BCE, éliminer les spéculateurs tu dois
Mais Angela ne le veut pas...
« Il y a une certitude : Aucun spéculateur, aussi puissant soit-il, ne peut résister à une banque centrale qui est capable de créer infiniment de la monnaie. Quel est l’élément probant aujourd’hui ? C’est qu’en Angleterre, le taux d’emprunt de l’Angleterre, dans un pays très malade, eh bien il baisse... Il est à 2,2 % sur 10 ans. » (Nicolas Doze)
Donc c’est Angela la patronne ? Je voudrais bien qu’on me montre les électeurs européens qui ont voté à la majorité pour confier à Merkel le mandat d’imposer sa loi sur la politique de l’Europe et de la BCE, en soutenant les spéculateurs au passage, dans leur entreprise d’annihilation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Tags : Europe Economie Allemagne Démocratie Citoyenneté Euro Banques Dette
7 réactions à cet article
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Bravo pour la mise en valeur de cette remarque autour de laquelle tout gravite :
" Aucun spéculateur, aussi puissant soit-il, ne peut résister à une banque centrale qui est capable de créer infiniment de la monnaie. "Je ne vois pas ce que l’on peut y ajouter.-
Rien à ajouter ? si, malheureusement...
C’est " qu’aucune banque centrale, aussi puissante soit-elle, ne peut résister à des décideurs politiques formés par ces mêmes spéculateurs"
Ce n’est pas leur culture politique. De plus, pour supprimer l’article 123 de la constitution, il faudrait que tous les pays de l’union soient d’accord. L’Allemagne ne l’est pas, Draghi ne le sera pas non plus...
Fin de l’histoire.
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En effet, si des mecs comme Monti, Draghi etc ... ont été mis en place aux places où ils sont, c’est justement pour continuer à ce que les banques puissent s’empifrer sur le dos des peuples européens, ils ne veulent surtout pas que cette crise soit réglée, ils ne veulent surtout pas une intervention de la BCE.
On vit un coup d’état très clairement.
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Un magnifique coup d’état même, avec l’apparence de la bonhommie administrative tutélaire.
La technocratie euro-atlantiste, élevée dogmatiquement au biberon des 18% des marchés financiers, des recapitalisations et des plans de sauvetage financier en cas de fortes pluies, était jusqu’ici discrète, pour ne pas s’auto-caricaturer.
Il ne fallait surtout pas montrer les fils, sinon on risquait de voir les trucages. Le téléspectateur lambda finirait par dire "hé mais c’est mal fait leur truc, le mec en costard là, c’est pas un dirigeant politique, c’est un banquier !!"
Mais comme les fortes pluies ont fait déborder le fleuve, ils ne se préoccupent même plus de l’image qu’ils renvoient.
Trois pions d’un coup, en Italie, Grèce et à la tête de l’europe, Prends ça, contribuable !
C’est toi qui paiera, et tu n’as pas ton mot à dire puisque c’est passé au dessus de ton vote, que personne n’a demandé d’ailleurs.C’est tellement gros que même le journal Le Monde en fait ses choux gras.
Ils prennent des risques, mais s’en foutent.Ca passe, c’est l’essentiel.
La prochaine étape ? Décider, dans l’intimité de leurs conciliabules, qu’il est grand temps de passer aux DTS.
C’est prévu, il n’y a plus qu’à attendre... -
ils doivent commencer à se sentir mal ceux qui sont pour rester dans cette Union Européenne non ?
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Le nouveau président de la BCE, l’Italien Mario Draghi, a redit à Francfort sa fidélité à l’orthodoxie défendue par son prédécesseur, le Français Jean-Claude Trichet.
Le rôle de la BCE est de défendre la stabilité de la monnaie, un point c’est tout, a-t-il martelé. "C’est la contribution majeure que nous pouvons apporter pour soutenir la croissance, la création d’emplois et la stabilité financière", a-t-il dit.
Pourtant, de plus en plus de dirigeants européens estiment que seule l’institution monétaire est à même de contenir la crise, en mettant beaucoup d’argent sur la table pour acheter la dette des pays en difficulté.
La France est ainsi revenue à la charge sur ce thème, le Premier ministre espagnol José Luis Zapatero, dont le pays est de plus en plus dans le viseur des marchés, a fait de même. Sans parler des investisseurs, qui placent dorénavant tous leurs espoirs sur cette option.
"Comme sauveur de l’Italie, mais aussi des autres pays précaires, il n’y a que la BCE", commentait l’analyste allemand Robert Halver, de Baader Bank, "c’est la seule à pouvoir lutter contre l’explosion nucléaire de la zone euro".
A Rome pourtant, le nouveau chef de gouvernement Mario Monti a affirmé ne "pas voir de raison de modifier" le mandat de la BCE. Il a annoncé un mini-sommet avec le président français Nicolas Sarkozy et Mme Merkel jeudi prochain à Strasbourg.
Mais l’obstacle principal, c’est l’Allemagne, qui refuse au nom de l’indépendance de la BCE et de son rôle de garant de la stabilité des prix de la laisser s’embarquer dans cette voie.
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Correctif : c’est la BCE qu’il faut éliminer pas les spéculateurs. Ce sont les banques centrales qui ont créé la bulle avec une politique inflationniste que certains voudrait désormais administrer comme remède.
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