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Corruption des syndicats, l’enquête qui dérange


Roger Lenglet, Jean-Luc Touly et Christophe de Mongermont viennent de faire paraître L’Argent noir des syndicats, une enquête fouillée et documentée qui met à jour (et à mal) les pratiques douteuses des organisations syndicales. Édifiant. Depuis sa sortie, les langues se dénouent dans le monde syndical et viennent corroborer les nombreux témoignages qui ne manquent pas d’instruire un dossier lourd, très lourd. Mais loin d’être une charge, les auteurs, syndicalistes chevronnés, proposent des solutions pour que les syndicats, à l’instar des partis politiques naguère, soient financés en toute transparence et qu’ils soient vraiment représentatifs.
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Tags : Livres - Littérature Finances Syndicalisme Travail Medef




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9 réactions à cet article    


  • 8 votes
    syndikéskés (---.---.159.34) 6 juin 2008 13:45

    85% des camarades syndiqués sont des pourritures qui représentent ce qui il y a de moins constructif et de plus niais en matières de revendications (ils sont d’un naïfs) .Ils se croient tous dans Germinal quand il s’agit de manifester .Mais dans le quotidien ce sont presque tous des hypocrites,des radins,des traîtres entre eux .........j’ai travaillé 40 ans a leur cotés ,ils n’aident pas grand monde sauf si tu peut les payer d’une façon ou d’un autres LES PARTENAIRES SOCIAUX


    • 5 votes
      syndikéskés (---.---.159.34) 6 juin 2008 15:34

      Il vient toujours au bon moment avec ses cons et ses slogans l’ami des petits mecs teubés l’ami ............ syndiqué


      • 4 votes
        (---.---.18.195) 6 juin 2008 18:26

        Houla t’est en forme toi ,en tout cas t’es loin d’avoir tort et en plus tu es drôle .


        • 3 votes
          dragondefeu (---.---.18.195) 6 juin 2008 18:38

          A mon tour a mon tour : Il passe la journée a rien glander est toujours prêt a manifester si on ne la pas encore rincé l’ami ..................syndiqué


          • 4 votes
            Amontour (---.---.18.202) 6 juin 2008 18:58

            Ils tous un peu de sang coco rêvent de prendre en bouche besancenot parlent révolution devant la télévision les amis syndiqués


            • 2 votes
              Odal GOLD (---.---.135.49) 8 juin 2008 22:54

              C’est bien le gouvernement actuel, qui « croit à la main invisible du marché », qui casse les tribunaux et les Prud’hommes - et pas FO ni la CGT, que je sache. Il ne faut justement pas confondre les syndicats patronaux type ceux de la métallurgie, qui d’après les dernières actualités, auraient des caisses noires de centaines de millions d’euros pour casser les grèves - et les syndicats qui défendent les salariés.

              Nul doute qu’il y a de la corruption également dans ces derniers, c’est aussi humain, et alors, qu’est-ce que cela devrait démontrer ?

              La plupart des commentateurs de ce fil semblent regretter le 18ème siècle, où les enfants de huit ans travaillaient 12 heures par jour dans des conditions digne de l’esclavage. Ils semblent regretter les avancées sociales dues aux syndicats. Ils se revendiquent de ce temps où Germinal était bien cette réalité hautainement méprisée par la comtesse de Ségur et par « Bécassine » (si prisées et mis en avant par ces « élites » de l’argent, pour affirmer que le monde peut-être définitivement parfait). Peut-être que cela rendait ces enfants ilotes « dégourdis, et leur remplissait le ventre plein », comme ils disent, mais un tel spectacle me semble contraire définitivement inesthétique.

              Certaines réponses (syndicalistes tous pourris, inspecteurs des impôts encore plus corrompus, etc.) sur ce fil me paraissent « étranges », à défaut de vouloir seulement « se moquer du pauvre ». Elles ont quelque chose de concertées. Elles viennent peut-être de pauvres mercenaires qui veulent se faire passer pour des particulièrement riches. Ou pire encore, elles viennent de vrais fanatiques de « l’argent libre » et de « la secte de la main invisible du Marché ».

