Rédaction | Depuis | Articles publiés | Commentaires postés | Commentaires reçus |
---|---|---|---|---|
L'inscription | 0 | 1935 | 0 | |
1 mois | 0 | 0 | 0 | |
5 jours | 0 | 0 | 0 |
@La Vouivre
Oui je suis au courant, merci
@maQiavel
Mais ça ne remet pas en cause le
fait qu’il soit normal pour un humain de se sentir offensé par certains propos ou
par une certaine forme d’humour.
.
C’est évident et ça dépend aussi de l’humeur du moment à laquelle l’offensé ou non reçoit l’information car une blague qui m’a fait rire hier, par exemple, sur le cancer, je la trouverais beaucoup moins drôle si demain, j’ai un cancer, tu vois ?
.
Maintenant il faut bien admettre que l’époque est propice à exacerber des susceptibilités un peu annexes, avec la période de l’enfant roi par exemple, avant on se prenait des branlées paternelles et tout le monde trouvait ça normal, maintenant l’enfant peut traîner ses parents devant les tribunaux pour une baffe, toujours grâce aux associations qui foutent la merde pour faire leur beurre...
.
Chacun trouve sa veuve et son orphelin à défendre via des associations à buts très lucratifs, plus personne ne supporte de se faire insulter, puisque tout le monde est roi, y une question d’égo et de prise sur soi là dedans, qu’avant on supportait et qu’on ne supporte plus, y a de la fragilité là dedans aussi.
.
Qu’il y aie des causes nobles ok, mais de là à engorger les tribunaux pour un oui ou pour un non, y a une marge et cette marge a été allègrement franchie depuis que c’est devenu un business...
.
Tout ça c’est de la merde...
@maQiavel
Tu
définis le politiquement correct comme étant pensée unique de gauche ( là par
contre nous ne serons plus d’accord , surtout aujourd’hui ) et ton opinion est qu’il est mauvais ( je note
).
.
La pensée unique de gauche ça a été le cas dans les années 80-90-2000, ça change aujourd’hui dans les années 2010 parce qu’à un moment la coupe est pleine mais un Rioufol sera toujours soupçonné de nazisme avéré par un Pascal Praud, et c’est aujourd’hui, ce n’est pas parce que Zemmour ou Goldnadel peuvent faire l’illusion, allez je mets la Charlotte d’Ornelas dans le tas, de la pluralité des opinions que les médias moralistes ne continuent pas dans le forcing de la bien pensance de gauche héritière des 3 décennies susnommées... Le politiquement correct n’est pas mauvais en soi quand on s’adresse à des millions de personnes, y compris des enfants, pour ne pas choquer les sensibilités des uns et des autres, c’est un discours passe partout qui rappelle normalement le respect que l’on doit à chacun, feutré, limé, fade et convenu, aux états unis le mot fuck est banni des merdias, là où il devient mauvais c’est quand on accumule les problèmes plutôt que de les résoudre et qu’on traite ceux qui amènent des solutions autres que celles imposées par la pensée unique comme des nazis, le cas Le Pen est un cas d’école...
.
L’immigration pourrait être contrôlée si il y avait une volonté politique derrière, hors ce n’est pas le cas puisque c’est voulu et depuis longtemps par le grand patronat...
.
Ton
second commentaire est plus problématique et ce serait beaucoup trop long à
contester point par point mais disons que je n’ai pas l’impression que les
maghrébins , les noirs ou les « marginaux » ( comme les personnes
souffrants d’un handicap par exemple ) soient
très visibles dans les médias ( pour les juifs et les homosexuels c’est autre chose
) , je n’ai pas non plus l’impression qu’il y’a une volonté médiatique d’effacer
les « sous chiens » ou pour le dire de façon franche « les blancs »
.
Je parle de la volonté d’occulter le peuple réel, le peuple du quotidien, certes avant il y avait chasse et pêche vers 4h00 du matin pour nous rappeler la France des terroirs et leurs habitants et Jean-Pierre Pernaud qui ressemble encore un peu au français lambda mais qui se fait très vite recadrer quand il a des saillies un peu trop franchouillardes au JT...
.
