Vous oubliez les petits malins qui crament leurs vieilles tires pour faire jouer l’assurance. Notez que je ne leur jette pas la pierre : on ne vole pas plus un assureur qu’un banquier, on se rembourse, c’est tout.
Comme ils ne sont pas, hélas, sous mandat impératif, les gouvernants font ce qu’ils veulent, quels que soient leurs engagements électoraux, dont on sait à quel point ils sont fiables…
Dans la vraie vie, toutes les personnes que je fréquente s’accordent pour considérer que je suis un homme charmant et très bien élevé. Mais il faut s’adapter au public auquel on s’adresse, parler son langage, se mettre à son niveau, ce que je fais ici, afin de me faire comprendre. Sans grand succès, je dois bien l’admettre, mais je suis au fond, là, je ne peux pas descendre plus bas, malgré toute ma bonne volonté à essayer de suivre vers les profondeurs abyssales les contradicteurs type Tartomerde. Mais, pour apprendre, rien ne vaut l’expérience vécue : je vous invite donc, respectueusement, à vivre comme moi avec 900 euros par mois de pension d’invalidité. Vous verrez concrètement si ça adoucit le caractère et si ça porte à la convivialité, quand il faut en permanence gratter le fond de son porte-monnaie pour voir si, par hasard, il n’y resterait pas de quoi se payer un café.
Certainement pas, le royco, c’est le refus d’embaucher qui fusille les hôpitaux ! Un gouvernement de gauche digne de ce nom contraindrait par la force les hostos à embaucher !