Chitine

@Qaspard Delanuit
"En quoi est-il moins odieux pour une jeune fille d’être violée et tuée par un abruti timbré dans un local poubelle de HLM que de subir à peu près la même chose dans la cave richement aménagée d’un grand bourgeois dépravé en cape noire doublée de rouge et bordée d’hermine ?"

.

L’aspect méthodique et indéniablement prémédité (alors que le doute subsiste dans le cas du viol en local) rend les crimes "satanistes" plus odieux. Mais ce n’est qu’un rendu effectivement. 

.

C’est probablement cette espèce de fascination que ces psychopathes cherchent à produire chez les petits esprits avec des crimes avant tout spectaculaires. 

.

Vouloir frapper les imaginaires pour gagner virtuellement en puissance, c’est aussi vieux que le monde animal. 

(symétriquement inverses, les pseudo-miracles des pieux-charlatans).

.

Quelque soit le niveau de l’horreur atteinte par leurs crimes rituels, ces criminels "satanistes" restent des charlatans.

@La Vouivre
Jean Robin est un vrai de vrai, dès le début : vierge jusqu’à son mariage (dixit himself).

.

Cela pourrait expliquer qu’il prétende être choqué que Lennon trompe sa femme en fumant de la marijuana (certainement une circonstance agravante).

.

Je trouve que les "chevaliers blancs" donneurs de leçons ont quelque chose d’étrange. Leur incapacité affichée à reconnaître l’imperfection comme une composante nécessaire des choses et des êtres est étrange. Leur obsession d’apparaître parfaits et incorruptibles est suspecte. Leur leçons d’inquisiteurs sont malsaines.

@ffi
" Il me semble donc que Nietzsche s’auto-inhibe, que l’inhibition est le fruit de sa philosophie."

.

Il me semble que cette formulation moins péremptoire convient mieux à une hypothèse parmi d’autres.

Pierre-Yves Rougeyron devrait stratégiquement revoir sa façon de s’exprimer en public.

@ffi

"Or, on voit bien que Nietzsche, dans ses écrits, souffre d’un état d’affection négative, qui l’inhibe, en conséquence de quoi, ses écrits marquent l’incantation d’une volonté qu’il aimerait obtenir mais qu’il n’obtient jamais. La fin de sa vie, passée prostré dans l’apathie, le prouve."

.

Où le "voit"-on si bien ? Je retrouve surtout chez lui un très motivé, très énergique et très habile déconstructeur de mythe. Rien de ce personnage inhibé.

Quant à la "preuve", je ne remarque que celle de votre capacité à soutenir une théorie faible avec le péremptoire de celui qui est persuadé de détenir la vérité (là où aucun historien ne parvient à conclure quoique ce soit, et pour cause).