              Nos Saintes Démocraties, je ne crois qu’elles ! > http://odalgold.blog4ever.com/blog/lirarticle-106908-323894.html


            • 0 vote
              No Future (---.---.59.23) 7 juin 2008 17:27

              Le salaire de la trahison France : Un dirigeant syndical ayant négocié les retraites obtient une promotion lucrative Par Kumaran Rahul et Alex Lantier 12 janvier 2008 Imprimez cet article | Ecrivez à l’auteur

              Jean-Christophe Le Duigou, 59 ans, secrétaire confédéral de la CGT (Confédération générale du travail) en charge des retraites et spécialiste des questions économiques, réintégrera bientôt le ministère des Finances pour profiter d’une belle hausse de salaire et d’une retraite confortable.

              Cette nouvelle a particulièrement choqué et indigné les travailleurs car Le Duigou avait récemment supervisé les négociations sur les retraites avec l’Etat, lesquelles avaient imposé des réductions massives aux travailleurs de la fonction publique bénéficiant des régimes spéciaux de retraite. Le Duigou a aussi exprimé publiquement un soutien équivoque au projet de supprimer la durée légale de 35 heures hebdomadaires de travail, ce qui permettrait aux employeurs d’allonger jusqu’à 48 heures la durée légale de travail hebdomadaire.

              Selon des révélations faites par le quotidien de centre gauche Le Monde et le magazine l’Express, Le Duigou reprendra son ancien poste de directeur divisionnaire des impôts. Il percevra aussi un salaire de conservateur des hypothèques. Pour ces deux postes, il recevra un salaire de 9000 euros nets par mois, « l’un des mieux payés de Bercy », selon un commentaire du Monde.

              Interviewé par L’Express, Le Duigou a dit qu’il était « depuis 37 ans fonctionnaire des impôts et syndicaliste ». Il a expliqué que « des accords conclus dans la Fonction publique au début des années 80 prévoient que l’administration puisse mettre des syndicalistes à disposition de leurs organisations, et que leur carrière n’en soit ni avantagée, ni désavantagée. C’est exactement mon cas, qui suis au même grade depuis 15 ans. »

              Comme si cela ne suffisait pas, Le Duigou prendra sa retraite juste avant le changement de la loi sur les retraites qu’il a contribué à négocier et qui augmente au-delà des 40 ans actuels le nombre d’annuités nécessaires pour avoir droit à une retraite à taux plein. Comme il l’a dit au Monde, « J’aurai alors 61 ans et les quarante annuités qui me permettront de bénéficier d’une retraite à taux plein. » Sa retraite sera calculée sur les six derniers mois de salaire.

              Le Duigou est l’exemple même de toute une couche de dirigeants syndicaux qui mènent une vie qui s’intègre sans accroc aux échelons élevés de l’Etat français. D’après le quotidien économique Les échos, « Jean-Christophe Le Duigou est considéré comme le numéro 2 de la centrale. Il en est l’ambassadeur en titre auprès des pouvoirs publics, des patrons, voire des médias. Membre du bureau confédéral, l’organe de direction de la CGT. » Il a également siégé à une grande variété de conseils, dont le Conseil économique et social et le Conseil d’orientation des retraites.

