Berlusconi démissionne : Ciao Silvio !
Saluons comme il se doit ce départ d’un très grand homme d’affaires politique, à peine inquiété par la justice pour "prostitution de mineures" (entre autres...), juste un peu critiqué pour sa mainmise sur les médias italiens, pas du tout raillé pour sa goujaterie... Nous allons beaucoup le regretter.
Silvio Berlusconi démissionne, se sent libéré, propose Angelino Alfano comme remplaçant, et ne se représentera pas en cas d’élections anticipées.
Les bourses retombent. Quelle histoire...
Après un léger rebond saluant le départ de Berlusconi, les marchés retombent (Le Monde - AFP - Reuters - 09/11/2011 - extrait)
« L’annonce du départ du premier ministre italien, Silvio Berlusconi, a, dans un premier temps, profité aux Bourses américaines, asiatiques et européennes. Ainsi, la Bourse de Milan a ouvert mercredi 9 novembre sur une hausse de 1,38 %, à 15 880 points, avant une brusque inversion de tendance en milieu de matinée. A 10 heures (heure de Paris), elle lâchait plus de 2 %. La Bourse de Paris avait ouvert, quant à elle, en hausse de 0,85 %, se réjouissant, comme Wall Street et les marchés asiatiques, de l’annonce du départ prochain du chef du gouvernement italien, avant de perdre 0,69 % en milieu de matinée.
La Bourse de Tokyo a terminé la séance de mercredi en nette hausse de 1,15 %, les investisseurs accueillant, eux aussi, avec satisfaction l’annonce du départ du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi. A la clôture, l’indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a gagné 99,93 points, à 8 755,44 points. Mardi soir, la Bourse de New York avait fini en nette hausse, le Dow Jones gagnant 0,84 % et le Nasdaq, 1,20 %.
INCERTITUDES SUR LES TAUX ITALIENS
Si cette annonce a d’abord permis aux taux d’intérêt italiens à dix ans de se détendre légèrement, ceux-ci ont battu dans la matinée un nouveau record à 6,86 %. »
Bunga Bunga et crucifix, c’était le bon temps...
Tags : Europe Economie Politique Scandale Justice Sexe International Italie Dette
16 réactions à cet article
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Etrange démission forcé de Berlusconi.
Ce que les italien n’ont pas réussi à faire en 5 ans, wall steet l’a fait en 3 jours.
Mais surement pas avec le meme objectif.
Peut-etre le remplacer par un homme en pate à modeler, ou meme comme en grece, par un gouvernement de cohabitation ou assimilé, qui serat incapable de prendre la moindre décision ?-
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Plus realiste , berlu s’est fait elire avec la promesse qu’il n’augmentera pas les taxes , ce qui devient plus à de + en + difficile à soutenir , donc il va y avoir de nouveaux prelevement ( taxe sur les maisons secondaires etc ) d’italiens
Donc normalisation europeenne , ce qui va ameliorer la situation economique
crise voulue donc par certains parties politiques , rien de grave sur le fond en fait que de la gestion politique -
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Il va enfin pouvoir monter une chaine internationale de clubs et hôtels échangistes avec DSK...
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Ah quand les rats commencent à quitter le navire.......Il y a du soucis à se faire !!!
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Ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle. Le démentèlement de l’Italie va commencer.
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Ciao Silvio, questo e solo un addio...
Effectivement, il est "amusant" de constater que ce sont les marchés , Wall Street , qui ont poussé Silvio a la démission en moins d’une petite semaine. Voici qui en dit long sur la nouvelle génération de dirigeants européens pour l’après-2012.-
Ciao viva, "putan " dé cavaliere Va te faire faire voir "chez les grecs" !
En espérant aussi le vidage de son ami "Grincheux" chez nous dans quelques semaines.-
Bizarre cette démission...
Il devait y avoir une sacrée pression pour le forcer à partir....-
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Ou l’Italie revindra raisonnablement au fascisme - après 65 ans de prévarications levantines - ou il n’y aura tout simplement plus d’Italie.
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Il a fait le job comme demandé,c’ est un repos bien merité , il peut prendre l’ avion pour se planquer dans un profond bunker au Colorado maintenant.
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Mercredi 9 novembre 2011 :
Wall Street finit en chute, paniquée face à la crise italienne.
La Bourse de New York a fini en forte baisse mercredi, saisie par l’angoisse de voir l’Italie à son tour emportée par la crise de la dette : le Dow Jones a perdu 3,20 %, et le Nasdaq a perdu 3,88 %.
"Cette dégringolade des indices de Wall Street est logique au regard des craintes grandissantes de contagion. On avait vu la même chose en octobre avec la Grèce, et maintenant c’est l’Italie", a expliqué Lindsey Piegza, de FTN Financial.
"Cette inquiétude est justifiée : c’est la troisième économie de la zone euro, alors que la Grèce était en bas de la liste", a-t-elle poursuivi.
Le soulagement qui avait accueilli mardi l’annonce de la prochaine démission du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a rapidement cédé la place à la crainte. Les taux d’intérêt de la dette italienne à dix ans ont atteint un nouveau record historique en dépassant les 7 %.
De tels taux, s’ils se confirment lorsque Rome émettra de la dette, risquent de représenter un poids bien trop lourd pour le gouvernement italien au moment où il cherche à réduire ses déficits.
"La pression du marché et l’incertitude politique ont fait passer l’Italie d’un risque de crise de liquidité à une crise de solvabilité", ont estimé les analystes de Natixis.
De nombreux analystes ont relevé que des taux à plus de 7 % avaient poussé la Grèce, mais aussi l’Irlande et le Portugal, à avoir recours à l’aide financière de leurs partenaires européens et du FMI.
"Mais les investisseurs ont en tête l’idée que le pays est trop gros pour faire faillite et trop gros pour être secouru", s’est inquiété Mace Blicksilver, de Marbleahead Asset Management.
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IL AURA LE TEMPS MAINTENANT DE SE TAPER SES PUTES
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