• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Actualités > Société > Le burn out au travail, l’épidémie du siècle

Le burn out au travail, l’épidémie du siècle

Avec Pierre-Antoine Martin, auteur de "Le temps des pervers", éd. Max.

Tags : Livres - Littérature Société Santé Prospective et futur Psychologie




Réagissez à l'article

1 réactions à cet article    


  • vote
    Étirév 12 mars 16:27

    Les familiers de l’œuvre de René Guénon savent qu’un chapitre de son testament spirituel est consacré aux « méfaits de la psychanalyse ». Les pages 303 à 313 du « Règne de la Quantité » situent en effet la prétendue « psychologie des profondeurs » dans un ensemble de tendances relevant de la « seconde phase de l’action antitraditionnelle ». Sa critique de la psychiatrie moderne rejoindrait donc la « conspirologie » dans la mesure où il existe une différence entre les intentions des « praticiens » et l’objectif global « dont ils ne sont que les collaborateurs aveugles ».
    Et René Guénon d’enchaîner en affirmant qu’il « ne serait pas exagéré de voir » dans la psychanalyse et la psychiatrie « des moyens spécialement mis en œuvre pour accroître le plus possible le déséquilibre du monde moderne et conduire celui-ci vers la dissolution finale », c’est-à-dire un moyen de hâter l’abêtissement de l’humanité, l’élimination des hommes de valeur traumatisés par le rythme infernal du modernisme et le totalitarisme triomphant des hommes de puissance.
    Enfin, Faisant allusion à l’obligation des psychanalystes de se faire eux-mêmes psychanalyser avant d’entrer en fonction clinique, René Guénon pose, à la fin de son chapitre, une question qu’il serait primordial d’éclaircir :
    « Par qui les premiers psychanalystes eux-mêmes ont-ils bien pu être psychanalysés tout d’abord ? »
    NB : « La tragédie de l’Europe au XIXème siècle et d’abord, sans doute, la tragédie de la France, c’est précisément l’inadaptation de l’homme et du rythme de la vie qui ne se mesure plus au battement du cœur, mais à la rotation vertigineuse des turbines, et qui d’ailleurs s’accélère sans cesse. L’homme du XIXème siècle ne s’est pas adapté à la civilisation des machines et l’homme du XXème siècle pas davantage… J’irai plus loin, je dirai que cette adaptation me paraît de moins en moins possible. Car les machines ne s’arrêtent pas de tourner, elles tournent de plus en plus vite et l’homme moderne, même au prix de grimaces et de contorsions effroyables, ne réussit plus à garder l’équilibre. » (G. Bernanos)
    LIEN



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Publicité





Palmarès