L’homme est un loup pour l’homme et " celui qui n’a jamais pêché, jette la première pierre". Les moralistes de tous poils et les spécialistes de l’indignation permanente se comportent souvent soit comme des hystériques, soit comme de parfais hypocrites. I l est toujours facile d’abattre un homme à terre. C’est avant, lorsqu’il est malfaisant qu’il faut le combattre mais certainement pas lorsqu’il est brisé. Cette propension de plus en plus fréquente au lynchage, n’augure rien de bon pour l’homme, elle hypothèque définitivement le rachat des fautes, ignore le pardon et la rédemption. Cette éclipse de l’esprit est en tout point diabolique (cf le livre d’hadjadj : La Foi des démons). Ceci dit s’il est coupable, il doit assumer et plaider coupable
Bien senti, et surtout très bien exprimé. Beaucoup d’humanité dans ces quelques phrases.
Même si le puissant politique (prédateur) sûr de lui et dominateur en apparence, irrite, exaspère, dégoute ou écœure, c’est selon, il n’en est pas moins homme. Et si aujourd’hui, comme peut-être d’autrefois, il a failli gravement avec pour seule excuse un "cerveau reptilien" exacerbé, encouragé par un très fort sentiment d’impunité, il est possible qu’en de tels moments, paradoxalement, il retrouve à travers sa chute vertigineuse cette part "d’humanité" qui, à l’instar de tous ces oligarques fascinés par le pouvoir et l’argent, lui faisait jusqu’alors tant défaut.
vous confondez le catholicisme et les clercs qui l’ont représentés depuis plus d’un millénaire. Les clercs sont des hommes et les hommes sont faillibles. Un certain nombre a parfois contribué à dénaturer le message du christ mais si vous vous penchiez sérieusement sur l’enseignement du christ aux travers des évangiles vous seriez stupéfait de voir à quel point ceux-ci réponde de façon admirable à toutes les aspirations de l’humanité quand celle-ci est fraternelle et compassionnelle. Pas de "père la morale" dans le christ, mais une constante incitation à plus d’amour, de justice et de liberté (dans le bien commun, pas dans une attitude libertaire égoïste et hédoniste, celle que prône en fait Onfray). De la colère aussi parfois, contre les pharisiens notables qui asservisent cruellement la population ou pour le moins l’ignorent, colère encore contre les marchands du temple, préfiguration de la finance mondiale et autres adorateurs d’idoles, synthèse de notre monde moderne acculturé. Et par dessus tout, irremplaçable, salvateur, pour que l’homme ne devienne pas fou, ne finisse par s’entretuer, porté par une rancune sans fin :
le pardon.
Sans le savoir et heureusement pour nous tous, vous êtes beaucoup plus imprégné de christianisme que vous ne le pensez.