Jean Ortiz, à propos de l’Université en France
Lors de l’Université d’Automne du M’PEP, Jean Ortiz est venu exposer son constat sur la situation des Universités et de la Recherche en France, notamment suite aux réformes liées à leur autonomie. Il répond également aux questions du public. Précisons que Jean Ortiz est lui-même un universitaire spécialiste de l’Amérique du Sud et de la Guerre d’Espagne. Il est par ailleurs secrétaire national du SNESUP, Syndicat National de l’Enseignement Supérieur, ce qui lui confère une vue d’ensemble assez privilégiée. Son constat est amer, et accablant.
Tags : Education Recherche Université
4 réactions à cet article
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Je sors de 3 ans de fac à Nanterre. J’ai été frappé par cet esprit consensuel existant auprès des doctorants. En science de l’éducation. Pensée unique, un directeur d’UFR, m’ a même avoué que pour le débat d’idées il fallait venir il y a 15 ans !!! J’ai quitté la fac très déçu par ce conformisme intellectuel et cette volonté de valoriser les compétences au détriment du savoir. Ne parlons plus de politique où le discours est orienté sur la productivité et la soumission à l’Entreprise. Les clusters où la collaboration des facs et des entreprises accouchent d’une gestion des flux d’étudiants vers un monde du travail où l’asservissement des masses se poursuit à un niveau dit supérieur (soi-disant). Je crains que notre individualisme et notre esprit de compétition fabriquent une nouvelle (élite) susceptible d’accepter au nom d’une real-politifk sous influence toutes les compromissions éthiques, morales et individuelles au profit du grand-capital apatride sans réellement s’apercevoir de la manipulation idéologique à l’oeuvre. Ah ce n’était donc qu’un cauchemar.
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la mouche du coche 21 novembre 2012 20:58"Il est par ailleurs secrétaire national du SNESUP, Syndicat National de l’Enseignement Supérieur, ce qui lui confère une vue d’ensemble assez privilégiée."
Ahaha, c’est une blague !
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Ma fille a fait une 1ère année d’école d’ingé. Elle est en FAC cette année afin de consolider la 1ère année d’étude post BAC. C’est une cata. du jamais vu. Prof. absents, cours non rattrapés, Planning à la journée voir à l’heure. Contrôle via QCM. Elle n’a qu’une envie se barrer, retourner dans son école d’ingé. et adieu la FAC. Elle est hyper motivé et du coup bosse à fond, les résultats sont là et la parenthèse ne durera surement qu’un an.
En ce qui concerne l’Europe ! La question est tellement bien posée. La réponse est d’ailleurs inexistante. Les syndicats vont bien devoir un jour prendre en compte ce combat. C’est quand même pas possible qu’il n’y ai pas de remise en cause de l’Europe au point de vouloir en sortir. Ce truc est pourri, la constitution affligeante, inchangeable de l’intérieur, rien à négocier. Pourquoi les prises de décisions ne sont pas clairs ! On sort et on repart à zéro ! L’Europe c’est l’ultra libéralisme Anglo Saxon pour tous.
J’attends toujours un discours clair d’un syndicat sur le sujet. Est-ce que le mode de financement des syndicats serait une des raisons de ce dénie ?
Je ne vois pas de lutte sur ce sujet dans les médias. Le débat est interdit ! On doit avancer à l’abattoire sans sourciller. Je me demande si les syndicats et la gauche (la vraie) se rend compte de l’image qu’elle donne. Elle pose la problématique, ébauche vaguement une analyse de responsabilité et quand on lui dit : Bon alors vous êtes pour la sortie, la réponse est toujours la même : "Je n’ai pas dit ça". Au secours !
Jérôme-
Vous ne trouvez pas qu’il a un air de ressemblance avec Kadhafi ? lol
Il est d’extrême gauche ce bon monsieur, non ?
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