              Sa récente analyse de la réforme de la durée légale du travail hebdomadaire a montré qu’il est en accord avec le programme d’attaques des acquis sociaux, du gouvernement. Il ne s’y est pas opposé, mais a critiqué le gouvernement pour l’avoir introduit de façon brutale, ce qui pourrait provoquer la classe ouvrière à réagir : « Il faut laisser le temps au débat social de se développer, que les gens s’approprient le contenu des réformes. Sinon, il va y avoir une réaction du type "on veut passer en force d’en haut" et ce qui est au crédit du président, son volontarisme politique, peut facilement se retourner. On irait alors sans doute à des formes de confrontation sociale. »

              Le Duigou fait partie de toute une communauté de permanents à la direction de la CGT qui sont devenus des membres accrédités des groupes de réflexion et des institutions sociales de l’Etat français, travaillant en étroite collaboration avec les hauts fonctionnaires. Par exemple, en 2004, le dirigeant de CGT-Textile, Christian Larose avait participé à la formulation du rapport de l’ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI) Michel Camdessus, qui avait été utilisé par le gouvernement pour préparer la législation du Contrat première embauche (CPE.)

              Tandis que les révélations concernant Le Duigou sortaient au grand jour, la CGT publiait ses comptes officiels pour 2006, soulignant ses liens avec l’Etat français et la bureaucratie para-étatique. C’était une première pour la CGT, qui selon la loi Waldeck-Rousseau de 1884 concernant le financement des syndicats, n’est pas tenue de publier ses comptes. D’après la CGT, sur un budget total de 111 millions d’euros en 2006, plus de 25 millions provenaient des caisses de l’Etat et de la sécurité sociale.

              Il faut considérer ces chiffres avec beaucoup de précautions, car de nombreux éléments donnent à penser qu’ils sont fortement sous-estimés. D’après un rapport gouvernemental de 2006 par le conseiller d’Etat Raphaël Hadas-Lebel, compilé avec la participation des principaux syndicats, le budget 2003 de la CGT tournait autour de 220 millions d’euros, dont 75 millions (34 pour cent) seulement provenaient des cotisations des syndiqués. Le rapport estime la proportion des cotisations des syndiqués dans le budget des autres principales fédérations- CFDT, FO, CFTC et CGC - à respectivement 57, 50, 20 et 40 pour cent. Certaines estimations d’universitaires placent ces pourcentages encore plus bas.

              Apparemment la CGT n’a pas estimé nécessaire de faire correspondre sa déclaration du budget de 2006 d’un montant de 111 millions d’euros avec les estimations de Hadas-Lebel. Mais comme la CGT elle-même l’a reconnu, la publication de ces chiffres est avant tout une tentative d’étouffer les soupçons croissants de l’opinion publique selon lesquels ce budget est directement financé par divers fonds illicites ou quasi illicites.

              Ceci avait été souligné en octobre dernier par le scandale Gautier-Sauvagnac, où il avait été révélé que l’Union des industries et métiers de la métallurgie (l’UIMM, un composant majeur de la fédération des employeurs, le MEDEF) supervisait un vaste réseau de fonds secrets. Des représentants de l’UIMM avaient suggéré que ces fonds étaient versés aux syndicats, alors que des enquêtes criminelles au sein du MEDEF étaient promptement étouffées par le gouvernement.

              En rendant ses chiffres publics, la CGT écrit : « Le scandale des fonds secrets de l’UIMM a même été avancé comme prétexte à une clarification du financement des organisations syndicales ce qui est un comble... Il n’y a rien à cacher et la CGT a décidé de publier ses ressources. » La CGT n’a pas expliqué pourquoi elle a attendu trois mois avant de publier son budget 2006, ni n’a dit quand (ou si) le budget 2007 serait rendu public.

              A en croire la CGT, elle reçoit 10,4 millions d’euros de subventions directes de l’Etat, 9,9 millions d’euros pour superviser les projets de sécurité sociale et d’assurance, 4,9 millions pour sa participation dans des conseils de travaux, 2,5 millions pour sa participation au Conseil économique et social et 3,8 millions d’euros pour la publicité dans ses tracts et ses publications.

