Les femmes, aujourd’hui, prétendent devenir les égales de l’homme, donc, prendre leurs défauts (exagérations, injustices, brutalité, mœurs libertines, ruses, mensonges, etc.). Toutes choses qu’elles n’ont pas, en effet, dans leurs conditions sexuelles normales.
Pourquoi donc, elles qui, malgré toute leur ignorance, sont vertueuses, désintéressées, charitables et bonnes, veulent-elles descendre jusqu’à l’homme ? Est-ce pour imiter ses bêtises, car il en fait ? Est-ce pour partager ses ambitions déréglées, car il en a ? Est-ce pour trafiquer avec lui dans les affaires financières, car il trafique ? Si c’est pour tout cela, ce n’est vraiment pas la peine de revendiquer. Le nombre est assez grand, dans le camp des agitateurs masculins, sans qu’il soit besoin de l’accroître encore en y annexant des femmes.
Si c’est pour faire autre chose, alors, c’est parfait, mais, dans ce cas, il ne faut pas réclamer l’égalité car l’égalité suppose les mêmes occupations. Il faut donc faire autrement… et mieux, et c’est cela que les hommes attendent des femmes, et non une vaine rivalité sur leur terrain.
Ce qui prouve le défaut de la méthode des « égalitaires », c’est le peu de succès de leur campagne. Que d’années, que d’activité et que d’argent, même, dépensé dans une cause qui ne progresse pas, car leurs succès sont illusoires, ce qu’elles obtiennent ne change en rien la nature de l’homme.
Tant que les femmes se sont diminuées en demandant une égalité qui les rabaisse, elles n’ont pas abouti. C’est Celle qui remontera sur son piédestal qui réussira.
Tant que les féministes n’auront pas montré aux hommes une femme ayant produit quelque chose de féminin, quelque chose que les hommes n’aient pas pu faire, ils ne seront considérés par ceux-ci que comme une armée de nullités, et si beaucoup d’entre eux ne sont pas devenus féministes, ce n’est pas parce qu’ils tenaient beaucoup à garder des privilèges injustifiés, c’est parce qu’on ne leur offrait pas une seule femme digne de leur admiration. Et changer les médiocrités masculines pour des médiocrités féminines, n’est que piètre besogne. Car on ne change, en réalité, que le costume et le timbre de la voix, mais quant aux idées, elles restent aussi fausses avec les « égalitaires » qu’avec les hommes seuls, ce sont toujours « les idées régnantes ».
Les hommes intelligents veulent mieux que cela, ils veulent une Femme « qui ne soit pas leur égale », afin qu’ils puissent trouver, en elle, toutes les grandes qualités que l’homme droit se plait à respecter, à vénérer. Ils veulent, dans la femme, une manière de penser différente de la leur, ils veulent trouver, près d’elle, quelque chose à apprendre, quelque chose de nouveau qui les tire de l’ennui qui les endort, et donne à leur vie une direction nouvelle, à leur esprit une lumière directrice. Mais les criailleries pour obtenir des droits politiques ou sociaux les fatiguent sans les intéresser.
De plus, n’est-il pas naïf que certaines d’entre elles attendent que ce soit l’homme qui vienne les proclamer supérieures à lui, ou même ses égales, alors que c’est lui qui, dans son orgueil, les a abaissées ? Les plus intelligents, seuls, arrivent à accepter l’égalité, mais les pervertis n’y arriveront jamais.
Donc les personnes, bien intentionnées, nous le reconnaissons, qui ont demandé l’égalité des sexes, se sont trompées, tant au point de vue philosophique qu’au point de vue psychologique. Il n’y a pas plus égalité entre l’homme et la femme qu’il n’y a égalité entre le voleur et le volé. Deux êtres aussi différents ne peuvent pas remplir, dans la société, les mêmes fonctions, avoir les mêmes droits et les mêmes devoirs. Là est toute la question ; définir les fonctions, les droits et les devoirs de chacun, leur donner une éducation qui les y prépare et non, comme on le fait maintenant, une éducation qui les en éloigne.
L’harmonie sociale régnerait encore si chacun d’eux, dès l’enfance, avait obéi aux lois physiologiques et psychiques de leur nature, rectifiées dans le sexe mâle, par la loi morale.
NB : Le désordre social, moral et mental qui règne sur la terre depuis les temps reculés de l’Évolution humaine, les systèmes absurdes qui se sont succédé et les aberrations de tous genres qui ont engendré tant de maux, n’ont qu’une cause : l’interversion des rôles de l’Homme et de la Femme.
L’interversion des rôles est un travestissement moral qui naquit en même temps que le carnaval ; permis pendant quelques jours de l’année, pour s’en amuser, il finit par se maintenir en toutes saisons. Et, chose curieuse, quand l’homme prend le rôle de la femme il continue à prendre, en même temps, son costume, sa robe, d’où le verbe « dé-rober » ; en anglais « to rob ».
Chez les Perses, lorsque la Divinité fût représentée sous une forme masculine, entourée des grandes ailes qui symbolisaient l’Esprit féminin, on donna à ce nouveau Dieu la barbe de l’homme, mais on lui laissa la robe de la Déesse.
Rappelons que l’Egypte fut longtemps gouvernée par des Prêtresses que l’histoire appelle des Pharaons ; les Pharaons sont des magistrats sacerdotaux toujours représentés en costumes de femmes.
Notons aussi que le personnage de Jésus sera vêtu, comme les femmes, d’une robe flottante.
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