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Henrique Diaz

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    Henrique Diaz 10 novembre 2013 17:25

    Polony n’aime pas qu’on parle de "faire sauter les digues" (avec le FN, qu’elle n’a même pas le courage de désigner tant elle le soutient officieusement). Et pour cause, elle est de ceux qui nous rabâchent qu’étant donnée la mondialisation qui fait que l’argent est roi et qu’on ne peut rien y faire, le seul horizon qui nous reste pour "remettre du sens dans l’action politique", c’est de taper sur les plus pauvres et les plus faibles, à commencer par les immigrés. Elle est de ceux qui ont largement contribué à considérer qu’il pouvait être républicain de tenir ce genre de discours ou encore qu’il n’y a rien de bien méchant pour une journaliste supposée sérieuse à publier ce genre de tweet.



  • 5 votes
    Henrique Diaz 10 novembre 2013 17:17

    Polony ne manque pas d’air pour prétendre parler en intellectuelle de ce genre de question : http://www.leparisien.fr/actualite-people-medias/affaire-leonarda-natacha-polony-derape-sur-twitter-01-11-2013-3277511.php
    Elle arrive à faire de la xénophobie, très différente du racisme bien sûr, une sorte de vertu républicaine, ben voyons ! Je ne m’étonne pas que Le Pen lui ait proposé de devenir sa ministre de l’éducation.



  • vote
    Henrique Diaz 13 juin 2012 00:34
    A RépublicainVox,
    Ben voyons les crimes contre l’humanité ça n’existe pas, c’est comme la shoah, c’est un détail dans l’histoire selon votre maître à "penser".

    Par ailleurs comment se prétendre "anti-système" quand on est capitaliste ? Le système, qu’est-ce que c’est d’autre que le capitalisme, c’est-à-dire la privatisation de nos vies et de notre éco-système et ainsi la confiscation du pouvoir de décision de notre avenir collectif par les plus puissants financièrement ?

    Le capitalisme, ce n’est pas le commerce, qui a existé depuis que l’humanité est humanité, l’échange des produits de mon travail contre ceux de ton travail ; c’est la mainmise du banquier sur nous deux, qui date du XVIème siècle et qui n’a vraiment pris son essor qu’à la fin du XVIIIème pour aboutir à son hégémonie à la fin du XXème, parce que c’est lui qui détient notre argent et qui peut le prêter (en spéculant sur ce qu’il rapportera) à un plus riche pour qu’il le devienne encore plus et lui avec, parce qu’il y aurait un droit sacré de la propriété qui a été acquise sans travail, par l’héritage et la rente (notamment l’actionnariat).

    Alors oui, la seule alternative à ce système, c’est la socialisation des principaux moyens de production, c’est-à-dire la prise de contrôle par la volonté générale, i.e. la démocratie réelle, des sources d’énergie, du territoire, de l’eau qui ne peuvent être décrétées propriétés privées sans esclavagiser les non-propriétaires, ainsi que les grandes entreprises qui sont le fruit du travail de tout le monde, tant par la production que par la consommation de leurs produits. La propriété privée ne se justifie que dans le cadre du travail personnel et de l’usage à la mesure de la personne humaine. Vouloir être reconnu comme légitime propriétaire privatif de matières premières en quantités telles qu’on ne saurait rien en faire de ses propres mains ainsi que de constructions pharaoniques propres au génie et à la sueur de milliers d’hommes n’a jamais reposé sur autre chose que sur l’ignorance et la peur.

    Donc, oui, le FN est bien le chien de garde du système, il reste le dernier recours déjà utilisé dans les années 30 par les vrais capitalistes, pas le coiffeur du coin ou le marchand de tabac, mais quelques grandes fortunes pour maintenir la domination exercée sur les peuples depuis 200 ans. Tout comme Franco et Pinochet, il s’agit pour le FN de se tenir en embuscade en cas de révolte populaire trop appuyée contre le système en prenant comme bouc-émissaire des problèmes le juif, l’arabe ou le "communiste". On a trois offres pour éviter toute remise en cause du capitalisme : ou bien la version directe c’est-à-dire l’UMP ; ou bien la version soft avec vaseline en prime, c’est-à-dire ce qu’est devenu le PS ; ou bien la version musclée avec le FN. Ces trois là ont en commun de ne pas assumer clairement qu’il s’agit pour eux de maintenir les peuples sous la tutelle des grandes fortunes privées - bien évidemment aucun despotisme ne s’est jamais assumé comme tel.

    Quant à choisir le PS plutôt que l’UMP ou le FN, il faut être d’une mauvaise foi crasse pour ne pas voir que ce n’est en rien un soutien au système. Ce n’est que le choix du moins douloureux, puisqu’on consent encore à nous le laisser. Si en tant qu’individu on vous contraint à donner un bras et que vous ne pouvez rien faire d’autre que subir, qu’est-ce que vous choisirez ? D’être opéré sans anesthésie par le chirurgien de l’UMP, d’être opéré avec anesthésie par le chirurgien du PS ou d’être massacré par le boucher du FN ?

    Bien sûr chacun vous expliquera que sa méthode est de loin la meilleure, mais ce qu’il faut voir, c’est que la finalité est la même.



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    Henrique Diaz 27 mai 2012 13:09

    Oups, j’ai confondu Doze et Erwannet.



  • 2 votes
    Henrique Diaz 27 mai 2012 13:07

    Merci de rappeler ces quelques évidences. Les libéraux nous ressassent toujours les mêmes salades depuis deux siècles : il ne faut surtout pas d’intervention politique dans l’économie, laissons aux employeurs le droit de payer une sous-misère à ceux qui font le boulot, la main invisible du marché les amènera magiquement à être payés beaucoup plus décemment plus tard, ou si ça n’arrive jamais, il vaut mieux de toutes façons être payé une sous-misère que pas du tout ! Ben voyons !
     
    Il me semble que Doze se dit contre l’oligarchie, et que nos Etats oligarchiques le sont parce qu’ils sont gouvernés selon des principes dirigistes. Ce n’est pas complètement faux, toutes les dérégulations, libéralisations et autres privatisations que nous avons subies depuis deux décennies n’auraient pas pu être faites par le seul marché, il a fallu un grand volontarisme de la part de nos dirigeants pour nous mener vers la situation où nous sommes. Bien sûr, dans le monde utopique des libéraux, tout serait merveilleux, avec des agents économiques rationnels et tout, mais dans ce monde il n’y a pas d’hommes tels que nous les connaissons. Alors quand nos dirigeants politiques et économiques voient dans le libéralisme certaines idées qui confortent leur domination, ils prennent ce qui les arrange et laissent de côté ce qui pourrait les affaiblir. De même quand la mode est plutôt à ce libéralisme modéré qu’est le keynesiannisme.

    La seule réalité économique qui soit, c’est que soit les gens consentent à être dirigés par des gens réputés plus compétents et intelligents qu’eux, ce qui donne le monde qu’on connaît, soit ils refusent et se dirigent eux-mêmes, non pas chacun dans son coin, parce qu’alors c’est la loi du plus fort, mais collectivement ; c’est ce qui a pu arriver à quelques rares moments de l’histoire, écrasés par les forces séculaires antérieurement constituées en général, mais se révèle assez durable dans des pays comme l’Equateur ou l’Argentine. Le libéralisme comme théorie économique pure n’a aucune place dans la réalité. La réalité du libéralisme appliqué tant bien que mal, c’est la précarisation de la vie humaine à tous les étages (mais beaucoup moins quand même quand on est au sommet de l’économie).

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