              Quelle que soit la fiabilité de ces chiffres, la CGT elle-même reconnaît recevoir un soutien massif de l’Etat. Ce soutien n’est pas fortuit, mais profondément ancré dans des processus historiques, notamment, comme le montrent les livres de la CGT, dans les institutions, au niveau de l’entreprise et au niveau de l’Etat, crées au moment de la libération de la France du joug de l’Allemagne nazie, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. A l’époque, l’autorité de l’Etat s’était effondrée dans une bonne partie du pays. Des insurrections libéraient les villes françaises du régime nazi avant même l’arrivée des armées alliées, tandis que s’organisaient de façon spontanée et à grande échelle des comités ouvriers dans les usines, notamment dans celles où les patrons avaient ouvertement collaboré avec les nazis.

              A l’époque, le Parti communiste français stalinien (PC) désarmait politiquement les travailleurs. En accord avec la politique du Kremlin consistant à diviser le monde entre blocs capitaliste et soviétique, il présentait aux travailleurs le slogan « Produisez ! Produisez ! Produisez ! », les encourageant à retourner au travail et à laisser la politique entre les mains des dirigeants du PC et de la bourgeoisie.

              Si la bourgeoisie française, sous la conduite politique du général de Gaulle, tolérait ces institutions sociales, ce n’était pas par charité ou par compassion. Le but était de stabiliser le capitalisme français - déchiré par la réalisation d’énormes bénéfices engendrés par le marché noir qui sévissait sous le régime nazi, le bas niveau de vie des masses et la tension qu’exerçait sur l’infrastructure dévastée du pays l’approvisionnement des immenses armées alliées - et de lui fournir une base sur laquelle planifier une reprise économique. Le but ultime était de détourner la menace d’une révolution socialiste qui se serait basée sur les comités d’usines et les groupes armés de résistance.

              Le gouvernement légiféra sur la création de la Sécurité sociale en 1945, centralisant une grande variété de systèmes d’assurance et d’auto-assistance qui s’étaient développés dans des industries particulières pendant la grande dépression et l’occupation nazie. Ces systèmes sont financés par les impôts collectés par l’Etat, mais continuent d’être supervisés par les représentants des syndicats et de la direction, les soi-disant « partenaires sociaux. » Les représentants syndicaux sont payés pour participer à ces organisations.

              Les comités d’entreprise furent juridiquement créés en février 1945, pour remplacer les comités ouvriers qui avaient vu le jour dans les usines de nombreuses régions de France. Ils représentaient en fait un recul significatif pour les travailleurs, car ils n’avaient de pouvoirs que purement consultatifs, et non pas une autorité exécutive.

              Le Conseil économique et social fut crée par la Constitution de la Quatrième République en 1946, pour étudier et superviser l’administration des institutions de la Sécurité sociale. Il fut tout d’abord présidé par Léon Jouhaux, ancien représentant de la CGT qui avait contribué à fonder le syndicat Force ouvrière (FO), une scission d’avec la CGT et en partie financé par le gouvernement américain.

              Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis, néanmoins la CGT, de par ses trahisons répétées des luttes de la classe ouvrière, a vu le nombre de ses syndiqués passer de 4 millions à la Libération à 560 000 aujourd’hui. Ces institutions jouent à présent un rôle essentiel dans son financement, l’aidant à surmonter l’effondrement des cotisations.

              Les lois fondamentales du marxisme, comme l’impossibilité absolue de défendre le niveau de vie des travailleurs sur la base d’une collaboration avec la bourgeoisie, s’expriment à nouveau dans le programme politique du président Nicolas Sarkozy, soutenu par la bourgeoisie française toute entière. Dans une telle situation, cette récompense reçue par Le Duigou illustre, on ne peut plus clairement, les objectifs et les attitudes des dirigeants syndicaux.

