Delanoë interpellé sur le financement public de deux mosquées
Les prières de rue dans le 18ème arrondissement de Paris ont payé : le contribuable parisien va financer un Institut des cultures d’islam comprenant deux mosquées (tant qu’on y est ...).
L’Union de Défense des Citoyens et des Contribuables (UDCC) ne l’entend pas de cette oreille.
Elle a interpellé le maire de Paris, Bertrand Delanoë, le jeudi 3 novembre à l’occasion d’une réunion publique de bilan de mandat à la mairie du XVIII ème arrondissement.
Il s’agissait d’une réunion publique, et, à ce titre, la présence de tout un chacun était légale, et les membres de l’UDCC étaient en droit de prendre la parole.
Ils le firent pour déplorer que des locaux cultuels soient financés par le contribuable sous un faux prétexte culturel, puisque les deux mosquées seront incluses dans un Institut des cultures d’islam (ICI) supposé culturel.
En tant que contribuables, il y a déjà de quoi protester, car il n’y a aucune raison de payer des charges indues.
L’UDCC souleva un autre problème en rappellant que les bénéficiaires de ce cadeau royal ne se sont pas signalés par un comportement irréprochables. Déjà, les prières de rue sont une utilisation illégale de l’espace public. Mais de plus, il y a peu (le 16 septembre 2011 pour être précis), certains de ces prieurs de rue du XVIII ème arrondissement se signalèrent par des appels à la haine particulièrement remarqués. Agoravox TV avait publié la vidéo correspondante :
http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/appels-a-la-haine-en-plein-paris-31819
L’UDCC demanda donc s’il était prévu un contrôle préalable des doctrines qui seraient enseignées dans cet ICI si généreusement offert par les Parisiens.
Que certains enseignements appellent à la haine, à la violence et à la discrimination contre les Infidèles, les femmes, les juifs, les homosexuels, les apostats, c’est bien connu. Certes, ce n’est pas le fait de tous les prédicateurs musulmans, mais c’est le fait de certains d’entre d’eux, et la moindre des choses serait de pouvoir s’assurer que ces discours de haines ne se produiront pas dans un espace financé par la Ville.
Bien entendu, Delanoë noya le poisson et ne répondit pas à ces points précis.
Les sympathisants de l’UDCC, qui étaient en nombre, déployèrent banderolles et drapeaux.
Ils furent traités de suppôts de l’extrème-droite et chassés de la salle de façon musclée, si bien que leur responsable continua de s’exprimer à l’extérieur.
Il annonça une action judiciaire pour tenter de s’opposer au financement public tout à fait illégal de l’ICI.
Pour en savoir plus sur l’UDCC, ont peut se rendre sur son site internet.
Tags : Paris Islam Laïcité
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