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L’adresse du site d’Amélie Ismaïli n’est pas complète dans la description. Ici elle l’est : https://www.recheckingmedia.org/

@nono le simplet ( Jean Desmaison )

la partie ukrainienne ne tient pas toutes ses troupes

Oui, une partie des unités se battant en Ukraine sont en fait de la GCO (Grande Criminalité Organisée), dont il est question dans l’accord Macron-Zelensky de l’an dernier (II.6)
https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2024/02/16/accord-de-cooperation-en-matiere-de-securite-entre-la-france-et-lukraine

un cessez le feu qui fait durer la guerre

Ben oui, regarde la guerre de 100 ans par exemple. Quand on fait une pause de temps en temps pour ne pas s’essouffler, on peut faire la guerre plus longtemps, c’est prouvé.

@nono le simplet ( Jean Desmaison )

Ya deux problèmes principaux avec le cesser-le-feu : le premier c’est que la partie ukrainienne ne tient pas toutes ses troupes. Donc elle peut difficilement garantir quelque cessez-le-feu que ce soit. D’autre part, si comme en 2022 il n’y a pas d’accord signé au terme de la trêve, ça aura été un cesser-le-feu pour rien, dans le sens où il ne fera que durer la guerre : on l’a vu en 2022, la guerre se poursuit encore aujourd’hui, en 2025.

C’est pour cela que les Russes exigent qu’il y ait auparavant des accords signés. Car même dans le cas où les négociations de paix échouent pendant le cessez-le-feu, au moins la poursuite de la guerre se fera dans de meilleurs conditions, de part et d’autre.

@nono le simplet ( Jean Desmaison )

La ligne de front a bougé, certes, et pas qu’un peu. Mais même à l’époque, l’armée ukrainienne était loin de capituler, puisque le gros des troupes était devant le Donbass, alors que les Russes, avec uniquement 150 mille hommes, n’avaient aucune chance de tenir autant de territoires sur la durée.

@nono le simplet ( Jean Desmaison )

Se baser sur les discussions de 2022 a un sens, car les échanges verbaux entre délégations russes et ukrainienne demandent assez d’énergie de part et d’autre pour ne pas les jeter à la poubelle sitôt finis.

Pour rappel c’est la même délégation côté russe qu’en 2022, et l’échec des négociations d’alors n’était pas lié au niveau de cette délégation, mais au fait que Boris Johnson a dissuadé Zelensky de signer.

Côté Ukraine il y a des ministres pour négocier, c’est suffisamment haut pour éviter qu’ils se fassent assassiner à leur retour à Kiev, ce qui était arrivé à un membre de leur délégation après les premiers pour-parler.