Bayrou s’explique : "horrifié" par les écrits de Cohn-Bendit

Le débat sur l’Europe, organisé par France 2, était ennuyeux et confus. Du coup, le lendemain, on n’en a rien retenu, si ce n’est le clash entre Bayrou et Cohn-Bendit, qui prend une importance incroyable.

Bayrou, condamné aujourd’hui de toutes parts pour son attaque, a tenu à revenir sur l’incident. Il dit à quel point l’enfance est importante pour lui et en quoi la "théorisation" de la relation aux enfants, faite dans un livre de la tête de file écologiste, lui était apparue bouleversante. Le livre de Cohn-Bendit lui est d’ailleurs apparu, dit-il, "odieux".

Réponse aux questions des journalistes :

"Il s’agit d’un écrit public donc assumé"

"J’ai reçu des messages sur le net et d’abord je n’ai pas voulu les croire."

"Non, ce n’était pas pour alerter l’électeur"

"Il n’est pas vrai que c’était une affaire électorale."

"Je ne pratique pas la politique des regrets."

Tags : Elections François Bayrou

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19 réactions à cet article

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emachedé (---.---.170.81) 5 juin 2009 18:43

31 secondes de la première vidéo. Impossible d’aller plus loin. Consternant.

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  (---.---.212.97) 5 juin 2009 20:03
  
  faudrait déjà pouvoir la voir pour se prononcer
  
  elle est ou ?
  
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  pfff (---.---.212.29) 5 juin 2009 19:23
  
  C’est pas important ça, ne tombez pas dans les pièges médiatiques. Le débat d’hier était un débat donc de la confusion, de l’agressivité et oui un débat c’est pas un meeting de l’ump, on s’affronte, on pause des arguments, c’est parfois confus, on cherche parfois à déstabiliser... La vous tombez dans le superflu en vous focalisant sur les piques. Hier on a surtout vu un Xavier Bertrand inexistant parce que membre d’un partie sans la moindre vision européenne, un Xavier bertrand qui de l’avis de tous mentaient éhontément lorsqu’on l’interpellait notamment sur la Turquie... oh mais oups on peu pas dire que les membres du gouvernement mentent...
  
  http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/06/05/convoquee-par-la-police-pour-avoir-traite-nadine-morano-de-menteuse-sur-internet_1202991_823448.html
  
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    JPS (---.---.236.109) 6 juin 2009 09:25
    
    Cohn-bendit a exposé, en 2001, dans libération son positionnement, ci-dessous, Bayrou ne donne pas ses informations il instrumentalise en détournant la vérité. C’est un mensonge par omission. Cohn-Bendit est contre la pédophilie. extrait : Qui en premier a mené la lutte contre certains petits groupes homosexuels qui revendiquaient la pédophilie ? Ce sont les femmes, les féministes, et moi (cohn bendit) ! Pas en 2001, mais dès 1971. Dans Tout ! ( Journal du groupe « Vive la révolution ! », des années 70, tendance maoïste libertaire), puis à Libération, comme en Allemagne. Le mouvement antiautoritaire, les féministes, se sont battus sur cette question, car pour eux, derrière la pédophilie il y avait une nouvelle forme de domination, un nouveau rapport d’autorité : l’exploitation du faible et du vulnérable par le fort. [...]. Un enfant n’est pas un objet sexuel ! Une femme qui dit non, dit non ! Une épouse qui dit non et qu’un mari force à faire l’amour, c’est un viol : telle était notre immoralité permissive, celle des féministes, la nôtre, la mienne. [...] Je dis, mais enfin, moi, depuis 1968, ma réflexion et ma pratique politique sont un inventaire permanent. Ce n’est pas la révolution permanente, c’est l’inventaire permanent. source : http://www.liberation.fr/evenement/0101366424-ma-vie-est-un-inventaire-permanent
    
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    Aurel (---.---.71.76) 5 juin 2009 19:24
    