Pour le reste on parle de quoi dans le débat public ? De la misère quotidienne vécue par des millions de gens ? Des échecs répétés commis par les gens de pouvoir depuis 40 ans au détriment de leur population ? Ou de lutte contre l’antisémitisme, le racisme, l’homophobie, le sexisme et blablabla ? Le sociétal qui remplace le social, on supprime quoi des hôpitaux ou des synagogues ? Combien d’églises vandalisées cette année ? On s’en fout puisque il y a des croix gammées peintes dans un cimetière juif qui fait la une et qui tombe à point nommé avant la grande marche contre l’antisémitisme. On interdit aux communes de faire des crèches de noël pour ne pas choquer les musulmans mais on érige une ménorah géante en plein Paris... Laïcité à combien de vitesses ?
.
Il n’y a pas de volonté médiatique d’effacer les blancs ? A peine ... Quand on éradique les mâles blancs de plus de 50 ans pour y apporter plus de diversité c’est quoi ? ça vient de la patronne du service public qu’est normalement France 2... Tex et Julien Lepers pourront en témoigner par contre Michel Drucker il est tranquille, même momifié il sera encore là en 2050... Et pour cause...
.
Et je ne parlais pas forcément des blancs en tant que point de vue identitaire mais de français lambdas, ceux qu’on pouvait encore croiser dans les écrans jadis et qui regardaient Maïté pour des idées de recettes culinaires, des Brigitte Bardot, des Delon, des Gabin, etc... Parler des diverses régions de France autres que Lyon, Paris Marseilles, on dirait qu’il n’y a plus que 3 villes en France et surtout pour parler de la faune importée mais pas des parigots de souche ou des lyonnais de souche, on parle de l’Auvergne, de l’Alsace ou de la Savoie dans les merdias mainstreams ? Sauf pour dire que tel maire de trifouilli-les-ploucs refuse de voir débarquer 100 migrants dans un bled de 300 habitants et le nazifier aussi sec ?
.
Et oui des beaufs on en parle plus, des Patrick Sebastien qui vient aussi de se faire éjecter de la TV, on ne parle que de Bilal à l’eurovision de Macron chez les dealers de crack antillais en mode bukkake ou de godemichet vert comme summum de l’art contemporain, les artisans, ils sont où ? Les oenologues ils sont où ? Non aujourd’hui le premier ouvrier de France c’est un clandestin sénégalais qui cuit du pain...
.
Alors progressisme ou connerie ?
.
C’est quand même hallucinant que dans un pays la majorité invisible on en parle jamais car pour Cohn Bendit la démocratie c’est les minorités qui font les lois...
.
J’ai beau observer des phénomènes semblables dans la nature, je n’en ai jamais trouvé... Mais bon, l’homme est tellement au dessus des lois naturelles qu’il peut bien se permettre de faire n’importe quoi tant que ça profite à une minorité au détriment de l’extrême majorité et je parle aussi pour l’ensemble de la planète...
.
Rien d’identitaire là dedans au sens politique du terme, juste du bon sens anthropologique et biologique...
.
Je pense qu’il y’a
une confusion entre le discours d’une certaine gauche sur la domination des
males blancs de plus de 50 ans que tu vis comme une forme de stigmatisation et
la réalité de la composition sociologique des médias (qui ne sont pas non plus
bourré de trans)
.
Non, je ne le vis pas comme une discrimination car personnellement je m’en fous et je n’ai pas 50 ans, pas de confusion non plus entre le discours féministe complètement déjanté et délirant actuel et la réalité de ce qu’il se passe sous nos yeux et qui fait que la France suit les mêmes délires d’outre atlantique (USA) avec de moins en moins de retard... Car il se passe exactement la même chose aux USA avec ces théories du genre, la lutte contre les oppressions et le fait que les associations à but très lucratifs se ruent sur chaque "offensé" pour en tirer un max de pognon dès qu’un artiste ou peu importe qui tienne des propos jugés discriminant sur une plateforme publique, ce n’est plus du politiquement correct à ce stade, c’est du racket organisé pour taxer des mots et censurer toute opinion, voire même émotion exprimée... On se rapproche de Minority Report ou d’Equilibrium... Dont voici le synopsis résumé :
"Libria, 2070. Le monde a vécu un terrible holocauste nucléaire. Les survivants, atterrés par leur propre déchéance, ont cherché à trouver un remède à l’inhumanité de l’homme envers l’homme. D’aucuns pensèrent alors que ce qui conduit l’homme à ces extrémités est sa faculté émotionnelle, sa capacité à ressentir, à désirer, à haïr.
Ils proposèrent alors un remède simple mais efficace contre ce mal : le prozium."
.
