Piotr Tolstoï : Guerre et Paix. Révélations - Interview exclusive avec le vice-président de la Douma

Interview exclusive de Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma de Russie, descendant direct du célèbre écrivain Léon Tolstoï. Dans cet entretien exceptionnel mené depuis Moscou, Georges Kuzmanovic recueille les révélations d'un haut responsable russe sur les négociations avortées de paix à Istanbul. Tolstoï confirme que Vladimir Poutine ne participera pas à la rencontre prévue avec Volodymyr Zelensky le 15 mai 2025, dénonçant des conditions inacceptables imposées par l'Occident. À travers cet échange direct, il expose sans détour la position stratégique de la Russie, et l'échec diplomatique européen face à un monde en pleine reconfiguration multipolaire.

À la Une de cette émission :
 - Interview exclusive de Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma de Russie et arrière-arrière-petit-fils du célèbre écrivain Léon Tolstoï.
 - Entre la paix et la guerre, c'est pour le moment la guerre qui l'emporte.
 - Vladimir Poutine ne se rendra pas à Istanbul le 15 mai, pas plus que Sergueï Lavrov !
 - La Russie refuse les conditions européennes d'un cessez-le-feu !
 - Moscou est prête à négocier sans conditions préalables, mais sur ses propres bases :
 - Non-adhésion de l'Ukraine à l'OTAN
 - « Dénazification »
 - Reconnaissance des territoires conquis
 - Restitution intégrale des avoirs russes gelés
 - La Russie ne cédera pas face à l'agitation stérile de l'Union européenne et de Kiev : si l'UE campe sur ses positions, la solution sera militaire et la guerre se poursuivra.
 - Tout soldat de l'OTAN envoyé en Ukraine sera considéré comme une cible légitime - beaucoup l'auraient déjà été.
 - Le monde a changé : il n'est plus unipolaire et dominé par l'Occident, il est désormais multipolaire et ouvert. L'Occident est de plus en plus isolé.
 - Les nouvelles sanctions n'effraient pas Moscou : les 28 400 précédentes n'ont pas freiné la croissance ni le succès de l'économie russe.
 - Le processus de paix sera long.
 - Le retour à des relations normales avec l'Union européenne et la France prendra au moins dix ans.

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