    Ce qui est odieux et insupportable c’est de voir un candidat sortir le joker de la diffamation en pédophilie pour des écrits provocateurs que le dit Bayrou n’a pas sorti avant puisque son second Benhamias était un Vert et que par second il connaissait l’affaire dont il n’avait pas jugé opportun de sortir pour des écrits publiés il y a plus de 30 ans. Ce qui est odieux c’est de voir un homme se prendre une série d’interrogations citoyennes pleinement justifiées par un homme qui lui dit avoir fait une campagne présidentielle et non européenne, et répondre à son invective de prétendue amitié sarkozyste, en diffamant son interlocuteur faisant planer ainsi sur lui le doute infame de la pédophilie. Ce qui est odieux c’est de voir qu’ainsi Bayrou tourne les interrogations citoyennes à la caricature, à la diffamation, au mépris dégueulasse... Ce qui est odieux c’est de voir Benhammias en véritable lâche ne pas se démarquer de son chef de file. Ce qui est odieux c’est d’avoir recours de tels subterfuges aussi fourbes et mesquins pour se faire élire !
    
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      Legus (---.---.204.168) 5 juin 2009 20:11
      
      Je le trouve digne et sur le fond je suis 100% avec lui. Daniel Cohn-Bendit reste un grossier provocateur et les media participent activement à cette mascarade qui ne profite qu’à Sarkozy. Certains ont dit : pédophile contre minable, peut-être, mais je préférerais toujours un minable qui reste digne qu’un apologiste de la pédophilie fut-il brillant.
      
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        plebius (---.---.68.73) 5 juin 2009 20:29
        
        Je préfère 1000 fois un Bayrou diffamant mais honnête qu’un Cohn-bendit pédophile et incompétent.
        
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        3.14 5 juin 2009 20:53
        
        Franchement je trouve assez consternant que sur agoravox on se mette à soutenir bêtement Bayrou parce qu’il a attaqué Cohn-Bendit (cf les notes de certains commentaires ur la vidéo de tout à l’heure). S’être énervé et avoir sortie une vérité que tout le monde sait dans le "milieu" ne le rend pas génial et ne fait pas de lui un opposant crédible. Pour rappel, COMME COHN-BENDIT, il a défendu mordicus le oui à la constitution européenne, il prétend aujourd’hui défendre le peuple mais à tout fait pour qu’un traité lui nuisant clairement soit voté. Il est intégré au système, il en est même au centre, il n’est rien sinon une tentative des élites pour récupérer le vote contestataire.
        
        Et pour info, Alain Soral a écrit il y a des années ce qu’a dit Bayrou, en plus d’une critique de sa position libérale-libertaire.
        
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        lemmy (---.---.252.152) 5 juin 2009 23:13
        
        Mais pour qui se prend ce BAYROU, ce catho pratiquant qui juge les autres ? L’autre jour, il ironisait sur DE GAULLE,se disait admirateur de DELORS,qui ne veut pas en entendre parler, admirateur de MENDES FRANCE qui n’a gouverné que qques mois sous la IVéme République. Bref, après avoir été 2 fois ministre de l’Education nationale de 1993 à 1995, puis de 1995 à 1997, et un bilan plus que nul, cet individu, obsédé par une fonction qu’il est incapable d’assumer se révèle effectivement comme un MINABLE.VOIR LES APPRECIATIONS DE MME SIMONE VEIL . Virons-le de la politique, il a fait son temps ( de conneries ...) A LA RETRAITE et vite !!!
        
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        walkmindz (---.---.228.13) 5 juin 2009 23:30
        
        European trash talking En politique comme à la guerre, la stratégie est aussi importante que le trash talk. L’image fait les actes et la parole est l’avocate d’un diable sans mobile apparent.
        
        Du bipartisme ancestral aux ambidextres de saison, qui négociera le reste d’idéal aux citoyens ?
        
        Les clients des idéologies vendues en démocratie ne savent que choisir depuis que l’économie parachute les hommes d’État au gré des crises.
        
        Entre les accusations dignes d’une cour de récréation et les invectives feutrées, on pourrait croire que la nature du débat est la diversion commune.
        
