Pour ce qui est de la "préférence nationale" / bon samaritain :
Le bon samaritain, peut être interprété un peu différemment :
-> le prochain, peu importe sa race ou sa nation, c’est celui qui nous aime et qui nous aide.
-> Définir le prochain amène à considérer ses actes dans l’existence, plutôt que l’identité de son essence.
Et c’est logique : celui qui agit bien est accepté par la société qui l’accueille.
Quand quelqu’un vient guidé par l’argent et non par l’amour, quand quelqu’un arnaque les sentiments d’autrui pour obtenir une carte d’identité, quand quelqu’un vient
mais ment, vole, pille, voire pire, ce n’est pas un prochain. Il ne peut être accepté.
Ce qu’il faut voir, c’est que cette idéologie que tout homme pourrait aller s’installer n’importe où, peu importe les sentiments qui le guide, est ni plus ni moins qu’une idéologie de la déportation. Les gens sont considérés comme des pions.
Du moment que dans les lieux il existe une société, il y existe des particularismes.
Si l’on veut éviter les tensions politiques, mieux vaut faire en sorte que celui qui se déplace puisse s’insérer d’une manière harmonieuse dans la société qui l’accueille, ce qui implique un certain "droit de regard" de la société accueillante (nombre d’écoles, de logement, d’emploi comportement vis-à-vis d’autrui,...etc).
Pour cette raison, la loi punit d’un an de prison celui qui entre clandestinement en France.
Cela dit, personnellement, je préférerais que les frontières soient rétablies, que l’immigration illégale soit empêchée, que l’immigration légale soit réduite au minimum.
Alors le dispositif de "préférence nationale" ne sera pas nécessaire.