Danièle Dugelay

@philouie
 Et si Dieu n’existait pas ? Votre texte n’aurait aucun sens.

 Et si Dieu était une femme ? Réfléchissez...

 Je n’ai jamais entendu dire que la France était un don de Dieu, la France était catholique parce que la religion catholique était majoritaire et obligatoire et que le pouvoir politique était de droit divin. Maintenant la France est laïque. La liberté de conscience permet à tous, croyants ou incroyants de vivre ensemble, normalement en bonne harmonie. En France, on est Français et Républicain, la religion est un choix privé.

Les USA, en débarquant en France, avaient-ils en tête de libérer le peuple français ou d’envahir un pays ex-allié, mais soumis à l’Allemagne depuis la capitulation de Pétain, donc passé depuis dans le camp d’Hitler. Vous n’avez jamais entendu parler des dollars d’occupation qui auraient dû devenir notre monnaie sans la fermeté et la forte personnalité de De Gaulle... qui nous a "libérés" des américains, avec la résistance française ?

Ces Messieurs du PDG ont un certain toupet. Je fais remarquer "ces messieurs" car il n’y avait pas de femmes dans leur groupe. Le service d’ordre était constitué de militants bénévoles parfois sexagénaires ou plus. Devant ce groupe important de garçons, jeunes, munis de pancartes avec des caricatures de Mélenchon et des slogans hostiles, très énervés, ils ont fait leur devoir en les repoussant. S’il y a eu des coups, ceux qui les ont reçus, ce sont nos militants qui ont voulu protéger la foule à l’intérieur du stade. Il y avait des enfants et même des bébés en poussettes, des grands-mères handicapées comme moi. De plus, un petit groupe d’entre eux a réussi à entrer en brandissant une de leurs pancartes et un tambour sur lequel ils frappaient quand le candidat tenait des propos qui n’avaient pas l’heur de leur plaire. Personne ne leur à rien dit... non, excusez-moi, pas personne puisque Jean-Luc Mélenchon qui se trouvait à quelques mètres d’eux s’est adressé un moment. Il leur a dit qu’il connaissait leurs difficultés, mais que leurs meilleures chances c’était l’école publique et la République. Celle-ci leur donnait les mêmes droits que tous les autres citoyens et qu’ils seraient mieux avisés de la défendre que de la combattre comme ils le montraient. Vers la fin du discours, j’ai vu qu’ils avaient quitté l’emplacement près de la tribune pour se regrouper sur le côté. Ceux-là ne montraient pas de violence, ils s’exprimaient à leur façon et ils en ont eu toute la liberté. La foule comportait, bien sûr, des militants venus assister à la réunion, mais aussi des Grignois et Grignoises que nous ne connaissions pas : j’en suis témoin puisque j’ai chanté avec une autre mamie, j’ai aussi parlé assez longuement avec une jeune Algérienne voilée sur l’égalité des sexes. Le Parisien avait besoin de "sensationnel" et fait sans doute partie des médias aux ordres. Mélenchon dérange !
Par contre, nous avons vu après la manifestation, au coin d’une rue un peu plus loin, certains de nos jeunes PDG qui avaient posé leurs pancartes aux pieds d’un couple de bourgeois habillés avec élégance et qui parlaient avec eux ? Les PDG peuvent-ils nous dire de qui il s’agit ? Des gens du FN, des dirigeants locaux de l’UMP ? Cela donne à réfléchir.