        Posséder plus d’ambition que de talent, c’est peut-être cela la meilleure des politiques. la suite ici : http://souklaye.wordpress.com/2009/04/28/note-de-service-elections-preliminaires-et-service-apres-vente/
        
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        (---.---.240.16) 6 juin 2009 01:22
        
        Trop pénible à écouter Bayrou... Dommage, le fond est certainement louable, mais la forme fait que cet homme politique montre une fois de plus ses propres limites dans une élection et fonctions de grandes envergures !
        
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        stef75 (---.---.240.204) 6 juin 2009 01:39
        
        avant de s en prend a bandit il serait préférable de lire son livre. Même si dans le fond bayrou a surement raison car je n’ai pas lu le livre dans la forme il a totalement tort.
        
        je le trouve honteux je l’ai ecouté hier sur france 2 et je pense que cela lui portera pas chance
        
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        Deneb (---.---.180.73) 6 juin 2009 08:13
        
        Ses explications laborieuses me font penser à un petit cafteur fayotant sa maitresse.
        
        Je me rappelle de l’année1993. J’étais salarié et un jour j’ai parle à mon patron avec enthousiasme de ma dernière acquisition : Internet. Il était assez l’incrédule et intrigué sur le moment. Quelque jours plus tard il me demande d’un ton grave : "dis donc, Internet, c’est bien un réseau de pédophiles, non ?"
        
        Quand Bayrou dit que ce qu’il retient du mai 68 c’est la propagande pédophile, c’est du même acabit. Ce mec n’a rien compris.
        
        Dire qu’il m’est arrivé à voter pour ce débiteur de bondieuseries. Je m’en mord les doigts. On ne m’y reprendra plus !
        
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        cookie 04 (---.---.2.146) 6 juin 2009 09:51
        
        La libération vue par Michel Audiard Posté le 6 juin 2009, 9:30 | Auteur : Pierre 1er |
        
        Vivement qu’on ne se souvienne plus de rien. J’ai la mémoire en horreur. On va quand même faire un petit effort, à cause de l’anniversaire, des présidents sur les plages, de la vente des objets souvenirs qui a si bien marché, de tout ça.
        
        Nous autres, enfants du quatorzième arrondissement, on peut dire qu’on a été libéré avant tous les autres de la capitale, cela en raison d’une position géographique privilégiée. On n’a même pas de mérite. Les Ricains sont arrivés par la porte d’Orléans, on est allé au-devant d’eux sur la route de la Croix-de-Berny, à côté de chez nous. On était bien content qu’ils arrivent, oui, oui, mais pas tant, remarquez bien, pour que décanillent les ultimes fridolins, que pour mettre fin à l’enthousiasme des « résistants » qui commençaient à avoir le coup de tondeuse un peu facile, lequel pouvait - à mon avis - préfigurer le coup de flingue. Cette équipe de coiffeurs exaltés me faisait, en vérité, assez peur.
        
        La mode avait démarré d’un coup. Plusieurs dames du quartier avaient été tondues le matin même, des personnes plutôt gentilles qu’on connaissait bien, avec qui on bavardait souvent sur le pas de la porte les soirs d’été, et voilà qu’on apprenait - dites-donc - qu’elles avaient couché avec des soldats allemands ! Rien que ça ! On a peine à croire des choses pareilles ! Des mères de famille, des épouses de prisonnier, qui forniquaient avec des boches pour une tablette de chocolat ou un litre de lait. En somme pour de la nourriture, même pas pour le plaisir. Faut vraiment être salopes !
        
        Alors comme ça, pour rire, les patriotes leur peinturlurait des croix gammées sur les seins et leurs rasaient les tifs. Si vous n’étiez pas de leur avis vous aviez intérêt à ne pas trop le faire savoir, sous peine de vous retrouver devant un tribunal populaire comme il en siégeait sous les préaux d’école, qui vous envoyait devant un peloton également populaire. C’est alors qu’il présidait un tribunal de ce genre que l’on a arrêté l’illustre docteur Petiot - en uniforme de capitaine - qui avait, comme l’on sait, passé une soixantaine de personnes à la casserole.
        
        Entre parenthèses, puisqu’on parle toubib, je ne connais que deux médecins ayant à proprement parler du génie, mais ni l’un ni l’autre dans la pratique de la médecine : Petiot et Céline. Le premier appartient au panthéon de la criminologie, le second trône sur la plus haute marche de la littérature.
        
