives, systémique, épistémologie, psychologie, philosophie, sociologie, histoire, théologie.

Diplômes
  • Ingénieur de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne, 1980
  • Doctorat de Pharmacologie, Toulouse, 1985
  • Doctorat de Philosophie, Poitiers, 1996

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    Bernard Dugué 4 février 2022 12:36

    https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/h1n1-en-2009-la-crise-du-covid-19-227506

    Une modeste méditation sur le temps nous amènera à constater une évidence. Quand on attrape le virus de la nouvelle grippe H1N1, on met en général trois jours à s’en remettre, et un peu plus en cas de grippe saisonnière. Par contre, quand le virus de la peur pandémique entre dans le cerveau, son effet est durable. La peur de la grippe est maintenant bien implantée dans les consciences, celles des populations et des autorités. Elle coexiste avec une autre peur, celle du réchauffement climatique ainsi que d’autres choses aux propriétés anxiogènes, par exemple le terrorisme ou les nanotechnologies. Malgré des informations lacunaires sur l’épidémie et le virus, avec des données factuelles tangibles sur le faible impact de la grippe, les médias ont continué à diffuser des dépêches sur des décès suspects. Le processus enclenché ne peut plus s’arrêter. La propagande pandémique, car c’est est une, se poursuit inexorablement. On peut comprendre que les voix dissidentes peinent à se faire entendre. Drôle de consensus des autorités nous renvoyant à l’époque soviétique. Car en effet, quelques médecins ont vu dans la gestion pandémique la marque de fabrique des structures bureaucratiques, comme peuvent l’être l’OMS et les machines sanitaires de par le monde. Au passage, se confirme la suspicion légitime de tout citoyen envers les autorités et ceux qu’on appelle les élites, une défiance exprimée du reste sur le Net. La confiance se délite, que ce soit envers la politique ou la gestion d’un épisode aussi édifiant que peut l’être la pandémie psychique de 2009. D’ailleurs, ce qui se passe lors de cet épisode ne laisse guère augurer des jours sereins pour la démocratie. La technique tend à dépolitiser les sociétés. Je crois bien que la gestion de cette pandémie rend justice aux intuitions d’Ellul, illustrant de plus un « entrelacs de connivences » entre bureaucratie, technocratie et médiacratie.

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