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Accueil du site > Actualités > Economie > Adam Smith et la main invisible

Adam Smith et la main invisible

 

Pourquoi certains pays sont riches tandis que d’autres sont pauvres ? Le professeur James Ottesion, utilisant les idées d’Adam Smith, explique comment la division du travail est un élément nécessaire et crucial pour l’enrichissement d’une nation et pour son développement économique. Otteson explique également la "main invisible" décrite par Adam Smith, qui montre comment des individus poursuivant leur propre intérêt finissent par servir les autres, quand bien même cela ne serait pas leur intention.

Tags : Livres - Littérature Economie Culture




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10 réactions à cet article    


  • 3 votes
    perlseb 17 février 2012 17:43

    il n’y a rien de plus désagréable pour les riches, que de sentir en insécurité et menacés dans un monde de pauvres.
     
    Ce n’est pas tout à fait vrai. Un riche s’imagine toujours que l’argent achète tout, même la sécurité (gardes du corps pour petit budget, armée privée pour milliardaire, ...). Donc la chose la plus désagréable pour un riche, c’est de savoir que les pauvres ne sont pas plus malheureux que lui (et que sa richesse est parfaitement inutile). C’est pour cela qu’ils cherchent à nous en faire baver par la dette.
     
    Par contre, ce que les riches ne peuvent pas comprendre, c’est que l’argent n’achète absolument pas tout, et en particulier la sécurité. Il n’y a qu’à voir, dans l’histoire, pas si lointaine, le docteur Pétiot : les riches qui s’adressaient à lui étaient persuadés que l’argent pouvait acheter un transfert en zone libre. Et c’est cela qui nous attend demain : un monde où l’argent n’achète plus que des arnaques (obsolescence programmée, nourriture empoisonnée, services non respectés...).


  • 9 votes
    ffi 17 février 2012 13:00

    C’est vraiment une idéologie particulièrement perverse.


    • 1 vote
      maQiavel machiavel1983 17 février 2012 21:15

      J’ ai bien rit en lisant votre commentaire  !
      Mais vous avez tout dit !


    • 6 votes
      pied 17 février 2012 13:40

      ben voyons ! en ne satisfaisant que son intérêt personnel, on sert forcément l’intérêt général !
      c’est évident et on peut le remarquer tous les jours.
      de la différence entre l’idée et la pratique...
      grosse propagande néo-libérale qui tache !


      • vote
        rastapopulo rastapopulo 17 février 2012 20:19

        C’est surtout une généralisation abusive de l’efficacité d’être responsabilisé. C’est peut être nécessaire mais pas suffisant.


      • 2 votes
        ffi 18 février 2012 09:19

        On ne se responsabilise pas par l’amour de soi, mais par l’amour des autres.


      • 4 votes
        Galekal 17 février 2012 15:18

        Houlà, je ne comprends pas ce qui se passe, mais les fondamentalistes religieux sont à la mode.

        Entre les ultra religieux qui balancent de la bondieuserie à n’en pas finir, et les libéraux, les mêmes propensions à la croyance aveugle sont à l’oeuvre et je ne vois pas trop la différence. o)


        • 4 votes
          jujupo 17 février 2012 15:20

          « Le capitalisme, c’est la croyance stupéfiante selon laquelle les pires hommes vont faire les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » J.M. Keynes.

          Pour ce qui est de la main invisible, elle est invisible car elle n’existe pas. En effet pour fonctionner elle stipule des conditions parfaites, ou tous les acteurs on entre autres accès à toute l’information en même temps. Or le monde réel n’est pas parfait, et dès lors que l’on inclut l’asymétrie d’information cette théorie tombe à l’eau. Josef Stiglitz, ancien économiste en chef de la banque mondiale, a même reçu le prix nobel d’économie sur ce sujet en 2001, même si cette théorie est connue depuis les années 70.

          Il est amusant de voir que malgré l’acceptation très répandue de la non-existence de la main invisible parmi les universitaires, certains chantres du néo-libéralisme continuent de croire à cette théorie datant du XVIIIe siècle.


          • 3 votes
            epicure 17 février 2012 20:35

            Tout système qui est basé sur la bonne volonté des gens, reste un système théorique qui sera toujours contredit par la réalité. Sauf si c’est une communauté de gens volontaires.
            C’est bien joli de faire des jolis systèmes avec des gens parfaits, mais jamais le théoricien ne se pose la question : "que se passe t il ? que faire ? quand des individus ou des groupes n’agissent pas selon le modèle."

            Enfin ce n’est pas toujours vrai, comme les Lumières au niveau politique, qui ont prévu la séparation des pouvoirs et des contre pouvoirs sachant que les dirigeants n’étaient pas des personnes parfaites.

            Mais mettre des système de ce genre en économie, ce serait aller à l’encontre de la doxa ultralibérale, il faut laisser le faible seul face au fort, parce que le dogme dit que les acteurs de l’échange économique sont égaux.

            En tout cas ces 30 dernières années de financiarisation ont totalement démonté cette théorie de la main invisible du marché, l’égoïsme des marché ne profite pas au bien de tous, mais se fait bien au détriment de tous.

            Il y a une autre réponse à la question au dessus, autre que des mécanismes de régulation, c’est la manière forte, l’oppression, l’élimination, la contrainte par la force. Actuellment c’est la méthode qu’on trouvé les thuriféraires du marché libre, pour que les peuples se soumettent à la loi du marché impérial avec le MES et l’ACTA. Pour cela ils font sauter tous les systèmes de régulation politiques de l’économie, pour les remplacer par l’arbitraire des grands agents économiques privé.


          • 2 votes
            iakin 18 février 2012 01:07

            La main invisible d’Adam Smith est un mythe inventé par les néolibéraux.
            Adam Smith n’avait jamais imaginé, ni même cru possible, qu’il existe un jour un système international où les droits de douane aient été aboli et où toute forme de protectionnisme serait proscrit.
             
            Non seulement les libéraux d’aujourd’hui n’ont pas voulu lire Marx, mais ils n’ont même pas fait l’effort de lire Smith ou Ricardo.



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