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              • 3 votes
                No Future (---.---.59.23) 7 juin 2008 17:35

                Le Siècle Select Club : Le Siècle, club de rencontres des élites françaises. Le Siècle, fondé en 1944 par le journaliste radical-socialiste et franc-maçon Georges Bérard-Quélin (1917-1990) — fondateur également de la Société Générale de Presse, aujourd’hui dirigée par ses enfants Laurent et Marianne Bérard-Quélin, qui édite des lettres d’information professionnelle confidentielles comme entre autres La Correspondance de la presse et Le Bulletin Quotidien — est l’un des clubs "de réflexion" les plus selects de Paris. En vérité, Le Siècle n’est pas véritablement un think-thank ou un groupe d’influence mais plutôt un cercle mondain où se cotoient les élites françaises solidaires d’un certain statu quo social et républicain. Il réunit quelque 550 membres permanents triés sur le volet au sein de la fine fleur des castes politique, économique et médiatique du pays. S’y ajoutent environ 200 invités renouvellés chaque année, pour la plupart de jeunes loups ambitieux distingués par la bonne société. On y retrouve de hauts fonctionnaires, presque tous les patrons des grandes entreprises, des politiciens de droite et de gauche, des banquiers, des magistrats, la plupart des grands dirigeants de la presse, des médias et de la communication, des journalistes "qui font l’opinion", des économistes, quelques universitaires et quelques syndicalistes. À sa naissance, Le Siècle se donne pour but d’abattre les cloisons entre la société politique et la société civile. L’objectif est de créer un cercle de rencontres entre hommes politiques et responsables représentatifs de la société civile (hommes d’affaires, intellectuels, journalistes, etc). Selon les statuts, déposés en date du 07 mars 1945, l’objet social de l’association est de "créer un pont entre des mondes qui s’ignorent trop en France" et de "renforcer les chances de succès des jeunes en les faisant se connaître et s’épauler". Seuls les jeunes gens nés après 1900 peuvent en effet devenir membres actifs du Siècle. Les années passant, une nouvelle résolution sera adoptée en 1987 pour fixer la limite d’âge des membres à 66 ans maximum. Une autre résolution, datée de juillet 1999, modifiera également les statuts en stipulant désormais que : "Initialement limitée au 20e siècle, la durée de l’association est étendue au 21e siècle". Sept membres fondent Le Siècle autour de Georges Bérard-Quélin : Yvonne Dornès (future fondatrice de la revue Planning familial), Georges Bouquet (futur PDG des sociétés d’assurances L’Aigle et Le Soleil), Raymond Dreux (polytechnicien), Jean Peytel (avocat), Jean Mottin (conseiller d’État, futur président de la Société Nationale des Entreprises de Presse), Jacques Desmyttere (industriel du textile membre du Conseil National du Patronat Français) et le futur président de l’association, Alof de Louvencourt (inspecteur des Finances). Un protocole organisationnel, toujours en vigueur aujourd’hui, a été défini pour devenir membre de plein droit du Siècle. Il faut d’abord être coopté par les autres membres et être représentatif d’un milieu professionnel ou d’une sensibilité politique du pays. Il faut ensuite passer au moins un an dans la case "invité" et montrer que l’on sait "dîner" lors des raouts de 250 à 300 personnes organisés chaque quatrième mercredi du mois, de 20h à 23H, au siège du très select Automobile Club de France, sis place de la Concorde (Paris VIIIe). Les plans de table — 7 à 8 personnes par table — sont soigneusement étudiés par le secrétaire général de l’association afin de favoriser les échanges intellectuels, et aussi pour jauger les invités prétendant au titre. Avant le dîner, l’apéritif au bar est l’occasion de communiquer en toute discrétion bons plans, informations diverses, petits services entre amis et autres amabilités. Tous les convives doivent respecter les règles d’or du cercle, à savoir la courtoisie et la discrétion, notamment en sachant garder le secret sur la teneur