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  • 2 votes
    funambule funambule 9 novembre 2014 23:56

    Je crois avoir déjà répondu à cette question ailleurs :
    Ce serait trop long et inutile à expliquer ici en détail, mais par chance, il y a une façon très simple de répondre à cette question :
    Toutes les morales viennent du même endroit.

    Votre choix de vous soumettre à des principes religieux, vient du même endroit que les autres choix possibles.
    Donc, vous connaissez cet endroit aussi bien que ceux qui ne font pas exactement le même choix.
    C’est l’endroit d’où vient le choix de suivre certains principes ou d’autres, de les questionner ou non, de les envisager métaphoriquement ou non, de vous interroger régulièrement sur ce choix ou non, de les interpréter d’une manière ou d’une autre, d’y déroger plus ou moins, de les considérer comme des guides ou comme des finalités, comme des doigts ou comme des lunes...

    C’est du même endroit que vient l’interprétation d’un message, d’une intuition, et qui dit qu’elle dépasse l’animalité ou non.

    Dieu n’a pas programmé des robots ni des ordinateurs, s’il s’est adressé à des systèmes cognitifs ayant une capacité de raisonnement hyper bordélique, c’est qu’il y a une raison.



  • 1 vote
    funambule funambule 9 novembre 2014 16:50

    exemple : un pays considérant ses ressortissants comme des surhommes (pour des raisons religieuses, historiques, électoralistes (imbrication du matériel et du spirituel en tant que justification)), s’accorde le droit d’attaquer préventivement et/ou de réagir à n’importe quelle attaque, qu’il pourra d’ailleurs provoquer lui-même.

    La question déterminante n’est donc pas la réciprocité, ni l’opposition riposte/prévention, mais bien l’éthique qui anime les actions.

    Autrement dit, c’est en montrant que les croyances sont farfelues que l’on peut empêcher les actions ou les réactions démesurées.

    Seulement affirmer qu’il ne faut pas agir de façon injuste ou disproportionnée, ça ne suffit pas, si la motivation pour agir ainsi n’est pas atteinte.

    exemple : si je veux me venger contre le fils de mon ennemi, il vaut mieux me faire comprendre que c’est illogique, néfaste, immoral, c’est à dire que c’est mauvais en soi, et pas seulement me dire que c’est interdit par un principe de réciprocité.

    Enfin, je suppose que ça dépend des gens.

    Je pense (détrompez-moi si vous le souhaitez) que vous avez peur de devoir abandonner l’idée de guider votre vie par une obéissance à des principes religieux.

    Pour moi, les principes religieux ne dictent pas des principes moraux, mais dessinent à partir de principes éparts, la voie vers la morale à intérioriser.



  • vote
    funambule funambule 9 novembre 2014 15:49

    Une attaque préventive, c’est exactement comme une riposte, toute la question est de savoir comment elle est évaluée, et comment est évaluée sa visée.

    Une société bâtie sur la volonté démesurée de préserver ses membres de toute attaque, s’accordera le droit de sur-réagir à la moindre menace.
    Les croyances jouent donc un rôle important dans la paranoïa.
    Le principe de compétition n’est pas l’exclusivité des sociétés matérialistes.

    Bien sûr, matérialisme et spiritualisme religieux s’imbriquent, c’est la poule et l’oeuf.
    Mais à notre niveau, il faut découvrir et promouvoir des principes pour notre quotidien, et le principe de réciprocité ne me parait rien expliquer, ni rien régler.

    A la limite, un principe de juste proportionalité (qui existe déjà d’ailleurs) me semblerait plus prometteur et conduirait à plus de réflexion.



  • vote
    funambule funambule 9 novembre 2014 15:10

    effectivement réciprocité ça prête à confusion, ça limite énormément les principes qui motivent l’action et l’éthique ...
    Je disais que parfois on peut tendre l’autre joue, mais parfois on peut attaquer préventivement aussi, c’est selon le contexte.
    Toute la question est de bien évaluer son contexte, ses possibilités, et ses intérêts.



  • vote
    funambule funambule 9 novembre 2014 14:15

    +1 jarnicoton

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