D’abord, toute ma sympathie pour cette Militante (dont le prénom, Rayhana, signifie, en arabe, celle qui exalte un immense parfum) et ses semblables, et, qu’on le sache, elles sont nombreuses au Maghreb. Ensuite, il est regrettable de constater que certains internautes continuent à faire feu de tous bois en poursuivant l’amalgame et le mélange des genres, et ce par la connexion qu’il font , dans leurs commentaires de cet incident d’une extrême gravité , avec les problèmes de la burka , du vote des étrangers , de l’islamisme …, et non avec ceux liés à l’obscurantisme, les violences faites aux femmes, le combat pour le droit des femmes et la liberté d’expression.
Compte tenu, d’une part, des débats passionnels récurrents, relatifs au « vivre-ensemble » avec les étrangers de France, débats qui ont atteint, souvent, tous les rouages de l’Etat et qui ont marqué l’espace politique de cette première décennie du Siècle et, d’autre part, de la mondialisation de l’émigration, on peut dire, sans risque de se tromper, à la façon de la prophétie attribuée à André Malraux, que « le 21ème Siècle sera soit« étrangerophile » ou ne sera pas » !
« Les avocats du cinéaste demandent une condamnation… » !
Si les avocats de Monsieur Roman Polanski demandent, eux-mêmes, à la justice californienne, « une condamnation de leur client par contumace », c’est qu’ils reconnaissent, explicitement, sa culpabilité ; ce qui va, espérons-le, conduire à la raison Messieurs Bernard Henri Lévy et Alain Finkielkraut, et les autres, pour comprendre, enfin, que leur campagne de soutien à Monsieur Polanski est dépourvue de tout argument juridique et que tout leur tapage médiatique, à ce sujet, est motivé, principalement, par des emportements émotionnels, pour ne pas dire autre chose !
« Les avocats du cinéaste demandent une condamnation… » !
Si les avocats de Monsieur Roman Polanski demandent, eux-mêmes, à la justice californienne, « une condamnation de leur client par contumace », c’est qu’ils reconnaissent, explicitement, sa culpabilité ; ce qui va, espérons-le, conduire à la raison Messieurs Bernard Henri Lévy et Alain Finkielkraut, et les autres, pour comprendre, enfin, que leur campagne de soutien à Monsieur Polanski est dépourvue de tout argument juridique et que tout leur tapage médiatique, à ce sujet, est motivé, principalement, par des emportements émotionnels, pour ne pas dire autre chose !
Monsieur Alain Finkielkraut, si la victime de Roman Polanski, objet de son inculpation et de son incarcération, était votre propre fille, votre petite soeur ou votre nièce, ou bien si Roman Polanski était, simplement, un citoyen lambda n’appartenant pas au Clan de ces Messieurs de La Haute, maintiendriez-vous les déclarations que vous avez faites à sa décharge, telles que : "Polanski n’est pas pédophile"(…) (sa victime, âgée de 13 ans, alors qu’il en avait quarante trois) "n’était pas une fillette, une petite fille, une enfant"(…) "Depuis le déclenchement de cette affaire infernale, je vis dans l’épouvante"( !...) "la France est en proie à une véritable fureur de la persécution (…) et c’est exactement ce qui se passe avec Polanski aujourd’hui (…) Cette fureur de la persécution, c’est une tentation constante aujourd’hui, aggravée par l’immédiateté d’internet" ?