Voilà asservir les masses par les mots en les rendant condamnables dans les tribunaux c’est une première étape pour lutter contre ce qu’ils appellent la haiiiiiiiine, c’est à dire tout ce qui n’est pas eux...
Pendant 30 ans dans les médias on entend parler de qui ?
.
D’arabes, de juifs, de noirs, d’homosexuels, de marginaux, quand on parle des français d’en bas on les traite de nazis direct.
.
A un moment ceux qui payent la redevance et ils sont encore majoritaires en ont marre de payer pour se faire insulter en plus que mépriser, traiter de beaufs, de racistes ou que sais je, pendant qu’on ménage la chèvre et le chou pour occulter les réalités concernant ces banlieues dans lesquelles on a déversé des milliards pour une population de sauvageons comme disait déjà Chevênement il y a presque 20 ans pendant qu’on traite les paysans de fachos et les habitants de la Creuse de sans dent. Voilà à quoi a servi le politiquement correct à effacer du paysage médiatique la France des sous chiens comme ils disent les indigènes, qui eux squattent les plateaux tv avec des sommités intellectuelles comme Rokaya Diallo qui joue bien son rôle d’allume feu et autres espèces de timbrés de son accabi comme Fourest et tous ces gens LGBT de mes deux, qui, si ils méritent les mêmes droits que tout le monde, n’ont pas le monopole de la parole et de souhaiter que les mâles blancs hétéros cis genres oppressifs ou je ne sais quoi deviennent comme cet Ocean de conneries, une espèce de mutant qui a refusé sa nature par des moyens artificiels, tant mieux pour elle/lui, mais qu’elle ne vienne pas faire du prosélytisme pour ses anomalies personnelles qui ne le, la les, l’, je ne sais comme définir ce truc, regarde que ... ce truc ... Et pas les autres, tout comme Christine Angot qui veut que la terre entière s’intéresse à la vie qu’il ya dans son anus, je ne sais pas, à un moment c’est une question de proportion, combien d’éborgnés chez les GJ, d’amputés, de mutilés ? On s’en fiche puisqu’un tag sur une boîte aux lettres avec le visage de Simone Veil Simone et une insulte à Finkielkraut occulte tout le reste pendant 2 semaines...
.
Ce serait drôle si ce n’était autant tragique en effet, même si chez les GJ il y a aussi des illetrés, des cons et tout ce qu’on veut... bref... Les puissants méritent d’être moqués surtout quand ils sont aussi à chier, si encore c’étaient des gens respectables mais non, ni même aimables, être moqués c’est la moindre des choses, je n’en dirais pas plus pour ne pas me faire censurer mais vous connaissez ma position quand à leur avenir que je souhaite très court...
@maQiavel
Est-ce
que tout le monde se rend bien compte du fait que l’humour puisse être utilisé
comme un outil de dénigrement social ? Et pas seulement à l’encontre d’un
individu mais d’une catégorie de personnes ?
.
Je m’en rends très bien compte, et cet humour est pratiqué dès la maternelle, les enfants peuvent être si méchants entre eux (ouin ouin c’est trop injuste, Caliméro) sans forcément s’en rendre compte d’ailleurs.
.
Première
question : est-ce que cette configuration ne relèverait pas d’un mépris
social ?
.
Oui et il est très pratiqué en privé dans ce monde là, à tel point qu’il déborde jusque dans les "bons mots" présidentiels, "cass’ toi pov’con" de l’érudit Sarkozy au "Sans dent" du très hilarant Hollande jusqu’aux "Illettrés qui ne sont que des feignasses et de ces rien qu’on croise dans les gares" du philosophe Macron.
Et alors, c’est pas nouveau, c’est la nature humaine comme on dit, quand on ne souffre pas dans sa chair on peut se prendre de haut et se moquer de tous les maux dont souffrent autrui, c’est notre époque décomplexée et surtout ça tient à la société du spectacle ou seule la com compte aujourd’hui, pas la volonté politique puisqu’il n’y en a plus, nos politiques étant eux mêmes des guignols entre des mains argentées, ils peuvent donc se moquer des gueux ouvertement, la belle affaire...
.
Il faut donc bien distinguer ce qui relève de la société du spectacle et de la vie des gens au quotidien qui financent cette société du spectacle qui se fout de leur gueule depuis 40 ans. A un moment, ça peut en énerver certains et les GJ en sont l’émanation et le symptôme. Il y a un adage qui dit, plus la plaisanterie est courte plus elle est meilleure, après 40 ans, on aimerait bien changer de comiques au sommet de l’état si tant est qu’il reste un état...