des conversations, ce qui explique entre autres qu’aucun communiste n’a été admis jusqu’en 1981, de crainte sans doute qu’il divulgue au bureau du parti quelque petit secret de banquier ou de politicien s’étant laissé aller à l’heure du digestif. L’association Le Siècle cultive elle-même un tantinet le secret en ne publiant aucun document ou bulletin interne. Jusqu’en 1983, les femmes n’étaient pas admises. Une centaine ont maintenant investi le prestigieux cénacle. C’est le Conseil d’administration du Siècle, composé d’une douzaine d’élus, qui décide des admissions après que les candidatures soumises par les membres (personne ne se porte personnellement candidat) aient trouvé au moins deux parrains au sein du club. D’une façon générale, pour appartenir au Siècle, signe de reconnaissance suprême vous désignant immédiatement comme membre de la plus fine élite de la classe dirigeante française, peu importe vos opinions politiques ou vos croyances religieuses mais il convient avant tout d’être honorable en tous points, de respecter les valeurs démocratiques et républicaines, de gagner en puissance au sein de la société, d’être branché sur les réseaux d’influence, d’avoir reçu une bonne éducation mondaine, et bien entendu d’avoir envie de se retrouver entre "gens de qualité". Une fois admis, il convient en outre de régler la cotisation annuelle à l’association (200 euros par an) ainsi que sa part de l’addition à chaque dîner (environ 80 euros). Parmi les membres du Siècle, anciens ou nouveaux, membres de droit ou invités, citons entre autres : Claude Bébéar, Jean-Marie Colombani, Alain Minc, Maurice Lévy, Rachida Dati, Eric Besson, Anne Sinclair, Jean-Pierre Chevènement, Hubert Védrine, Elisabeth Guigou, Alain de Pouzilhac, Serge July, Patrick Poivre d’Arvor, Dominique Strauss-Kahn, Jacques Rigaud, Simon Nora, Thierry Breton, Claude Bébéar, Nicole Notat, Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin, François Fillon, Lionel Jospin, Laurent Fabius, Louis Schweitzer, Michel Pébereau, Odile Jacob, Jean-Marie Colombani, Claude Imbert, Laurent Joffrin, Denis Jeambar, Anne-Marie Couderc, Marc Tessier, David Pujadas, Jean-Marie Messier (écarté poliment après le scandale Vivendi), Emmanuel Chain, Edouard de Rothschild, Jean-François Copé, Michèle Cotta (première femme acceptée en 1983), Bernard Boulito, Robert Badinter (démissionnaire), Teresa Cremisi, Richard Descoings, François Nourissier, Noëlle Lenoir, Sylvie Pierre-Brossolette, Martine Aubry, Bernard Kouchner, Louis Gallois, Antoine Bernheim, Olivier Schrameck, Luc Ferry, Jean-Claude Trichet, Philippe Jaffré, Bertrand Collomb, André Lévy-Lang, Renaud Denoix de Saint-Marc Pierre Bilger, Gérard Worms, Etienne Davignon, Ernest-Antoine Seillière, Jean Peyrelevade, Michel Bon, Louis Gallois, Martine Aubry, Jean-Christophe Le Duigou, Bertrand Eveno, Bernard Pivot, Hélène Ahrweiller, Lisette Mayret, Simone Rozès, Françoise Chandernagor, Pascal Lamy, Arlette Chabot,... Denis Kessler, PDG du groupe d’assurances SCOR et ancien vice-président du MEDEF, préside Le Siècle depuis janvier 2008. Étienne Lacour, directeur de la rédaction de SGPresse, en assure le secrétariat général.

                Auteur : La République des Lettres, mardi 22 janvier 2008 URL : http://www.republique-des-lettres.fr/10268-le-siecle.php


              • 3 votes
                un con citoyen (---.---.160.152) 8 juin 2008 10:54

                La corruption en France est généralisée, les syndicats ne sont qu’une goutte d’eau. Pour qu’il y est une corruption massive en France de cette ampleur il faut une collaboration des fonctionnaires des services des impôts. Ceux mêmes qui contrôlent le peuple et donnent des leçons sont les maîtres du jeux de la corruption. Toute personnes dénonçant le système aura un contrôle fiscal musclé et risque d’être suicidé. Les dirigeants politiques Français comme les mafieux ont une spécialité le suicide assisté. Il est temps que les français règles leur compte sans passer par la case parodie de justice.



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