        Mais revenons z’au jour de gloire ! Je conserve un souvenir assez particulier de la libération de mon quartier, souvenir lié à une image enténébrante : celle d’une fillette martyrisée le jour même de l’entrée de l’armée Patton dans Paris.
        
        Depuis l’aube les blindés s’engouffraient dans la ville. Terrorisé par ce serpent d’acier lui passant au ras des pattes, le lion de Denfert-Rochereau tremblait sur son socle.
        
        Édentée, disloquée, le corps bleu, éclaté par endroits, le regard vitrifié dans une expression de cheval fou, la fillette avait été abandonnée en travers d’un tas de cailloux au carrefour du boulevard Edgard-Quinet et de la rue de la Gaïté, tout près d’où j’habitais alors.
        
        Il n’y avait déjà plus personne autour d’elle, comme sur les places de village quand le cirque est parti.
        
        Ce n’est qu’un peu plus tard que nous avons appris, par les commerçants du coin, comment s’était passée la fiesta : un escadron de farouches résistants, frais du jour, à la coque, descendus des maquis de Barbès, avaient surpris un feldwebel caché chez la jeune personne. Ils avaient - naturlicht ! - flingué le chleu. Rien à redire. Après quoi ils avaient férocement tatané la gamine avant de la tirer par les cheveux jusqu’à la petite place où ils l’avaient attachée au tronc d’un acacia. C’est là qu’ils l’avaient tuée. Oh ! Pas méchant. Plutôt voyez-vous à la rigolade, comme on dégringole des boîtes de conserve à la foire, à ceci près : au lieu des boules de son, ils balançaient des pavés.
        
        Quand ils l’ont détachée, elle était morte depuis longtemps déjà aux dires des gens. Après l’avoir balancée sur le tas de cailloux, ils avaient pissé dessus puis s’en étaient allés par les rues pavoisées, sous les ampoules multicolores festonnant les terrasses où s’agitaient des petits drapeaux et où les accordéons apprivoisaient les airs nouveaux de Glen Miller. C’était le début de la fête. Je l’avais imaginée un peu autrement. Après ça je suis rentré chez moi, pour suivre à la T.S.F la suite du feuilleton. Ainsi, devais-je apprendre, entre autres choses gaies, que les forces françaises de l’intérieur avaient à elles seules mis l’armée allemande en déroute.
        
        Le Général De Gaulle devait, par la suite, accréditer ce fait d’armes. On ne l’en remerciera jamais assez. La France venait de passer de la défaite à la victoire, sans passer par la guerre. C’était génial.
        
        Michel Audiard Le Figaro-Magazine, 21 Juillet 1984
        
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        l’argentin (---.---.60.236) 6 juin 2009 11:29
        
        "il faut des bons élus pour avoir une bonne direction" est une phrase de campagne du modem qui résume bien je trouve leur pensée ; Du vide et de l’opportunisme !!
        
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        (---.---.118.39) 6 juin 2009 17:07
        
        ennuyeux et confus
        
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        lemmy (---.---.252.152) 7 juin 2009 19:33
        
        CAMPAGNE EUROPEENNE :
        
        BAYROU s’tend, BAYROU pète .....les plombs ! Mais, BAYROU t’as l’air ....de quoi ???? C’est moderne , le MODEM .....
        
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        (---.---.237.170) 8 juin 2009 15:08
        
        Voila ce que j’écrivais sur le clash Bayrou DCB le 5 juin 09, ça s’est vérifié non ?...
        
        "Bayrou est "un pauvre type, un minable" comme dit DCB, il sent que sa liste va se retrouver à la traine dans cette élection alors qu’il ambitionnait d’arriver au moins en seconde position. Sa bassesse ne peut que se retourner contre lui, comment peut-il accuser qui que se soit de connivence avec la droite de Sarkosy alors qu’il a lui-même pactisé toute sa vie avec l’UMP et la droite..."
        
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        (---.---.200.6) 2 juillet 2009 15:37
        
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