Amine Bénalia-Brouch, "l’Auvergnat" d’Hortefeux, raconte dans un livre, Confessions d’un sarkozyste repenti, les pressions de l’UMP dont il a fait l’objet après la petite phrase prononcée par le ministre de l’Intérieur lors des universités d’été de l’UMP en 2009.
"Écoute, Amine, on va rédiger un petit communiqué que tu vas lire à ce journaliste. Tu vas lui expliquer que les propos sont sortis de leur contexte, que l’on parlait des Auvergnats", lui a demandé la secrétaire de la fédération des Landes de l’UMP, le 10 septembre 2009, après que le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a tenu ses fameux propos à connotation raciste sur les Arabes.
"
J’ai été manipulé, j’ai dû mentir pour sauver l’ami du président, puis on m’a jeté comme un vulgaire Kleenex", raconte au
Point le jeune homme de 23 ans, aujourd’hui chômeur, qui a par ailleurs rejoint la formation politique de Dominique de Villepin.
Lorsque le journaliste du Point lui demande "N’avez-vous pas peur qu’on dise que vous roulez pour l’adversaire de Nicolas Sarkozy en sortant ce livre ?", il rétorque : "Je n’ai jamais rencontré Villepin. J’ai été sali, ce livre est une façon de laver mon honneur."
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