Cette pénurie n’était-elle pas nécessaire pour replacer l’importance des antibios et les traitements dans leur ensemble à leur juste place ?
Aux premiers picotements de gorge, je me gargarise trois fois par jour avec du vinaigre et du gros sel mélangés à de l’eau chaude : ça fonctionne parfaitement. Idem pour les cystites qui étaient systématiquement traitées aux antibios, et puisque nos eaux sont plombées au colibacille, les malades se tournent à présent vers des antiseptiques buvables qui fonctionnent parfaitement et nettoient aussi bien, sans détruire un organisme et les rivières accessoirement, mais avec le confort supplémentaire de ne pas avoir à se rendre dans un labo pour effectuer une analyse d’urine, passage obligatoire avant d’obtenir une prescription médicale délivrant le médoc miracle.
Sans sous estimer l’importance des antibios, Big pharma se tire une balle dans le pied : elle oblige le vulgum pecus à se débrouiller seul, à se passer d’elle... Se faisant, beaucoup réalisent aujourd’hui les sommes astronomiques laissées aux pharmacies pour des traitements bidons, pour des soins qui se passaient finalement d’un médecin si leur réflexe de consommateur ne les y avait pas pousser.