"Les coupes budgétaires ne sont pas nécessaires. On sauve les banques, pas l’Irlande. Ce sont les banques qui devraient souffrir, qu’on les laisse tomber", a plaidé Marian Hamilton, une Irlandaise de 57 ans qui craint de voir son allocation de handicapée baisser. Les manifestants défilaient en chantant
"Nous sommes le peuple, nous détenons les votes". Des bannières proclamaient :
"Il y a une voie plus juste et meilleure" ou
"l’Eire n’est pas à vendre, pas au FMI".
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Début octobre, le
Guardian écrivait que
"jusqu’au bout, les ministres de Dublin ont promis à leurs électeurs que les choses étaient sur le point de s’améliorer. Ces prêts d’urgence consentis aux banques, c’était la bonne solution. Ces réductions radicales des dépenses, ça, ça allait marcher. Et cette décision qui, en gros, revenait à garantir l’ensemble du système bancaire (presque sans aucun droit de regard), elle, elle règlerait tout".
Source
Le renflouement de l’Anglo Irish, la banque préférée des promoteurs, ainsi que de l’Allied Irish et l’Irish Nationwide a fait accroître le déficit budgétaire irlandais, qui est passé de 12 % du revenu national à 32 %.
J.G., Sextidi 6 Frimaire an CCXIX