.
Deuxième
question : est ce qu’il est compréhensible que des gens s’offusquent de
cette situation ?
.
Oui. Quand on met un affamé devant la devanture d’une boucherie, à un moment il aura envie de casser la vitrine et de bouffer le jambon qui le nargue depuis 40 ans sans jamais pouvoir le toucher ou ne serait ce que le sentir, d’autant plus que ceux qui peuvent l’acheter et s’empiffrer avec se fournissent dans ses poches, entre autres, là encore ça peut en énerver quelques uns... Nature humaine encore une fois... Comme ça peut énerver certains qu’on se foute de la gueule des pyjamas rayés dans des camps polonais il y a longtemps, sauf que les GJ n’ont pas d’association pour faire interdire le fils de Guy Bedos de spectacle ni les moyens de le traîner en justice pour l’atteindre au porte monnaie, seul organe vital de cette caste d’en haut, il semblerait...
.
Troisième
question : est ce que cette offuscation relèverait du politiquement
correct ? Questions annexes : qu’est ce que le politiquement correct ?
Est-il mauvais ?
.
Oui et non, là il est question de réelles questions sociales et de déséquilibre trop flagrant entre ceux qui se gavent et ceux qui rament pour financer les gavages d’une infime minorité. La vulgarité comme disait Bigard ou Coluche, ce n’est pas de dire que quelqu’un c’est une merde ou un fumier, la vraie vulgarité c’est que dans un pays aussi riche que la France des gens ne peuvent vivre décemment en travaillant pendant que d’autres (finance spéculative) suce l’économie réelle, le politiquement correct serait de dire que ces salauds de pauvres en plus d’être fascistes ne veulent pas crever en silence, de surcroît... Pour ne pas troubler les repas mondains des idéologues de pacotilles qui gravitent autour du nouveau Versailles qu’est la petite cour de fils de putes qui squattent l’Elysée et l’espace médiatique depuis des décennies (revoir Ridicule, le film de Patrice Leconte, c’est la même chose) ... Les paysans, rien que leur évocation provoque l’ennui (Abbé De Villecourt) pendant que Ponceludon de Malavoy luit rétorque que les paysans ne font pas que mourir des fièvres dans des marais insalubres, ils nourrissent aussi les aristocrates...
.
Le politiquement correct était dans les années 80, un moyen de ne pas dire de vulgarités à la télévision après la parenthèse années 70 et les émissions genre droit de réponse de Polak ou on fumait et on s’insultait copieusement, après est venue l’ère Dechavanne ou tout devenait aseptisé au niveau des idées et du langage qui a donné ensuite la fameuse pensée unique de gauche, comme le disait Lucchini quand on posait la question à un invité ou un artiste : Vous êtes de gauche ? Evidemment, c’est ce évidemment qui est vulgaire mais il faut bien bouffer et vendre sa soupe, demandez donc comment va la carrière de Jean Roucas depuis son coming out FN... Donc non, le politiquement correct n’est pas bon, il est mauvais car il empêche de nommer les choses et entasse la poussière sous le tapis, jusqu’à l’explosion de la cocotte minute, comme aujourd’hui, parce que ça suffit les conneries...
.
Je
précise que même dans cette configuration, je serais contre la répression étatique
de l’expression de Nicolas Bedos et de ses amis parisiens, mon propos ne se situe
pas sur le terrain judiciaire, je demande simplement si le fait de s’offusquer
d’un humour ressenti comme un outil de dénigrement d’une catégorie sociale est en soit du totalitarisme
politiquement correct et toussa …
.
Tout le monde a le droit de s’exprimer, seulement il y a une différence de traitement, un GJ qui se sentirait insulté par Bedos n’a pas les moyens de lui faire un procès mais Bedos qui se sentirait offusqué par une quenelle aura les moyens de mettre le GJ en tôle... Ce n’est pas une question de politiquement correct mais de différence entre les moyens de défense des uns et des autres, Schiappa qui se fait traiter de grosse pute, à raison, pourra poursuivre le compte twitter en justice, l’inverse non, ce sera classé sans suite, on a le droit de traiter Morano de pute, ce sera classé sans suite, si on traite Bedos de youpin c’est de la prison ferme...
.
Il est où le politiquement correct là dedans ?
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération