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bergerlotois

Dégoûté par ce monde vacillant, j’ai opté pour la vie "paysanne". Je reste continuellement consterné par la médiocrité moutonnesque (et je m’y connais) de ceux qui se nomment "citoyen" sous le simple prétexte qu’ils mettent un bulletin dans l’urne. J’espère le sursaut qui ne viendra pas en regardant tomber les uns après les autres nos derniers espaces de liberté (à quand Agoravox...)

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  • Premier article le 07/05/2013
  • Modérateur depuis le 29/05/2013
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Derniers commentaires




  • 2 votes
    bergerlotois 26 juin 2012 22:56

    Tout à la fois suivant les type de viande. exemple du porc : 5 acheteurs pour plus de 75 % des abattages, le tout sur un seul marché (plérin), surproduction régulière, importation pour faire baisser les coûts, intermédiaires pas honnètes. Cours de la semaine :1,443 Euro/kg ce qui est très bien (1.15 de moyenne il y a peu). C’est le prix du kg de porc en carcasse, donc vivant, il est à environ 1.20€/kg, ce qui est à comparer aavec le prix du pain.



  • 3 votes
    bergerlotois 26 juin 2012 19:28

    Non ! Ca a commencé après 1945. On a dit aux paysans de nourrir le pays à pas cher. Ils se sont modernisés et ont produit beaucoup. Pour les inciter à la mécanisation, on a subventionné la production, d’abord avec des primes compensatoires, puis avec des aides en tout genre qui ont écrasé les petites structures au profit des grosses. Puis vient l’endettement etc etc et on en arrive à maintenant. Les gens veulent pas payer les denrées alimentaires à leur juste prix (même quand c’est de la qualité), les grossistes mangent de plus en plus gras et le paysans disparait. pour exemple : un agneau se vendait de 650 à 700 francs en 1980, la laine 10 à 12 f du kg ; en 2011 (bonne année...) un agneau se vendait autour de 100 à 110 €, la laine 0.40€ du kg. Pas besoin de calculer longtemps pour voir la perte de pouvoir d’achat. Aucune profession n’est dans cette situation. Ceux qui nourrissent sont mis à l’index par le citoyen lamba qui demande cette politique de bouffe pas cher depuis 60 ans. Maintenant, nous faisons parti du ministère de l’agriculture et de l’agroalimentaire : la messe est dite.



  • 5 votes
    bergerlotois 26 juin 2012 19:09

    C’est pas différent. Les communistes que je connais sont pro-nuc et bouffe que du éco+.
    Le coopérativisme et la propriété collective de la terre a aussi montré ses limites en URSS. Mon cher Isga, si les paysans "se [font] manger tout crus par l’Oligarchie Financière, tant pis pour eux " est une façon limité de voir le problème . Ce sera surtout tanpis pour tout le monde, il n’y aura plus rien d’autre que de la merde à gober.



  • 5 votes
    bergerlotois 26 juin 2012 14:38

    Les fermes à mille vaches c’est rentable...dans le contexte actuel d’aide à la connerie. Mais ça implique un manque important de bien-être animal pour commencer (l’éleveur est aussi un animal !), de lourdes charges de structures et opérationnelles, et surtout, des bilans énergétiques désastreux qui condamne ce système à court terme.
    On peut pas faire moins cher qu’un herbivore à l’herbe, ce qui paraît logique. Sauf qu’avec le truchement des primes et de la grande distri, l’agriculture intensive y parvient (en faisant aussi crever les paysans)
    Dans les zones plus incultes comme la mienne, on en arrive à avoir plus personne. Le technocrate bruxellois, c’est un charlot qui s’imagine que tous les champs sont plats et carrés. Sauf que c’est pas comme ça. De 1 à 3 mois de l’année, je garde les brebis avec mon chien (Dragibus pour les intimes) sur des terrains inexploitables autrement. J’en tire une maigre ressource, mais de qualité, et de nombreux efforts qui me permettent de garder la ligne swelte et ma fierté. Sans les paysans, les terrains cultivables sont surexploités, les autres abandonnés. C’est un immense gachis.



  • 4 votes
    bergerlotois 26 juin 2012 13:18

    Avec leurs conneries d’agrandissement des fermes à marche forcées, ils se sont retrouvés dans une situation délicate dans mon secteur : y’a plus d’agriculteur. Les friches représentent plus de 25 % des surfaces. La guerre se fait encore pour les terrains cultivables, mais les landes, les parcours boisés ne trouvent plus preneur. Le risque de voir des incendies graves a poussé le conseil général a mettre en place des systèmes de financement pour nous cloturer des prés pour presque rien !
    C’est un paliatif qui n’endiguera le problème qu’un temps. La concurence des produits de merde, le manque de vocation pour les métiers de l’élevage, les normes inaplicables à la plupart des structures, la paperasserie sans nom et sans limite qu’on nous impose aura raison in fine de toutes les boutiques. Restera des industriels et des salariés. Mais pour le moment, je leur met bien au cul, pourvu que ça dure !

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