J’ai pas du tout évoqué un jugement de valeur amenant à définir comme obsolète le débat. Badiou autant qu’Onfray méritent un intérêt. J’ai parlé de réchauffé car quand il est question de ramener sans réel corrélation avec l’actualité c’est le terme qui convient d’employer ; en outre ce n’est pas un jugement de valeur qui serait péjoratif pour.
Je ne suis pas hostile à la partie anti-atlantiste du message de Régis Chamagne et donc par extension d’Asselineau.
Ceci étant, les enjeux de défense dépassent généralement l’optique de posture qui consiste trop prosaïquement à être pour ou contre quelque chose. Ces enjeux de défense d’ailleurs peuvent avoir des conséquences qui internationalise très vite notre choix de posture. En d’autres terme, être contre l’OTAN n’indique pas forcément que l’on peut s’y soustraire une fois les engagements pris.
Qu’on ne soit que vassaux des visions américaines, par l’OTAN mais aussi et surtout par la construction européenne n’a pas rigoureusement de situation dramatique en soit. Ces alliances et constructions sont aussi garante un esprit de groupe qui, tant dans le monde multipolaire que dans les perspectives inquiétantes des certains devenir, peut et doit rester le socle de ce que l’on doit conserver comme solide.
Le problème général tient en 2 points, l’Amérique traite ses alliés aussi mal que ses ennemis puisqu’aucune vision d’égalité n’est accordée et dans le meilleur des cas on est à l’image de ce qu’étaient les troupes coloniale sur les plaines de Verdun. Le second point est que nous ne sommes qu’acteur de l’extension des intérêts américains et non de l’alliance que nous formons.
L’Amérique oriente les choses de sorte à ce que nous ne "décollions" pas vraiment pour la simple raison qu’il serait dommageable pour eux qu’on passe d’un status d’alliés à un status de rivaux ; et il serait encore pire qu’on finisse par s’accoquiner avec les rivaux déjà déclarés.
Alors oui nous avons des élites dirigeantes qui se fourvoient à se vautrer dans une allégeance plus qu’un partenariat mais est il raisonnable qu’on puisse faire autrement ?
Selon l’article du figaro du début de semaine il n’a pas "poignardé" la victime du crime pour lequel il a déjà été condamné. Je cite : "condamné en 2008 à huit ans de prison pour avoir tué à coups de hachoir
un adolescent de 16 ans pour une obscure histoire de portable" ; c’est autrement plus sauvage nous en conviendrons...