Fourest, la Shoah et les musulmans
INFO PANAMZA. L'essayiste Caroline Fourest affirme que des familles en banlieue ont empêché, "au nom de leurs convictions religieuses", leurs enfants d'assister aux cours scolaires sur le génocide juif. La preuve en images.
On ne peut pas accepter, en tant que journalistes, de servir la désinformation.
Caroline Fourest, L’Express, 03.02.14
La semaine dernière, Caroline Fourest a été accusée de "désinformation" par l’animateur Frédéric Taddeï et de proférer des "contre-vérités" par le journaliste David Doucet des Inrockuptibles. En cause : l’ineptie de ses arguments fallacieux pour dénigrer l’émission Ce soir ou jamais.
Aujourd’hui, Panamza vous propose de découvrir une nouvelle intervention de l’essayiste qui ne manquera pas de susciter la controverse, voire la raillerie. Lundi 3 février, Caroline Fourest était invitée par La Chaîne Parlementaire afin de débattre des conséquences politiques du rassemblement, tenu la veille, de la "Manif pour tous".
Face à ses deux contradicteurs (une députée UMP et un porte-parole de la "Manif pour tous") et aux côtés d’un parlementaire écologiste, la militante a affirmé incidemment que des familles, basées dans les "territoires perdus de la République" (titre d’un livre consacré au prétendu antisémitisme massif des élèves d’origine maghrébine en banlieue), auraient, "au nom de leurs convictions religieuses, retiré les enfants des cours d’histoire quand on enseigne la Shoah".
Sur quels élements factuels s’appuie Caroline Fourest pour affirmer un tel propos ? Mystère. L’animateur du débat ne semble pas s’interroger sur la réalité de sa déclaration tandis que ses contradicteurs paraissent vouloir se concentrer sur la discussion relative à la "théorie du genre" enseignée à l’ecole.
(lire la suite sur PANAMZA)
Tags : Désinformation Caroline Fourest
23 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON