Il est bien vrai qu’Asselineau a bien des choses à dire, autrement plus intéressantes, intelligentes et bien moins démagogiques (je n’aime pas l’usage de "populiste" car je pense que ce terme n’a rien de péjoratif, contrairement à l’usage que l’on en fait tout le temps). - http://www.dailymotion.com/video/xd... - Marine n’est jamais que la fille de... Et tout comme le père, elle sert d’épouvantail que les médias (petits copains du grand chef Sarko) secouent comme des malades pour effrayer le peuple mais, en même temps, le faire se focaliser sur elle plutôt que sur d’autres sujets autrement plus cruciaux...
Rappelons-nous que nous sommes dans un pays libre, où tout peut être dit, où tout peut être montré. Où les télévisions, les journalistes ont le droit de montrer ce qu’ils pensent devoir être montré. Où le président de la République n’est pas une icône intouchable, ni un dieu à révérer sans autre pensée. Où la démocratie est le droit de dire sa détestation de ce même président. Où ce même président encore a la noblesse et la grandeur morale suffisantes pour ne pas insulter lui-même qui s’oppose à lui, pour ne pas poursuivre en justice qui l’a moqué ou insulté. Où le gouvernement est constitué de personnes totalement au service du peuple, de tout le peuple, et non contre le peuple... Tristement vomitif.
Jolie analyse, en effet. Se trame, tout au long de ce propos, un concept intense et joli qui malheureusement n’est pas dit clairement par H. Juvin : la morale. Elle bat derrière chaque mot qu’il emploie, mais il ne la dit pas. Pourtant, c’est bien de conduite morale qu’il s’agit : quand ces dirigeants, ces actionnaires se jouent de tout, se foutent de tout, agissent contre la planète et contre les hommes, ils sont dans l’immoralité la plus insane.
A moins de penser, évidemment, qu’il est de bonne morale de détruire beaucoup et souvent pour s’enrichir toujours un peu plus.
N’est-elle pas cette catho droite et rigoureuse qui nous rappelle à sa bonne morale toutes les deux secondes, cette C. Boutin ? Ne se souvient-elle pas de la valeur positive de la pauvreté christique, la Christine ? Ne se souvient-elle pas qu’au lieu de s’engraisser comme ça, elle devrait donner aux pauvres tout ce qui ne lui est pas nécessaire à elle ?
C’est une horreur tout de même de trouver quelque prétexte, quelque excuse qui devrait légitimer ces émoluments délirants ?
D’un côté, nous avons le gouvernement et sa saloperie en chef qui nous disent qu’il va falloir serrer la ceinture un max (déjà que beaucoup d’entre nous ont dû ajouter des trous à cette ceinture...) et de l’autre, il bourre le fond de la gorge de tas de graisse d’un pognon dont ils ne méritent pas le centième !